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Un médecin pas comme les autres (1ère partie)

Par , le 10 Fév. 2013, dans la catégorie Entretiens - Imprimer ce document Imprimer

La conscience peut-elle continuer à vivre, à sentir, à percevoir, chez une personne déclarée en état de mort cérébrale ? Médecin anesthésiste réanimateur, Jean-Jacques Charbonier en est convaincu depuis qu’un incident dont il a été témoin au cours d’un stage au SAMU lui a révélé le phénomène des expériences de mort imminente. Les cas qu’il a recueillis et présentés dans ses livres se comptent par centaines. Dans cette séquence vidéo, ce médecin pas comme les autres évoque les raisons qui nous retiennent d’envisager rationnellement le fait que la conscience ne soit pas une simple sécrétion du cerveau ; il décrit l’impact de ses recherches sur ses convictions intimes touchant la mort et l’au-delà, sur sa relation à la vie et aux autres, sur la signification de la spiritualité. Du Dr. Jean-Jacques Charbonier, on pourra lire : Les Preuves scientifiques d’une Vie après la vie (2008), La Médecine face à l’au-delà (2010), et plus récemment, Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà (2012).


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31 commentaires

  1. igloo le 10 Fév 2013 à 23:15 1

    Extra, j’adore cette façon scientifique et concrète de parler de l’âme et de la vie après la mort.

  2. charlie le 11 Fév 2013 à 0:57 2

    L’argument ultime de la greffe du cerveau (si cette dernière prouesse médicale était un jour faisable) viendrai boulverser plus d’un siècle de postulat et de paradigme des neurosciences tentant d’associer la production de la conscience à l’activité du cerveau.

    Et comme la bien expliqué Charbonier, si ces mêmes neuroscientifiques arrivaient un jour à dépasser ces modèles actuelles et à envisager la conscience comme indépendante du cerveau; le cerveau apparaitrait alors comme une interface entre la conscience et l’individu. Et ainsi le véritable générateur des activités conscientes comme la pensée serait bel et bien la conscience /esprit et non l’organe cérébrale.

  3. Wilhelm le 11 Fév 2013 à 5:21 3

    Pérennité, et même essor de la conscience après l’arrêt du cerveau.
    Définition et redéfinition même de la notion de la mort et sa relativité.
    Aller jusqu’à imaginer que dans le futur on greffe des cerveaux et que la personnalité de l’être humain reste cependant la même.
    Avec sa douceur gentille, Jean-Jacques Charbonier bouleverse bien des tabous.
    Mais comme il le dit en citant Gallup le très sérieux institut statistique, si 4% de la population mondiale a bien été concerné par des expériences telles, il ne s’agit pas d’une extrapolation mais bien de l’observation d’un phénomène … banal

    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait Rabelais en son temps

  4. Pierre Toubib le 11 Fév 2013 à 12:05 4

    Merci d’avoir réalisé cet entretien ! C’est véritablement passionnant. La trajectoire du Dr Charbonier est très étonnante, et ça me fait vraiment plaisir de voir des collègues aussi investis et dont l’enthousiasme pour la question de la vie après la mort est aussi communicatif.
    Deux remarques :
    – c’est toujours aussi étrange de voir à quel point dans un même corps de métier on trouvera, à formation scientifique égale, des défenseurs aussi convaincus pour la thèse d’une vie après la mort que pour la thèse inverse. C’est vrai chez les médecins comme chez d’autres chercheurs, neuroscientfiques et j’en passe … C’est du coup très difficile pour celui qui n’est pas du domaine en question de s’y retrouver …
    – ce qui est très intéressant dans la démarche du Dr Charbonier c’est qu’il s’est donné les moyens de chercher à répondre aux questions qu’il se pose, en approfondissant son propre domaine d’expertise, avec ce point de vue nouveau qui s’est imposé à lui au cours de cette expérience peu banale. Or combien d’entre nous, médecin ou pas, nous nous posons les mêmes questions mais passons notre chemin, sans essayer de les résoudre avec les moyens dont nous disposons, préférant les oublier en cultivant un bien-être éphémère qui nous détourne de ces préoccupations pourtant essentielles …

  5. kbld le 12 Fév 2013 à 20:21 5

    J’attends la suite mais cette entrevue et ce que j’ai pu voir de ses livres me laissent très sceptique. En effet, il est faux de dire que « la science prouve » l’existence d’un au-delà. On entend en fait par là que selon les critères la science moderne, la preuve est faite. Or c’est faux ! Pour toute « preuve », selon la science moderne, il faut un protocole expérimental, avec beaucoup de conditions à réunir, notamment pour prouver un lien de causalité certain et unique. Ces conditions sont très loin d’être réunis, même si on est en train de mettre en place ces protocoles. On est certes en train de prouver mais cela n’est pas du tout fait.
    La seule chose que l’on peut dire à l’heure actuelle est que nous sommes en face d’un phénomène, qui est difficilement explicable par les données scientifiques actuelles, et dont l’existence d’un au-delà est une explication. Au niveau scientifique pur et dur, rien de plus.
    Le Pr Van Lommel a un discours beaucoup plus scientifique en disant qu’il n’a jamais été prouvé que la conscience est une production cérébrale mais ne disant jamais la contraposée, même si c’est sa conviction personnel et scientifiquement l’hypothèse qu’il cherche à démontrer, et il n’y a absolument rien de condamnable là-dedans pour une démarche scientifique.
    Je ne dis pas qu’il n’y a pas de preuve de l’existence d’un au-delà, mais pas de preuve scientifique au sens de ce qui est admis de nos jours comme étant de la « science ».

    Le témoignage de ce médecin en contact permanent avec la mort, formé à penser quelque chose, mais qui a /vu/ autre chose reste intéressant. On peut dire qu’il a eu sa preuve personnelle de ces choses par l’expérience qu’il relate dans cette vidéo et que c’est un indice pour les autres personnes.
    Mais ne pas prouver scientifiquement mais estampiller « preuve scientifique » ne convaincra que les convaincus.

    Évidemment, le but est /a priori/ louable mais la manière de faire est contre-productive. Ce n’est pas avec des contre-vérités que l’on peut prouver une vérité. Comme exemple de claire contre-vérité, suite à trois clics sur Google, je vois que l’Institut Gallup n’a pas fait son étude sur la population « occidentale » mais états-unienne, et vers 1982 et 1991 apparemment. Comment être crédible avec de telles approximations ?
    D’ailleurs, ce qui m’a fait faire cette recherche est un doute sur ce chiffre. Qu’entend-on par « EMI » ? Parce que si on parle de sortie du corps (SDC) après un arrêt cardiaque, vu que le Pr. Van Lommel a débouché sur le chiffre (très prometteur) de 18% des personnes, étant dans cet état mais ayant survécu, dans son étude, disant avoir vécu une EMI et dont la parole est sérieuse, cela voudrait dire que 22 % de la population états-unienne a vécu un arrêt cardiaque… Soit il y a problème de définition (impropre à une démarche scientifique) soit les personnes mentent ou se trompent… Et je rappelle à ce propos une étude sur 58 patients qui ont raconté leurs EMI qui a trouvé que 30 n’étaient pas en fait en danger de mort, bien que la plupart d’entre eux pensait qu’ils l’étaient…

    Les EMI restent à mon avis la clé pour montrer aux sceptiques qui se posent la question de l’au-delà, au moins que science et spiritualité sont loin d’être antithétiques.

