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Un autre corps pour mon âme (extrait)

Par , le 12 Oct. 2008, dans la catégorie Lectures - Imprimer ce document Imprimer
Un autre corps pour mon âme, Michael Newton

« La mort vous effraie-t-elle ? Vous demandez-vous ce qui vous arrivera après l’instant fatidique ? Croyez-vous réellement que votre âme retournera d’où elle vient après la mort ou pensez-vous cela uniquement parce que vous avez peur ?

Les humains sont les seules créatures terrestres à avoir conscience de la mort, et c’est un véritable paradoxe qu’ils doivent –afin de pouvoir vivre normalement- réfréner la peur qu’elle leur inspire. Malgré tout, notre instinct ne nous laisse jamais oublier cette ultime menace. Au fur et à mesure que nous vieillissons, le spectre de la mort envahit de plus en plus notre champ de conscience. Même les personnes très religieuses craignent que la mort ne marque la fin de leur existence. Elle éveille en nous la peur du néant et de la brisure de nos liens avec notre famille et nos amis. Tous les buts que nous poursuivons sur Terre semblent bien futiles face à cet instant fatidique.

Si la mort constituait la fin de tout, la vie serait dénuée de sens. Une force intérieure permet cependant aux humains de concevoir un au-delà et de se sentir reliés à un pouvoir supérieur et même à une âme immortelle. Mais si nous avons une âme, qu’advient-il d’elle après la mort ? Existe-t-il réellement, au-delà de notre univers physique, un paradis rempli d’esprits intelligents ? À quoi ressemble-t-il ? Et qu’y faisons–nous ? Existe-t-il un être suprême responsable de ce paradis ? Pour la plupart d’entre nous, ces questions, aussi anciennes que l’humanité elle-même, n’ont pas trouvé d’écho satisfaisant.

Les véritables réponses au mystère de la vie après la mort restent, pour la plupart des gens, dissimulées derrière une porte qui s’ouvre sur la spiritualité. Ce phénomène est dû à notre amnésie innée relativement à notre nature spirituelle, ce qui facilite, au niveau conscient, l’union de l’âme et du corps. Au cours des dernières années, nous avons tous entendu les nombreux témoignages de gens qui, après avoir été déclarés cliniquement morts, étaient revenus à la vie. La plupart rapportent avoir traversé un long tunnel qui débouchait sur une lumière éclairante et affirment avoir rencontré brièvement des esprits bienveillants. Toutefois, tous ces comptes-rendus relatés dans les nombreux livres portant sur la réincarnation n’ont jusqu’à maintenant donné qu’un bref aperçu de tout ce qui se passe après la mort.

Le présent livre constitue un véritable journal intime sur la vie dans l’au-delà. Il présente une série de cas qui révèlent des détails explicites sur ce qui se produit après notre vie terrestre. Vous traverserez un tunnel qui débouche sur l’au-delà et vous apprendrez ce qui arrive aux âmes avant qu’elles ne se réincarnent sur Terre.

Malgré la nature de ce livre, je suis un être profondément sceptique. Je suis un conseiller et un hypnothérapeuthe spécialisé en modification du comportement comme traitement des désordres psychologiques. Mon travail entraîne la plupart du temps une restructuration cognitive à court terme, ce qui favorise le lien entre les pensées et les émotions ainsi que l’émergence d’un comportement sain. Je travaille de concert avec mes clients, afin de dévoiler le sens profond de leurs croyances, leur fonction et les conséquences qui en découlent, car je considère qu’aucun problème psychique n’est imaginaire.

Au début de ma pratique, et compte tenu de mon approche thérapeutique plutôt traditionnelle, je résistais aux demandes des personnes qui me demandaient de les aider à se souvenir de leurs vies antérieures. Malgré le fait que je me servais de l’hypnose et des techniques de régression pour découvrir l’origine de souvenirs troublants et de traumatismes remontant à l’enfance, j’avais l’impression que toute tentative visant à remonter jusqu’aux vies antérieures n’était pas orthodoxe, pouvant même aller à l’encontre du bien-être de mes clients. La réincarnation et la métaphysique ne constituaient à mes yeux qu’une curiosité jusqu’à ce que je rencontre un jeune homme qui était venu me consulter afin que je puisse l’aider à composer avec sa souffrance.

