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Un médecin pas comme les autres (2ème partie)

La conscience peut-elle continuer à vivre, à sentir, à percevoir, chez une personne déclarée en état de mort cérébrale ? Médecin anesthésiste réanimateur, Jean-Jacques Charbonier en est convaincu depuis qu’un incident dont il a été témoin au cours d’un stage au SAMU lui a révélé le phénomène des expériences de mort imminente. Les cas qu’il a recueillis et présentés dans ses livres se comptent par centaines. Dans cet entretien vidéo dont la première partie peut être visionnée ici, ce médecin pas comme les autres évoque les raisons qui nous retiennent d’envisager rationnellement le fait que la conscience ne soit pas une simple sécrétion du cerveau ; il décrit l’impact de ses recherches sur ses convictions intimes touchant la mort et l’au-delà, sur sa relation à la vie et aux autres, sur la signification de la spiritualité. Du Dr. Jean-Jacques Charbonier, on pourra lire : Les Preuves scientifiques d’une Vie après la vie (2008), La Médecine face à l’au-delà (2010), et plus récemment, Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà (2012).

Voir la première partie de l’entretien: Un médecin pas comme les autres (1ère partie)


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11 commentaires

  1. Wilhelm le 08 Avr 2013 à 22:32 1

    Quelle belle respiration par rapport à ce monde matérialiste qui nous est apportée là…
    Amour, Spiritualité et Autre Monde, c’est de l’oxygène que l’on respire en écoutant ce témoignage !!

  2. kbld le 10 Avr 2013 à 18:37 2

    J’aime bien lorsqu’il dit qu’on ne peut pas dire : « ça n’existe pas, Pamela Reynolds elle n’a jamais existé, cette opération n’a jamais existé ! » 😀
    Je trouve encore une fois le mot « preuve » et ses extrapolations exagérées, mais je comprends son attitude ahurie face au dogmatisme des confrères auxquels il a dû être confronté… Parfois, on est simplement ahuri face aux possibilités de distorsions intellectuelles de certains… Je comprends son cri qui revient à : « ça existe bien ! Il faudra bien un jour le prendre en compte ! Vous pouvez vous inventer un monde imaginaire, mais il restera imaginaire, Pamela Reynolds est réelle elle… » Cela doit être spécialement déstabilisant d’avoir l’impression d’être le seul ou presque à ne pas avoir déménagé sur une autre planète. Est-ce un rêve ?

  3. KLR le 10 Avr 2013 à 21:15 3

    Magnifique ! On sent vraiment une authenticité dans les propos de Dr Charbonnier. Il émane de lui une sorte de bonheur communicatif lié à sa foi.
    j’ai apprécié l’image du poste de télévision dont le programme continue…
    L’évocation des 2 sortes de consciences (analytique et intuitive) est très intéressante et j’aurais aimé qu’il développe ce concept.

  4. kbld le 11 Avr 2013 à 10:06 4

    @KLR

    Je ne veux pas faire les rabats-joie, mais il me semble utile de rappeler que, tout de même, le cerveau a indéniablement un effet sur la pensée. Il y a pour le coup des preuves scientifiques à cela, et c’est ce que je comprends du schéma du Moi selon la spiritualité naturelle. Je veux dire que l’image du poste de télévision qui retransmet le programme passivement est très approximatif.

    Il faut comprendre que notre vision binaire du Soi (corps-âme) n’est que le fruit du Concile de Constantinople de 869 qui a mis fin à l’opinion la plus répandue et la plus juste à mon sens. C’est un donné que l’on ne questionne plus, mais ce n’est que le fruit de la décision d’une assemblée d’évêques il y a plus d’un millénaire.
    Par exemple, le Soi se divisait en trois grandes parties (corps, âme, esprit) pour les philosophes grecs (hylé, psyché, pneuma) et les théosophes iraniens (jesm, nafs, ruh), dans le cadre de la philosophie gréco-islamique (v. Henry Corbin, En Islam Iranien, tome IV, p. 116).
    Dans notre vocabulaire, « âme » a remplacé ce qui est désigné par le mot « esprit » dans le triptyque. Mais entre cette « pure conscience » et le corps, il y a une interface, une psyché, qui pourrait vraisemblablement avoir un lien avec le cerveau, qui est donc loin d’être passif.