  6. Mia le 13 Fév 2013 à 0:37 6

    Merci pour cette interview, je ne connaissais pas le Dr Charbonier et ses ouvrages.
    J’ai été aussi en présence de cette joie d’une présence d’une personne morte. J’ai mis un moment à me rendre compte et à réaliser ce qui se passait.
    J’ai presque cru que c’était moi qui était joyeuse de ce départ, ce qui était vrai quelque part, voir souffrir quelqu’un qu’on aime c’est parfois insoutenable !
    Je n’ai pas bien compris cette joie et cette impression de légèreté. Ce soulagement que bien que le corps soit mort, que cette personne ne soit pas morte vraiment mais qu’elle continue à vivre autrement. Je la sentais on peut dire comme une présence.
    Cette présence joyeuse est restée avec moi plusieurs jours, de sa mort et jusqu’à son enterrement.
    Je n’ai vu personne qui avait l’air joyeux ou apaisé alors je ne sais pas si je suis la seule à avoir ressenti cela.
    Je connaissais très bien cette personne et ce qu’elle pensait. Je l’ai connue pendant plus de 40 ans.
    Elle ne croyait pas qu’il y avait une vie après la mort : elle se demandait ce qui allait se passer. Elle croyait en Dieu quelque part, mais pas le Dieu des religieux qui tuent pour avoir du pouvoir. Donc elle n’attendait pas réellement de paradis, elle était méfiante envers ce que les religieux disent. Elle n’avais jamais étudié les religions, juste écouté et regardé les religieux et ce qu’ils font.
    Elle attendait aussi de voir si ce que les scientifiques disaient était vrai car elle croyait fermement dans la science. Dans les découvertes scientifiques.
    Je connaissais très bien cette personne.
    et j’ai été surprise de mes découvertes sur cette joie à sa mort. C’était inattendu.
    Evidemment j’en ai peu parlé… A qui en aurais-je parlé d’ailleurs ? Qui cela aurait pu intéresser ? C’est triste la mort. C’est un choc pour ceux qui sont autour du mort. C’est dur !
    Finalement après cette interview, je peux aussi raconter que comme le Dr Charbonier, j’ai été interpellée … Ca a changé ma perception de la vie et de la mort dans ma prise de conscience. Du vécu !
    C’est probablement utile à certaines personnes que ces infos circulent afin que ceux qui ont aussi ces expériences comprennent qu’elles ressentent la joie du mort et pourquoi pas qu’elles témoignent et participent à une sorte de « révélation » de ce qui apparaît « pas tellement » aux yeux de tous qui regardent les morts. Mais à quelques uns seulement.
    L’utilité, pour ceux qui ne le ressentiront pas, c’est quand même d’avoir l’info que c’est joyeux pour les âmes qui partent, surtout si les témoignages se multiplient… Ca pourra donner confiance , de l’espoir et peut-être les aider à avoir moins peur de mourir… à leur donner de l’espoir en une vie après la mort avant une certitude.
    Pour aller plus loin et un peu plus même, en fait ça montre clairement qu’il y a des âmes qui partent quand c’est l’heure de la mort.
    Que le corps est une enveloppe
    et que l’âme est une lettre qui se promène d’enveloppe en enveloppe…

  7. Diane le 13 Fév 2013 à 13:09 7

    Il est rassurant et encourageant pour l’avenir de constater qu’un médecin, et donc un esprit scientifique, puisse avoir de tels propos sur une seule expérience vécue mais une expérience qu’il a immédiatement « captée », car il aurait très bien pu ne pas y donner suite. J’avais déjà entendu cet homme s’exprimer, notamment dans les conférences TED, j’aime beaucoup sa personnalité, tout en douceur, il est tellement naturel qu’il en est très convaincant. Je souhaite qu’il soit entendu par le plus grand nombre.

  8. julien pochette le 13 Fév 2013 à 14:21 8

    Des expériences comparables à ce que propose Charbonier ont déjà été réalisées. Parmi celle-ci, une expérience de transplantation de cellules embryonnaires cérébrale de caille dans le cerveau d’un embryon de poule. La poule avait un comportement de caille, notamment au niveau du chant. Ceci démontre que la conscience dépend de l’activité physiologique du cerveau et que l’hypothèse de Charbonier est d’erronée comme on peut intelligemment s’en douter.

  9. Emmanuelle le 13 Fév 2013 à 19:24 9

    Bonjour,

    Je suis fan du sujet et de la façon dont le Docteur Charbonier communique sur le sujet.

    Je n’aime pas trop la vision des la greffe des cerveaux. Je suis impliquée dans le développement de méthodes de santé non invasive et naturelle, donc ce dernier tableau de l’interview m’horrifie un peu.

    J’ai hâte de voir la seconde partie de l’entretien.

    A bientôt

  10. kbld le 15 Fév 2013 à 0:50 10

    @julien pochette @ charlie

    Du point de vue scientifique, il est indéniable que le cerveau a une influence sur notre perception des choses. Beaucoup de nos comportements sont le fruit d’une activité cérébrale, et si l’on retire la partie du cerveau, le comportement afférent n’est plus (cela rejoint l’expérience relatée par julien pochette). D’un autre côté, et cela n’est vérifiable que chez l’homme, mais c’est vérifié : la même personne avec un bout de cerveau en moins a la même conscience de soi, la conscience d’exister. Même les personnes atteintes de maladie psychiques liées au cerveau ont toujours un sentiment de soi : quoiqu’il en soit, si cela prouve une influence du cerveau sur la conscience, cela ne prouve pas que celle-ci ne provient que du cerveau.
    Donc 1 dans l’hypothèse où la conscience n’est pas le produit du cerveau, celui-ci affecte tout de même celle-là : on peut parler du cerveau comme une interface, mais d’interface très active. 2 D’un autre côté, rien ne prouve que le cerveau /produit/ la conscience car les expériences de modification cérébrale se répercutant sur la « conscience » ne font que prouver une influence, mais pas la production.

  11. henry le 15 Fév 2013 à 3:29 11

    @julien pochette

    Auriez-vous la référence de cette étude ?
    Je serais intéressé de voir ce qu’il en est plus précisément.

  12. KLR le 16 Fév 2013 à 21:42 12

    Merci beaucoup pour cette vidéo. J’aime beaucoup la personnalité du Dr Charbonier, on sent que cette expérience personnelle lui a apporté une force inouïe i
    De plus j’aime beaucoup sa franchise et son sens de l’humour.
    N’évoluant pas dans ce domaine professionnel, je ressens combien cela doit être passionnant de travailler sur ces sujets et d’être au contact direct avec l’énigme de la mort.
    Ses explications semblent être tellement limpides.
    Je me demande pourquoi l’être humain a une telle réticence à croire à l’invisible ?

  13. radegonde le 16 Fév 2013 à 22:21 13

    A 20 ans , j’ai perdu des membres de ma famille dans un accident de voiture (un jeune couple et leur enfant).. j’étais désespérée, alors je n’avais plus de relation avec ma foi, et je n’arrivais pas à affronter ce malheur..
    une nuit , mon oncle est venu me voir en rêve, souriant, et dans une belle lumière. il m’a dit que « tout allait bien, et que je ne me fasse pas de soucis.. » C’est en pensant à ce rêve, que quelques années plus tard j’ai repris contact avec ma foi, notamment grâce à la pensée d’Ostad Elahi.