Ce client se plaignait d’une douleur chronique au coté droit. L’un des outils de l’hypnothérapie consiste à demander à un sujet d’intensifier la douleur qu’il ressent afin de pouvoir l’atténuer et, par le fait même, d’acquérir un contrôle sur celle-ci. Au cours d’une session d’hypnothérapie, cet homme a comparé cette douleur à celle provoquée par un coup de poignard. Cherchant à découvrir l’origine de cette image, nous sommes remontés jusqu’à une vie passée du temps de la Première Guerre mondiale. Il était alors soldat en France et il avait été tué d’un coup de baïonnette au côté droit. À la suite de cette révélation, nous sommes arrivés ensemble à éliminer complètement cette douleur.

Encouragé par mes clients, j’ai commencé à les ramener un peu plus loin dans le passé, avant leur naissance. Au début, je craignais que l’intégration des besoins, des croyances et des peurs de mes sujets ne soient à l’origine de l’élaboration de faux souvenirs. J’ai toutefois rapidement constaté que ces remémorations offraient un ensemble d’expériences très crédibles et très logiques dont il ne fallait pas sous-évaluer la portée. J’ai fini par comprendre combien il est important, d’un point de vue thérapeuthique, d’établir un lien entre nos vies antérieures et celles que nous vivons aujourd’hui. »


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3 commentaires

  1. Della le 20 Oct 2008 à 15:28 1

    Ces travaux de régression ont été effectués dans le cadre d’une approche thérapeutique et l’on comprend bien l’intérêt d’une telle démarche puisqu’elle débouche sur la guérison et l’élimination d’une douleur profonde. Toutefois, je me demande s’il est intéressant d’entreprendre cette démarche de régression dans le but de mieux se connaître, de mieux déceler l’origine de certains défauts et points faibles contre lesquels on aurait beaucoup de mal à lutter. Même si ceux-ci ne relèvent pas forcément d’un problème pathologique, ils peuvent parfois s’avérer très handicapants dans le cadre d’un travail sur soi, notamment dans une optique de perfectionnement éthique. Cependant, d’un autre côté, le fait que l’on ne se souvienne plus de ses vies antérieures a certainement un sens. En effet le souvenir systématique de ces vies risquerait d’engendrer un vrai chaos social, ne serait-ce que par la résurgence de conflits passés non résolus et les rancunes qui risquent de s’ensuivre et que l’on aurait pu éviter. « Pas la peine d’en rajouter », il y a suffisamment à faire avec cette vie ! En revanche, je trouve très intéressant que de telles démarches puissent amener les gens à se poser des questions sur l’existence d’une autre dimension. Reste à éviter les charlatans et à trouver les personnes qui effectuent ce travail avec éthique et sérieux. C’est pourquoi les approches effectuées dans un cadre scientifiques comme celles décrites par Michael Newton dans ce livre paraissent plus rassurantes, sans pour autant constituer des garanties certaines. Finalement, il est donc très difficile de savoir si une régression peut nous être utile ou si elle peut s’avérer dangereuse.
    Personnellement je me pose la question depuis de nombreuses années car je suis très curieuse de découvrir cette part cachée mais qui est pourtant censée faire partie intégrante de moi. J’avoue être très tentée de mieux comprendre, via ce processus de régression, l’origine de certaines de mes réactions que je ne m’explique pas toujours. Jusqu’à présent j’ai opté pour la prudence et pour la lutte contre cette pulsion de curiosité, ce qui constitue déjà un « travail » sur soi …. à défaut d’en «savoir » plus sur moi !

  2. Mitche Jose le 02 Nov 2008 à 7:24 2

    Très intéressant, Je vais me procurer le livre afin de pouvoir participer aux échanges.

  3. MIA le 07 Nov 2008 à 6:46 3

    @della
    Je partage les démarches de pensée de votre commentaire… Voici une question qui en découle :
    Est-ce que le fait de connaître l’ « ’origine de certains défauts et points faibles contre lesquels on aurait beaucoup de mal à lutter » aide à lutter ?
    Je me le demande. Par ex. je suis jalouse de mon amie parce qu’elle fait des activités auxquelles je n’ai pas accès. En quoi remonter aux raisons pour lesquelles elle fait ces activités et moi pas, aux origines de ma jalousie vont -elles m’aider à faire diminuer ma jalousie ? Est-ce que j’y trouverai là une plus grande motivation ?

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