    Il me semble donc qu’entre les deux positions extrêmes sur la pensée (entre « la pensée est la production du cerveau » et « la pensée est la production de l’âme), un juste milieu est possible.
    Nous parlons de la pensée, quelque chose de très compliqué, ces deux positions ne peuvent être que trop simplistes, mais leur antagonisme est nécessaire dans un premier temps pour qu’un juste milieu émerge ensuite. C’est de l’opposition harmonieuse des contraires que naît la perception de la vérité.
    Encore une fois, âme pris au sens d’esprit. Quand aux rapports entre le cerveau physique (dont on ne connait presque rien du fonctionnement) et la psyché, aucune référence ne me vient à l’esprit pour y répondre. On peut espérer qu’une fois la phase de déni de l’existence « d’autre chose » par les chercheurs passée, des recherches sérieuses pourront enfin commencer pour vraiment essayer de comprendre le fonctionnement de ce système, dont beaucoup de mystères semblent avoir à être percés.

  5. julien pochette le 27 Avr 2013 à 6:23 5

    Charbonier défini la conscience comme composée de deux éléments : la conscience analytique et la conscience intuitive. Selon sa définition la conscience analytique reliée à nos cinq sens nous permet de nous situer dans le temps et dans l’espace et de raisonner tandis que la conscience intuitive serait une matérialisation dans le cerveau d’un champs de conscience universelle composé de consciences ayant existé sur cette planète et venant de l’au-delà.

    Comment démontre-t-il cette conscience intuitive ? Selon lui, cette conscience intuitive se manifeste par la capacité de prendre connaissance d’informations alors que le cerveau est inactif ou par la mémorisation structurée de souvenir (l’EMI) se produisant alors que le cerveau est soit inactif soit ayant une activité fortement réduite. On ne pourrait alors expliquer cette hyperconscience que par la prise en compte de la conscience intuitive.

    Mais cette hyperconscience est elle véridique ? Charbonier utilise le cas Reynolds pour le démontrer. Cependant, en le faisant, il situe artificiellement durant la période d’inactivité corticale des faits qui se produisent en réalité avant le refroidissement du corps alors que le cerveau est encore conscient. De plus, les évènements physiologiques qui sont à la base des EMI ne se concentrent pas durant la phase d’inactivité cortical. Certains se produisent avant et installent l’EMI, d’autres se situent durant la phase de ralentissement métabolique du cerveau causé par l’arrêt cardiaque, en particulier la revue de vie, et enfin d’autres encore se situent après la reprise du rythme cardiaque comme la vision de la lumière ou le sentiment d’amour absolut. L’impression d’hyper-réalité est dû à l’état chaotique du métabolisme cérébrale, certaines voies métaboliques sont hyper-excitées d’autres inhibées.

    On constate donc que cette notion de conscience intuitive est définie par rapport à un rejet de connaissances bien établies afin d’apporté du crédit à un concept très lucratif au sein d’une communauté avide d’ésotérisme.

  6. ls le 27 Avr 2013 à 18:22 6

    @julien pochette

    Le fait même qu’il y ait tant de débats dans la communauté scientifique autour de ces questions montre que ces connaissances ne sont justement pas « bien établies ».

    L’hypothèse actuelle est que le cerveau produit notre conscience et qu’à la mort tout s’éteindrait.
    Or les travaux de recherche sur les NDE (Greyson, Long, Parnia, Van Lommel, Ring,…) tendent à montrer que cette hypothèse est restrictive et ne peut expliquer ces expériences (voir également les cas de médecins et neuroscientifiques qui ont vécu une NDE).

    Par exemple, comment expliquer le changement positif produit par une NDE et cela quelque soit les croyances des personnes (croyants ou non-croyants) ?

    J’ai moi-même rencontré des patients ayant vécu une telle expérience. Je peux vous dire que cela marque aussi celui qui écoute.