  14. Wilhelm le 17 Fév 2013 à 5:17 14

    @ Radegonde

    c’est très beau votre histoire

  15. mahaut le 17 Fév 2013 à 17:10 15

    J’ai déjà eu l’occasion de témoigner ici de ma sortie de corps.

    Ce fût une expérience qui a bouleversé les valeurs de ma vie, qui m’a fait relativiser nos comportements humains et comprendre le côté purement animal de nous-mêmes et nos instincts : du sentiment indû de propriété, plus nécessaire d’être jaloux, de vouloir pour soi d’abord, etc….

    Une infinie compassion a commencé à m’habiter à la vue de toutes les créatures souffrantes et inconscientes d’elles-mêmes. J’ai compris que l’être humain se situait dans un processus de métamorphose, que la mort n’était rien, juste un glissement d’état dans un autre, j’ai su qu’un jour mon cocon serait brisé et que mon voyage reprendrait….

    Ce jour-là, je ne m’étais pas sentie sortir de mon corps, quand brusquement je m’étais retrouvée sous le plafond réalisant que je m’étais désolidarisée de mon corps. Je faisais l’expérience que la partie pensante de moi-même et que je croyais appartenir au corps humain, existait bien là-haut autrement. Soudainement au plafond, je n’étais plus immergée dans mon épaisseur charnelle. Je voyais bien ma dépouille sur la table d’accouchement et la marre de sang en dessous, je surplombais la pièce avec une vision à 360°, et cela pas du tout par mes organes habituels !! c’était comme une puissance intérieure. Je reconnaissais mon corps depuis la-haut, plus rien ne me rattachait à lui, j’étais indifférente, je savais que c’était mon corps, juste d’un vêtement abandonné, j’existais bel et bien en dehors de mon corps charnel !

    Sous le plafond, tout mon dynamisme s’était comme concentré dans cette hauteur, je ne voyais rien de moi-même, aucune matérialité, mais me ressentais infiniment vivante, pleine d’énergie, ma compréhension fonctionnait, je pouvais évaluer. Je m’éprouvais « un autre type de matérialité » jusqu’alors inconnue de moi-même, je m’éprouvais comme un champ de forces où résidaient mes pensées, ma discrimination, ma faculté de me déplacer. Ce que j’avais toujours cru appartenir à mon corps existait indépendamment de lui, ma personnalité réelle existait en fait sur cette autre rive…. Je pouvais vivre sans la nécessité d’avoir un corps physique. La-haut sous le plafond, je m’éprouvais pleinement comme une « personne » agissante, bien vivante, certes sous une autre « forme » invisible à moi-même et aussi aux autres, puisque les infirmières ne m’ont pas vue, quand elles sont entrées dans la salle !

    Au plafond, j’éprouvais la certitude d’un monde infiniment plus grand, d’autres mondes, avec d’autres lois interpénétrant habituellement ma matérialité terrestre. J’étais pleine de curiosité, ….

    Je subodore que ce champ de forces adhère habituellement parfaitement au corps physique, et se retrouver dans un état différent était rendu possible par un défaut « d’électromagnétisme » : suite à la perte de sang et son fer. La quantité nécessaire de ce fluide pour que le champ de forces adhère parfaitement au corps était insuffisant et cette expérience est advenue.

    C’est ma supposition, il y a de la logique, une partie de l’explication doit résider là  !
    p 80 « La médecine lumineuse » du Prof Régis Dutheil, Ed Sand

    http://www.amazon.fr/Lhomme-superlumineux-Régis-Dutheil/dp/2710707276

    – Redéfinir la maladie à partir du corps électrique
    « Actuellement, la médecine considère la maladie comme une perturbation moléculaire locale. Nous venons de montrer qu’il existe, superposé à ce corps moléculaire, intriqué avec lui, un corps électrique. Le champ électrique ou plutôt électromagnétique de Burr en est en quelque sorte le résultat.

    Il faut avoir présent à l’esprit le fait suivant : toute activité cellulaire, toute activité de tissu, se traduit par des manifestations électriques. Par exemple, la moindre activité du cortex est électrique.

    C’est l’ensemble de ces manifestations de l’énergie électrique, y compris le champ électrique de Burr, que nous appellerons le corps électrique ».

    Je vous invite aussi à lire chap IV : Un nouveau modèle de conscience pour une autre conception de l’Univers » p 56 et 57 : le champ électrique de Burr….. « Le champ de Burr est donc en réalité un champs électromagnétique qui peut se propager à la vitesse de la lumière »…

    Je reviens à mon témoignage.

    Une force m’a fait quitter brusquement le plafond : ce ne fût pas mon choix, ce fût quelque chose en dehors de ma volonté qui m’a entraîné à toute vitesse vers mon corps sur la table. Je me suis alors éprouvée « créature », n’appartenant pas à moi-même et dépendant d’une autre volonté, d’un autre « englobant »… J’ai mis cela en rapport avec la perfusion que je venais de recevoir….

    Il m’a fallu repénétrer mon corps par la tête, j’ai bien perçu que mon champ de forces entrait dans qq ch de très étroit, j’ai ressenti comme « à forcement », comme lorsqu’on enfile son pied dans une chaussette.

    Les choses ont repris leur normalité, et nouveau de façon habituelle, comme avant le début de cette expérience incroyable, par les yeux de mon corps allongé, j’ai revu la pièce et le plafond par en dessous. J’étais de nouveau capable dans mon corps de faire fonctionner mes cordes vocales, de parler et j’ai demandé qq ch de chaud à boire…. La chaleur revenant dans mon corps, j’ai ressenti « ma vie » bondissante l’habiter, puis l’ordinaire a repris ses habitudes… avec la grisaille du temps.

    Cette expérience m’a convaincue que nous ne sommes tous que des acteurs sur l’immense scène du monde, que nous sommes tous frères avec un même créateur pour père, que nous ne pouvons que nous aimer les uns les autres, que tous ces autres êtres, pas plus que moi nous ne connaissons le mystère de nos existences et ses raisons, et tous conflits en pouvant que s’éteindre à une telle nouvelle !

    En conclusion, la physique moderne reconnaît que l’observation dépend de l’observateur et de l’expérience de l’expérimentateur : c’est dire que le postulat de l’objectivité de la nature, cher aux scientifiques, se doit aujourd’hui de reconnaître objectivement le rôle du sujet qui perçoit et qui conçoit !

    Et si Platon avait eu raison contre St Augustin ??

  16. rose le 18 Fév 2013 à 13:59 16

    @kbld
    « le but est /a priori/ louable mais la manière de faire est contre-productive  » : je comprends à travers votre témoignage que votre esprit scientifique est heurté par la méthode employée. Vous citez Pim van Lommel comme plus objectif dans sa démarche. Il est intéressant de retourner voir les commentaires faits au sujet de ses vidéos, entre autres ceux de Cogitons. Cela renforce la remarque de Pierre Toubib « C’est du coup très difficile pour celui qui n’est pas du domaine en question de s’y retrouver … » Je confirme! Les scientifiques sont-ils d’accord sur ce qu’est une démarche scientifique ? La récente polémique autour des expérimentations sur les OGM laisse à croire, au grand public et néophytes, que non.
    Et c’est en cela qu’en définitive la manière de faire du Dr Charbonier n’est pas si contre productive : il touche par sa sincérité. Cherche-t-il à prouver une vérité ? Je n’en ai pas l’impression. Ses propos sont mesurés, il fait attention à séparer le ressenti, l’expérience (les expériences, nombreuses) et la science. Je n’ai pas lu ses livres, je ne réagis donc qu’à ses propos. Et je me dis qu’un tel discours ne peut que pousser à s’interroger, le convaincu comme le sceptique, s’il est a minima curieux, ou l’indécis.

  17. Cogitons le 19 Fév 2013 à 19:11 17

    S’il est si fréquent que des patients en état d’arrêt cardiaque soient, comme semble l’indiquer le Dr Charbonnier, en mesure de témoigner de ce qui s’est passé simultanément dans la pièce d’à côté, nul doute que les études en cours, qui semblent se conformer à toutes les rigueurs de l’expérimentation scientifique, apporteront des résultats riches en enseignements.
    En attendant, il est bon, me semble-t-il, d’éviter de prendre ses propres intuitions, croyances/incroyances, certitudes ou désirs, pour des réalités objectives. Enfin, chacun fait ce que bon lui semble.
    Quelques remarques subsidiaires :
    – La « lumière d’amour », je suis pour.
    – La science matérialiste et réductionniste tant critiquée (et ceux qui l’exercent), je la remercie chaque jour des « miracles » qu’elle a produit et continue de produire sur le bien-être des Hommes en général, et du mien en particulier (je sors de chez le dentiste. Vive Nils Löfgren et son bébé, la lidocaïne !).

  18. A. le 20 Fév 2013 à 2:12 18

    >Or c’est faux ! Pour toute « preuve », selon la science moderne, il faut un >protocole expérimental, avec beaucoup de conditions à réunir, notamment pour >prouver un lien de causalité certain et unique.
    @kbld

    Vous avez tout à fait raison. Je travaille dans ce domaine des EMI en tant que volontaire depuis 5 ans et je peux confirmer que : bien que le phénomène des EMIs soit accepté (alors que la communauté scientifique il y a 20-30 ans croyait que les EMIs étaient inventées par des personnes en quête de notoriété) les données à ce jour ne permettent pas d’identifier une cause précise.

    Plusieurs théories ont été présentées et la théorie transcendantale (cad l’existence d’une conscience qui survivrait à la mort cérébrale) n’est qu’une parmi d’autres. Ces autres théories incluent :

    1. Les théories d’ordre psychologiques selon laquelle, bien que l’expérience semble très réelle, il s’agit en faite d’une construction de l’esprit face au stress généré par le fait de devoir mourir. C’est à dire, on s’imagine un endroit très agréable pour se réconforter soi même face à l’idée de sa mort

    2. Les théories d’ordre physiologique selon lesquelles les EMIs proviendraient soit de la présence de substances chimiques, d’excès de dioxyde carbone, de manque d’oxygène, de décharges électriques comme celles observées pendant les crises épileptiques … Par exemple, certains prétendent que l’état de bien être ressenti pendant une EMI proviendrait de la production d’endorphines, des substances type morphine, qui sont produites et libérées dans le sang par certaines cellules cérébrales. On a en faite pu démontrer que ces substances sont toujours produites quand le corps subit un stress physique majeur tel une maladie grave. Ce sont ces mêmes substances qui produisent l’état d’euphorie ressenti par les gens qui font de la course extrême. D’autres personnes encore prétendent que ce sont des médicaments administrés au patient …

    Comme je disais avant, aucune de ces théorie n’a été prouvée au jour d’aujourd’hui et bien que personne ne puisse nier l’existence de ce phénomène, personne ne peut l’expliquer non plus d’une façon certaine

  19. A. le 20 Fév 2013 à 2:17 19

    >Ces conditions sont très loin d’être réunis, même si on est en train de mettre en place ces protocoles.
    @kbld

    Un essai multicentrique est en cours dans environ 10-15 hôpitaux aux Etas Unis et (surtout) en Grande Bretagne. Dans le cadre de cet essai on étudie des patients réanimés après un arrêt cardiaque (le fait qu’ils aient eu un arrêt cardiaque implique qu’ils sont morts cliniquement pendant une certaine période). Les objectifs de l’essai sont multiples :

    • vérifier si le fait d’avoir eu des expériences cognitives pendant l’arrêt cardiaque est corrélé (ou non) à une meilleure procédure de réanimation qui aurait permis au cerveau d’être mieux perfusé. Pour cela les médecins utilisent un dispositif (non-invasif) d’oxymétrie qui permet de mesurer la concentration en oxygène par le biais des ondes infra rouges émise au niveau du front du patient. Ce dispositif devrait permettre de mesurer en temps réel la qualité de la perfusion cérébrale et donc aussi la qualité de la procédure/technique de réanimation utilisée.

    • Vérifier si ces expériences cognitives sont corrélées à un bénéfice psychologique sur le long terme (diminution de l’incidence de la dépression, etc..).

    • Vérifier si ces expériences cognitives sont corrélées à des changements comportementaux positifs sur le long terme, comme le fait d’être plus empathique, plus altruiste envers sa famille etc..

    • Vérifier, par le biais de « tests de conscience » la réalité/l’objectivité des affirmations de ces patients qui disent avoir “pu voir” pendant l’arrêt cardiaque. Ces tests utilisent des images suspendues au plafond et tournées vers le plafond. Ces images servent de « tests de conscience » puisqu’elles ne sont visibles que par « quelqu’un se trouvant au dessus » et elles ne sont donc pas visibles par le personnel médical et par le patient (qui se trouvent en dessous).

    Si vous souhaitez en savoir d’avantage, le lien du site en anglais est http://www.horizonresearch.org/main_page.php?cat_id=38

    (Cognitif = en relation aux processus de connaître, formuler des jugements, raisonner, percevoir, et être conscient)

  20. kbld le 22 Fév 2013 à 17:30 20

    @rose @Cogitons @A.

    Merci pour vos commentaires, avec lesquelles je suis d’accord..
    Je précise que je ne suis pas un scientiste. Si je trouve que l’on peut trouver bien des bienfaits à la science moderne, le fait est qu’elle reste aujourd’hui très limitée par rapport à ce qu’elle peut produire : je ne m’arrête pas à elle. Bien des indices montrent que des civilisations très anciennes débouchaient de par leur science sur un confort, y compris sanitaire, plus grand que le nôtre, en tout cas en partie. Beaucoup de domaines maîtrisés il y a très longtemps semblent avoir échappé, pour l’instant, à la science actuelle. Tout ce que je disais est qu’il ne faut pas gâcher son seul intérêt : la certitude de ce qu’elle prouve.