    Je suis toutefois d’accord qu’il peut y avoir des abus et c’est peut-être justement pour cela qu’il serait nécessaire d’avoir plus de recherches scientifiques sur ces questions.

  7. Kiwi le 29 Avr 2013 à 23:40 7

    Le docteur Charbonier est à 100% dans la vérité: il y a bien une vie après la mort et on y est formidablement heureux. En juin 2012, mon fils de 29 ans s’est donné la mort. Trois mois après, il m’a donné, ainsi qu’à plusieurs membres de ma famille, des signes de sa présence et de son bonheur. Lui qui était très malheureux et introverti nous est apparu rayonnant et épanoui. Il était accompagné de deux amis décédés il y a quelques années. Depuis, je suis apaisée, même si son départ m’a enlevé un morceau de moi-même et qu’il m’arrive encore souvent de pleurer.

  8. kbld le 30 Avr 2013 à 14:40 8

    @Kiwi

    Merci pour ce témoignage très touchant.
    Une chose m’intrigue. Il parait conforme à la raison et aux dires de sagesse que si nous sommes sur Terre, c’est pour une raison, et donc que nous ne tirons rien à rejoindre ce « monde meilleur » plus tôt sans que Dieu l’ait décidé ainsi. Pourtant, vous dites que votre fils se porte très bien. Il y a dû avoir quelque chose en lui qui a attiré le regard divin…
    Vous a-t-il fait part de ce qu’il pense de son acte de là où il est ? Et de l’influence que cela a maintenant sur sa vie là-bas, ou que cela a eu dans un premier temps ?
    Merci bien.

  9. Kiwi le 02 Mai 2013 à 18:59 9

    Mon fils ne nous a pas parlé. Il nous est apparu en rêve, à ma belle-fille, mon beau-fils et moi. Il était transformé, illuminé par un tel sourire, lui qui souriait peu et ne riait jamais, que l’on s’est dit qu’il était très heureux là où il était. Il faut savoir que notre fils parlait très peu et ne montrait jamais ses sentiments. Aucun copain ni copine, pas de vie sociale. Il en souffrait terriblement, au point de dire « Moi, je ne vis pas. » ou encore: »A l’intérieur de moi, je hurle! ». Alors, sa transformation ne peut qu’être le signe qu’il a enfin trouvé le bonheur dans l’au-delà. Il s’est encore manifesté en déplaçant un objet dans ma chambre, en faisant sonner mon réveil au milieu de la nuit ou en le retournant. Il est donc bien là, vivant mais invisible à nos yeux.

  10. MH le 11 Sep 2013 à 19:17 10

    @Kiwi
    Merci pour ce témoignage…
    Mais je m’interroge sur la présence de votre fils (de son âme, bien entendu): comment se fait-il qu’il « reste » auprès de vous, alors que j’imagine qu’il (son âme) devrait être « ailleurs »? A votre avis, reste-t-il (son âme reste-t-elle) près de vous pour vous rassurer?
    Je suis intimement persuadée qu’on se trouvera mieux une fois mort (!) mais je ne pense pas qu’on « arrange les choses » en se donnant la mort, non?
    Ma cousine s’est suicidée il y a deux ans à peine, et je me pose beaucoup de questions sur le devenir de son âme…

  11. kbld le 28 Jan 2014 à 20:06 11

    Au sujet de l’impact très important du cerveau sur la « conscience » (avec toute l’ambigüité que contient ce mot, même une fois l’idée de conscience morale exclue), je vous invite à regarder cette excellente vidéo : Becoming Conscient: The Science of Mindfulness (http://youtu.be/5TeWvf-nfpA).
    Le cerveau est une création extraordinaire dont on sent bien qu’il nous reste beaucoup de choses à découvrir. Si l’expérience d’Eben Alexander (voir article sur ce site) montre qu’il ne produit pas la conscience, il a bien un grand rôle à jouer dans celle-ci, rôle dont ne connaissons presque rien à ce que l’on voit. J’ai hâte que des recherches sérieuses (c’est-à-dire ouvertes à l’idée d’une âme produisant la conscience) avancent et nous renseignent un peu plus sur ce champ de savoir totalement ignoré, ou presque, à l’heure actuelle.

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