    Vous citez les OGM, on peut penser aux ondes de portables Personnellement, cela fait des années que je prend bien des précautions sur ce dernier sujet et je n’attends pas que la science actuelle « prouve » leur nocivité pour m’en protéger, car après ce sera peut-être trop tard.
    Je pense à la troisième maxime par provision (le temps d’être certain) de Descartes, il écrit notamment : « Et ainsi, les actions de la vie ne souffrant souvent aucun délai, c’est une vérité très certaine que, lorsqu’il n’est pas en notre pouvoir de discerner les plus vraies opinions, nous devons suivre les plus probables »
    Je pense que ceci est vrai pour notre sujet qui est l’existence de l’autre monde. Les EMI montrent que ce n’est pas contradictoire avec la science moderne, mais selon celle-ci, l’au-delà n’est pas prouvé. Mais il faut bien agir entre temps, d’un coté on aura agi selon la morale sans récompense après la mort (mais n’aura-t-on pas mieux vécu, même en terme de bien-être sur le long terme ?), d’un autre on risque de se trouver face à des choses inimaginablement désagréables si l’on n’a fait de bien sur Terre… Cela rajouté au fait que l’existence de l’au-delà, si elle n’est pas prouvée, est tout de même la réponse la moins alambiquée et la plus évidente au phénomène des EMI, même s’il en existe d’autres.

    Au final, la confiance aveugle et exclusive en la science moderne a deux écueils :
    1) A l’extérieur de l’objet scientifique : on n’accepte que ce que l’on est absolument certain, donc on passe inévitablement à coté de beaucoup de choses. Or, il y a des conséquences (santé physique pour les ondes portables, avenir spirituel pour l’existence de l’au-delà).
    2) A l’intérieur : on croit que les scientifiques n’agissent que de manière scientifique, qu’il n’y a pas d’autres enjeux. Combien de labos fermés aux États-Unis pour avoir conclus après expériences relatifs aux OGM de manière contraire aux intérêts des groupes agro-alimentaires ? Combien de pressions pour avoir un certain type de résultat sur les ondes portables ? Il y a bien sûr beaucoup d’enjeux non-scientifiques. C’est pareil pour la spiritualité que beaucoup de scientifiques semblent essayer de contrer par idéologie et donc en n’ayant que l’apparence d’esprit scientifique.
    Donc elle est très utile, mais ne suffit pas. Car la santé du corps est indépendante de ces enjeux idéologiques, j’agis donc dès maintenant. De même, mon âme n’attendra pas qu’on prouve son existence pour tomber malade, j’essaye d’en prendre soin dès maintenant.
    De même qu’on ne pourra s’en prendre qu’à nous-mêmes pour les ondes de portables : oui ce n’est pas prouvé, mais il suffit de ne pas fermer les yeux pour voir qu’il y a au moins un grand risque et qu’il est plus prudent de prendre des précautions. De même on ne pourra s’en prendre qu’à nous-même dans l’au-delà : il y a tout de même énormément d’indice de l’existence d’un au-delà.

    Malheureusement, même pour la santé matérielle dont on devrait plus être conscient, les gens attendent que ce soit écrit /partout/ « c’est prouvé, vous allez mourir » pour commencer à réagir.
    Attention, je ne dis pas qu’il faut tomber dans l’extrême inverse : les portables, c’est bien utile, et « OGM » est un grand mot, tous, même alimentaires, ne sont pas forcément nocifs. Autant en matérialité qu’en spiritualité, il ne faut pas non plus être pris au piège des charlatans.

  21. Cogitons le 24 Fév 2013 à 19:48 21

    @kbld,
    – « des civilisations très anciennes débouchaient de par leur science sur un confort, y compris sanitaire, plus grand que le nôtre, en tout cas en partie »
    Lesquelles et en quoi ?
    Quelle y était l’espérance de vie ? Quelle y était la mortalité infantile ? Quel y était le statut de la femme et des droits de l’Homme en général ? Quel y était l’accès à la nourriture, à la santé, à la connaissance, aux loisirs, à l’art, au droit, à l’éducation, aux potentiels de liberté, de conscience et de mouvement, de mobilité sociale ? etc.
    – « Beaucoup de domaines maîtrisés il y a très longtemps semblent avoir échappé, pour l’instant, à la science actuelle »
    Lesquels ?
    – « il y a tout de même énormément d’indice de l’existence d’un au-delà ».
    Hé oui, encore… lesquels ?
    Tant « d’indices », voire de « preuves » ont été, au cours de l’histoire, mise au placard, presque ridiculisées par les avancées de la science et de la compréhension du monde… Les anges ne poussaient-ils pas autrefois les planètes ?
    Le désenchantement du monde…
    Toute préconception mise à part, j’attends avec intérêt les conclusions d’Horizon Research.

  22. mahaut le 24 Fév 2013 à 22:46 22

    @ Cogitons le 08 sept 2011 à 18:07

    « Ce qui est frappant, c’est que ça se passe toujours d’en haut. Et pourquoi pas d’en bas? D’en dessous? De l’intérieur du plancher… avec sortie par le sous-sol?
    La « conscience sans corps » serait-elle soumise à une force gravitationnelle ascendante? Ou existe-t-il des cas de décorporation par dessous (je plaisante un peu, mais la question est conceptuellement intrigante, quelle que soit l’explication ultime de ce phénomène)?
    Cela me rappelle un peu la prière levée les yeux au ciel, vers un « Dieu » qui n’est probablement pas « là-haut »… »

    Je comprends que c’est un phénomène dont l’occurrence est plutôt rare, qu’une personne lambda ne sait pas produire expérimentalement et dont l’apparition « spontanée » ne peut être prédite : effectivement on ne peut pas étudier à fond un phénomène qui ne se produit pas quand on est prêt à l’étudier. Et pourtant certains s’y sont lancés. (voir ci-après)

    J’ai tenté à nouveau de préciser les conditions de ma sortie hors du corps…. pour vous répondre Cogitons : j’ai fait la supposition de l’électromagnétisme en rapport à mon sens, probablement avec une interface entre notre monde matériel, dit sous lumineux et un autre monde dit superlumineux.

    Je rappelle que je ne suis pas une personne isolée à avoir vécu cette aventure. Au cours de ma vie, j’ai rencontré quelques personnes qui ont aussi expérimenté cette sortie hors de leur corps : à l’occasion de séances de yoga, après avoir fait de la relaxation.

    Ou d’autres en répétant des mantras, donc certains types de sons….

    Robert Morris, qui a créé l’Institut Monroe aux USA ( et où il y a même des stages de sorties hors du corps actuellement) a développé une méthode à l’aide des sons binauraux qu’il a découvert

    Voilà un lien où Robert Monroë raconte sa première sortie de corps, qui l’a motivé par la suite à créer son institut.

    Robert A. Monroe – Sorties du Corps – 1/4 http://www.dailymotion.com/video/xe5h9u_robert-a-monroe-sorties-du-corps-et_news#.USplhmewR9p

    Les sorties hors du corps posent questions aux sceptiques, il existe des personnes dans le monde occidentale qui s’y sont consacrées…..

  23. Cogitons le 25 Fév 2013 à 16:04 23

    Chère Mahaut,
    La question n’est pas tant la réalité subjective du vécu, que la réalité objective qui la sous-tend (je ne mets en cause ni votre sincérité, ni votre vécu).
    Est-ce par une sortie « astrale », en observant de loin notre planète, que l’on a compris que la terre est une sphère (enfin, à peu près) ? Non. Pourquoi ?
    A propos, très belle illustration par Carl Sagan de l’ingéniosité humaine, enfin, d’Eratosthène, et de la beauté de la méthode scientifique :
    http://www.youtube.com/watch?v=G8cbIWMv0rI
    Aucun texte religieux, biblique ou autre, ne contient, à ma connaissance, de révélation d’avant garde sur ce qu’est vraiment le monde physique. Point de découverte, encore moins vérifiable ou vérifiée – ce serait d’ailleurs plutôt l’inverse, mais ce n’est pas le sujet du jour – Pourquoi ?
    « Les sorties hors du corps posent questions aux sceptiques »
    Résolument. Donc, le travail effectué par « Horizon Research » est digne de respect, voire d’admiration, puisque tout en s’appuyant sur la méthode scientifique, il va tout de même à contre-courant et doit certainement se heurter à la lourdeur dogmatique inhérente à tout système de pensée ou groupe d’individus inscrits dans un paradigme et partageant une vision du monde.
    Mais c’est cela, la beauté de la méthode scientifique. Elle est indépendante. Elle n’a que faire des croyances, des hiérarchies du moment, ou des personnes. Elle a balayé et elle balayera encore l’ordre établi et finit en général par triompher des dogmes et des autorités, même les plus tenaces.
    On ne peut malheureusement pas en dire autant de la « méthode religieuse ».
    Quant au scépticisme, il n’est pas l’antonyme de l’honnêteté intellectuelle.

  24. kbld le 25 Fév 2013 à 21:49 24

    @Cogitons

    Je précise d’emblée que cet avis n’était pas l’essentiel de mon message, que c’est un thème sur lequel je pourrais vous répondre sur des pages (réellement) mais qui est assez hors sujet. Mes propos resteront donc généraux.
    De plus, je n’entendais pas relater une réalité objective mais mon humble avis, même si je persiste et signe dans celui-ci. Vos questions portent sur la question du mieux, ce qui est très subjectif. Je me doutais bien de votre réaction par rapport à cet avis. Je ne compte pas vous convaincre et je ne pense pas répondre d’avantage sur ce sujet. J’étaye seulement mon propos.
    Enfin, je ne dis pas que nous sommes moins bien lotis qu’avant, je dis que nous ne le sommes pas forcément mieux. Je ne tente pas de mettre de hiérarchie mais relativise en cassant justement une hiérarchie entre les lieux et les époques. Cette vision évolutive de l’histoire a été longtemps présente dans le milieu scientifique français, en France jusque dans les années 30, mais est totalement remise à plat dans le monde universitaire actuel, même si dans les autres milieux, évidemment, nous sommes les meilleurs.
    A tout ce que j’écris, vous pourrez trouver un pendant, mais c’est justement mon propos : à comparer en terme de mieux les temps et les lieux, on peut toujours trouver un pendant de chaque coté.

    Si cette relativisation est vraie de manière générale, je parlais pour ma part des civilisations très anciennes : les chinoises, perses, indiennes, et tant d’autres dont nous avons perdus les traces.
    Objectivement, nous savons très peu de choses de ce qu’il se passait il y a plus de quelques millénaires. Tout ce que nous avons est en partie les vestiges de ces civilisations. Je pense qu’il faut donc être prudent sur ce que nous disons.

    Pour ce qui est l’espérance de vie et de la mortalité infantile, qu’en savez-vous ? Après, nous n’avons pas pour cela de preuve contraire, mais en admettant votre assertion, placer la longévité comme critère du mieux est totalement arbitraire. Je préfère vivre mieux et moins longtemps. Pour la mortalité infantile, on faisait tout simplement plus d’enfants, les âmes repartent et reviennent…
    Moi, je vois qu’à l’heure actuelle, la longévité la plus grande est japonaise, et ceci est dû à leur hygiène traditionnelle. Que la médecine traditionnelle chinoise, vieille de plus de 5 000 ans, soigne aujourd’hui des choses que la médecine moderne ne fait pas, alors que nous n’avons que des miettes de se qui se faisait à ces époques.
    Tous les exemples matériels que vous donnez sont criants. Je dois sélectionner. En 2012, 1,8 milliards de personnes sont en mal-nutrition ou en sous-nutrition. Et il n’y a pas à faire de division « nous développés » eux non, car toutes les lacs asséchés, les pollutions, etc. c’est de notre fait, et c’est le Tiers-monde qui subit. Même nous qui mangeons, que mangeons-nous ? En France, nous avons peut-être les meilleurs produits au monde, et pourtant.. La comparaison avec ce qu’il pouvait se passer il y a quelques milliers d’années est évidente.
    Peut-être qu’aujourd’hui, nous ne mourrons plus d’un rhume, mais la nature s’est vengée de la médecine qui a voulu surpasser ses lois. Pour une maladie traitée, combien d’horribles se créent ? Non, le sida n’existait pas avant.

    Après vous débouchez sur le droit, on va dire que je connais un peu. Et là encore, il est très difficile de choisit parmi vos thèmes ! Il est presque impossible que vous ayez réfléchi à ceux-ci…
    Vous avez l’impression que le XXème siècle a été celui des droits de l’Homme vous ? Il ne suffit pas de les proclamer pour qu’ils soient effectifs. C’est tout de même LE siècle de l’horreur au niveau humain. Pendant que nous écrivons, la France asservit encore l’Afrique et les États-Unis une bonne partie du monde. C’est grâce à la science moderne que la Shoah a été possible. Alors qu’au 6ème siècle av. n-è, Cyrus le Grand proclamait une liste complète de droits fondamentaux qu’il a fait appliqué, libérant par exemple les Juifs de l’esclavage et leur offrant une grande opulence.
    Saviez-vous qu’au deuxième millénaire avant notre ère, il y avait en Mésopotamie une très forte alphabétisation ? Saviez-vous que la lettre de change (instrument commercial) existait déjà au XIXème siècle av. n-è dans le cadre d’un droit des sociétés mésopotamien très développé ?
    Et de toute façon, peut-être que nous connaissons plus de choses matérielles, mais connaissons-nous pour autant l’essentiel ? Ce n’est pas parce qu’on ne sait pas lire qu’on ne peut pas comprendre la vie, beaucoup mieux que vous et moi. Nous sommes tellement noyés sous les pseudo-connaissances que nous ne connaissons plus rien.
    Vous croyez qu’avec le formatage intellectuel ambiant, qui commence dès la primaire, nous avons vraiment une liberté de conscience ? Cette manière de raisonner (nous, les plus évolués) le montre. Excusez-moi, mais ce que vous écrivez me semble une suite de préjugés sur le monde ancien, et pas du tout une réflexion émanant d’une réelle connaissance. Sans aller si loin, dire qu’en France on est libre, quand on voit la liberté dont jouissent les états-uniens, est une bêtise.

    Vous parlez d’accès au droit, mais savez-vous de quoi vous parlez ? Notre concept de droit est principalement héritée de Rome : c’est peut-être le plus adapté à nous mais pas forcément le meilleur. Je pense que les temps où, par exemple en Chine (où ces pratiques sont encore très présentes mais forcément différemment) mais aussi ailleurs, les conflits se réglaient au sein des familles sur la base de l’équité et de l’arbitrage n’ont rien à nous envier.
    D’ailleurs, rien que le fait de croire tout connaître est un signe très claire de cette modernité qui ne sait même pas qu’elle ne sait rien.

    Au final, la planète qui a tenu pendant tant d’années est aujourd’hui détruite à petit feu par la modernité. La modernité qui permet à un très petit nombre de personnes de dominer /matériellement/ tous les autres. C’est de son fait qu’il y a des exodes massifs dans le monde, que par exemple en Asie les gens s’entassent dans les usines n’ayant plus de terres cultivables (pour notre plus grand bien, car nous pouvons avoir nos ordinateurs pour peu chers bien sûr). Je n’ai pas l’impression que nous vivons mieux non. Il y a des gens avec des modes de vie très simples mais qui sont beaucoup plus heureux que la plupart des gens que nous rencontrons tous les jours. Notre époque souffre très clairement d’un très grand mal-être, le taux de suicides, acte contre-nature par excellence, en plus par immolation ou autres, en est un des multiples signes.
    De plus, vous ne pouvez pas juger avec vos lunettes et vos concepts des civilisations anciennes. Que savez-vous d’elles ? On ne peut prendre des mots et leur donner comme sens celui qu’ils auraient actuellement. C’est avec leur mots et leurs concepts que les civilisations anciennes comprenaient le monde et s’organisaient, et nous, avec notre infime connaissance de ce qu’elles étaient, nous nous permettrions de les juger ? Ce n’est ni raisonnable, ni scientifique, justement.

    Pour ce qui est des révélations d’avant-garde de textes religieux, je vous conseille le livre « La Bible, le Coran et le science » de Maurice Bucaille.

  25. adissam le 26 Fév 2013 à 5:14 25

    Il y a une interview récente d’un des investigateur de l’étude à laquelle vous faites référence (AWARE study).

    Voir émission Fresh Air sur NPR (21 Feb) – Dr. Sam Parnia

    Plusieurs points sont abordés, notamment :
    – qu’il s’agit d’expériences que l’on peut qualifier d’ « après-mort »
    – plusieurs approches parmi les scientifiques actuellement (plutôt selon Aristote ou bien
    plutôt proche de celle de Platon) – vers la fin de l’émission
    – grandes difficultés de l’étude en cours (plate-formes pas toujours dans les chambres où a lieu l’expérience d’ « après-mort », faible occurrence 1% de 15%, d’où le nombre importants d’hôpitaux nécessaires,…)

    Point intéressant:
    – vu le nombre de commentaires laissés après l’émission et en comparaison aux autres interviews, on voit que ces sujet intéressent : la conscience, l’âme, la mort, quelquechose après la mort,…

  26. Cogitons le 26 Fév 2013 à 14:04 26

    @kbld
    – « Objectivement, nous savons très peu de choses de ce qu’il se passait il y a plus de quelques millénaires. »
    Si nous ne savons rien de ces civilisations, de quoi parlons nous ? Pourquoi même en avoir fait mention ? C’était précisément là dessus que je vous interrogeais. Je faisais, pour ma part, référence aux civilisations dont nous savons quelque chose. Sinon on peut tout dire et n’importe quoi.
    – « Pour la mortalité infantile, on faisait tout simplement plus d’enfants, les âmes repartent et reviennent… »
    Bingo. Avec de tels conceptions maniées de la sorte, tout devient justifiable. Pangloss. La famine c’est très bien aussi, ça fait circuler les âmes. La guerre, idem. Je me demande au fond pourquoi l’Homme s’escrime à tenter d’améliorer son sort. Le pauvre, s’il savait comme il perd son temps ! La prochaine fois que je vois mon médecin, comme je vais me moquer de lui, qui non content de s’être astreint à des années d’études, se fait en plus du souci pour ses patients !

    Au fond, je vous le concède, c’était forcément mieux avant, cet eden disparu dont nous ne savons rien.

  27. kbld le 27 Fév 2013 à 0:26 27

    @Cogitons

    Sur les civilisations vraiment perdues, nous avons quelques traces éphémères qui sont des indices. Mais, effectivement, lorsqu’on ne sait pas, on n’émet pas de jugement catégorique du style « ça n’a jamais été mieux que maintenant et chez moi ». Par ailleurs, nous avons pour le reste une multitude de faits positifs (plus que des indices), dont je vous ai donné une infime partie.

    Je pensais avoir effacé l’autre phrase car je savais que de tout mon texte vous alliez vous arrêter sur ce point : erreur de manipulation. Car j’étais au final d’accord que /sur ce point précis/ et en imaginant que dans ces civilisations il y avait partout une forte mortalité infantile, ce qui est plausible, c’est mieux maintenant. Et il y en a d’autres /points précis/ où c’est comme cela, je ne l’ai jamais nié. Je dis seulement, dans un esprit universitaire, qu’il faut faire preuve de modestie et voir (en s’appuyant sur des connaissances et études sérieuses) que les faits qui cassent par ailleurs cette hiérarchie généralisée des temps et des lieux sont très nombreux. D’ailleurs, cette vanité a toujours abouti à du négatif, le XXème siècle, chantre de ces hiérarchies, en est le témoin.

    Mais encore une fois, nous dérivons : l’article traite des rapports entre science et existence de l’au-delà, suite à mon message n°5 sur l’absence de preuve de cette existence, A. (n°18/19) a plus expliqué cette idée, j’ai alors parlé dans le n°20 des rapports entre absence de preuve scientifique et comportement individuel entre temps et des limites de la science moderne. Suite à mon incise dans ce long n°20, nous voilà à se demander si nous sommes les plus avancés dans l’Histoire. J’ai répondu de manière concise car c’est un thème récurrent dans vos propos, mais nous sommes tout de même assez loin de l’article original…

  28. Cogitons le 27 Fév 2013 à 14:26 28

    @kbld,
    Arrêtons-nous un instant pour apprécier le simple fait que, bien nourris, logés, chauffés protégés, éduqués (vaguement), propres, soignés, nous soyons en mesure d’argumenter, à distance, du confort de notre canapé, en liberté, quels que soient notre genre, notre race, notre religion, et d’où que nous nous trouvions sur cette planète.
    Pfffff ! Pas de quoi fouetter un chat !
    Sommes-nous donc ces enfants gâtés et sans mémoire, fiers comme des soleils mais sans l’ombre d’une gratitude pour les efforts, les sacrifices, l’ingéniosité de nos prédécesseurs au cours des millénaires, ni d’ailleurs de nos contemporains ?
    Point de jugement moral ni de culpabilisation, pourtant, car nous sommes ainsi faits : amnésiques et égocentrés, si bien qu’il faut faire un effort conscient pour vaguement se souvenir, mettre les choses en perspective, et ressentir quelque chose comme un « merci ».
    Au pif, une pensée particulière pour l’ingénieur William Lindley, spécialiste en son temps des égouts.
    Car nous aimons à parler du ciel et de l’après-vie, mais où en serions-nous sans nos chers égouts ?

  29. mahaut le 02 Mar 2013 à 12:02 29

    @ Cogitons

    Merci de m’avoir lu avec votre filtre. J’ai parlé de sorties hors du corps, il y a celles en hôpitaux et les autres. Les sorties de corps et les EMI semblent un même état avec lequel « on peut tenter de faire des expériences » ? Un témoignage directe pouvait intéresser.. ??? Excusez-moi !

    Voici un lien de plus où les sorties hors du corps et les EMI sont reconnues : Aux frontières de la conscience http://www.rts.ch/video/emissions/36-9/4600583-aux-frontieres-de-la-conscience.html

    Depuis 1999, le centre Noésis http://www.noesis.ch/ est un lieu de recherches et qui s’est aussi constitué comme lieu d’accueil, d’écoute et d’échange où les personnes ayant vécu une NDE ou une expérience liée à un état de conscience modifié peuvent venir partager leur vécu en toute confiance, « sans crainte d’être jugées »….

    En alléguant « ma sincérité », c’est une vraie couche que vous avez rajoutée au sujet ! Cherchiez-vous à me culpabiliser ? « Culpabiliser l’autre, un art ? » Comment avons-nous appris à culpabiliser ? Et avec quelles techniques ? Comment utilisons-nous la culpabilisation, voilà un vrai sujet sur une question collatérale qui a du sel ! Et comme ça on coupe court à de vraies questions.

    Toutefois mettre en regard la méthodologie d’Erastosthène et le vol astral qui pourrait démontrer ou non la rotondité de la terre, mon cher Cogitions votre ironie pourrait blesser ?

    – En fait, qu’est-ce qu’il y a de commun entre la géométrie descriptive : méthode de représentation et de résolution graphiques de problèmes de géométrie dans l’espace et la potentialité d’un être humain ?

    – Qu’est-ce qu’il y a de commun entre « l’esprit d’à propos » d’Eratostène et votre démonstration de savoir, tirée du catéchisme scientiste, excusez-moi de vous lire aussi crûment ?

    J’avais évoqué le monde sous-lumineux et superlumineux du Dr Prof Régis Dutheil, pour essayer de comprendre notre bidimensionnalité à l’intérieur de ces 2 mondes, et de notre position dans ce présent à l’interface de ces 2 mondes.

    Nous avons un « corps électrique » et parler d’électromagnétisme a certainement du sens.

    Les ouvrages signalés traitent de l’hypothèse de l’existence d’une matière superlumineuse, intangible dans les conditions normales et se déplaçant à une vitesse supérieure à celle de la lumière.

    Le Dr Prof Régis Dutheil a entrepris une quête d’éléments historiques, philosophiques, religieux, médicaux et même ésotériques en faveur de l’immortalité et va jusqu’à affirmer que « la connaissance (non pas l’érudition mais la connaissance ésotérique) constitue le véritable moyen d’accès à l’univers superlumineux »……..

    Le chapitre sur les NDE est enrichi par des éléments du Dr. Melvin Morse, qui a démontré qu’une excitation électrique de la scissure de Sylvius, zone du cerveau située au-dessus de l’oreille droite, détermine les sorties hors du corps. J’avais pensé ne pas recevoir autant d’horions… !

    Mais examiner le cas d’Eratostène : fort de ses connaissances en astronomie, géographie, et mathématique, nommé à la tête de la bibliothèque d’Alexandrie, ( renfermant l’ensemble du savoir universel de l’époque : 400 000 volumes à la création ! ) qui a mis au point une méthode de géométrie pour estimer la circonférence de la Terre. Il faut absolument parler de « son esprit d’à propos », « de présence d’esprit »…. que nous devrions tous pouvoir posséder en commun, plutôt que la récitation de bréviaire asséné, qui nous formate.

    Je vais me permettre de développer, pour moi, il y a là un vrai piège pour l’intelligence, si on y regarde bien, il faut discerner, ne pas tomber dans les pièges des idoles !!

  30. Cogitons le 07 Mar 2013 à 20:30 30

    @mahaut
    Le catéchisme scientiste, comme vous dites, a l’avantage de ne pas s’appuyer sur des mythes d’un autre âge. Rendez-lui grâce, plutôt, pour tout ce qu’il fait pour vous au quotidien.
    Et c’est ce catéchisme et sa méthode, donc, si remarquablement illustrée par Eratostène, et usitée actuellement par « Horizon Research », qui permettront, demain comme hier, de trier le bon grain de l’ivraie, ou plutôt, le mythe du vrai.
    Frère Cogitons.

  31. mahaut le 10 Mar 2013 à 21:03 31

    @ Cogitons

    Vous campez les irréductibles ! il faut beaucoup de « superbe » (dans le sens classique) pour dédaigner les mythes et proclamer ainsi leur obsoléité.

    Croyez-vous que le monde changera, en proclamant la valeur « d’une science pure ». La science est prométhéenne, car ce sont les hommes qui sont prométhéens. Et croire pour : « Le catéchisme scientiste » « Rendez-lui grâce, plutôt, pour tout ce qu’il fait pour vous au quotidien ».

    Je ne suis pas aussi sûre qu’au quotidien, on ne nous fasse que du bien !! « Notre bonne Dame nature » est défigurée et souillée. Nous allons tous mourir empoisonnés par la nourriture industrielle, lieu, où la science prométhéenne à la solde du capital ne nous rend vraiment pas service. Non pas merci pour ces temps que nous vivons où on ne peut plus accorder de confiance aux produits de première nécessité etc, dont nous avons besoin….

    Comme, c’est à partir d’une rubrique consacrée aux NDE, que nous échangeons sur ces points, il faut peut-être prendre ça comme un signe de changement des temps.

    Quand les être humains se rendront compte qu’on ne peut rien faire en vain, avec la crainte de cet autre monde où la valeur de leurs actes sera sanctionnée, la science pourra peut-être alors guider sur un bon chemin….

    Quant au « MYTHE » c’est un récit explicatif du monde, à l’origine par les civilisations orales, partagée par les sociétés, et se rapportant à des éléments concrets exprimés symboliquement pour amener à un sens profond. C’est une imagerie anthropologique dont l’humain a besoin pour penser le monde…. dans ces univers que nous habitons et où il y a tant d’échos,…  parce qu’il y a tant de mystères… !

    Vous employez le mot « MYTHE » en terme de dévalorisation ! Toutes les sociétés humaines secrètent des mythologies. Et justement, pour ce qu’il en est de la nourriture, cela a bien été « un mythe » de nous faire croire, que la production intensive allait être le moyen pour l’homme de soulager l’humanité de la faim !!

    En chassant le  « MYTHE », vous abolissez la poésie. Le monde se retrouve bien vide et Dieu du coup « en est mort » ! Le  MYTHE n’est pas un conte ni une légende, voire du « roman » que vous semblez l’apprécier au sujet d’Eratosthène. J’oserai même dire « folklore », car il y a bien tout un folklore introduit dans les récits écrits de notre temps pour raconter « la saga d’Eratosthène » .

    En fait, ne serait-ce pas avancer masqué sous « une idée politique » : une imagerie de propagande…

    Alors pourquoi me le dire ? à moi, c’est sans risque ! Soutenez le directement à Eratosthènes., il écrivit par exemple « Catastérismes »
    http://remacle.org/bloodwolf/erudits/eratosthene/constellations.htm

    Où je n’y vois que  » limites à ne pas franchir », sinon c’est le risque d’entrer dans la violence ! Ces textes me semblent résulter de démarches expérimentales, de « démarches totales » de l’être humain. Vous, vous n’alléguez que « le mesurable et l’observable ». Il y a les universaux de la matière comme il y a les universaux spirituels !

    Erastosthène est devant vous : expliquez lui que sa tête est vide ou et encombrée de fausses choses !!

    Allez top départ ! Allez-y l’exercice est piquant

    Allez, il m’apparaît meilleur de s’employer à se connaître soi-même !…

    Revenez me raconter la fin de ce voyage !!!

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