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Regards croisés sur Ostad Elahi

Institut de France

Affiche-JSH-2015-web

Le 26 septembre dernier, la Fondation Ostad Elahi – Éthique et solidarité humaine honorait la mémoire de celui à qui elle doit son nom et son inspiration. Vingt ans après le symposium organisé à la Sorbonne pour commémorer le centenaire de sa naissance, cette journée d’étude était motivée par la parution, pour la première fois en traduction française, d’une anthologie de son enseignement oral : Paroles de Vérité. La question posée par ces « Regards croisés sur Ostad Elahi » était de savoir quels échos son œuvre et sa pensée trouvaient aujourd’hui, dans un contexte évidemment bien différent de celui de leur première réception. Des personnalités issues de différents horizons étaient invitées à témoigner et à confronter leurs vues, en se demandant quels aspects résonnent plus particulièrement avec leur propre expérience ou contribuent à former le regard qu’elles portent sur l’homme et sur le monde. La discussion menée par Leili Anvar réunissait un aréopage aussi passionné qu’hétéroclite : une psychanalyste, un musicien, deux philosophes, un journaliste, une spécialiste de la mystique médiévale. Un auditeur attentif livre ses souvenirs et ses impressions…

➤  Pour voir ou revoir l’intégralité des discussions, rendez-vous sur le site Fondation Ostad Elahi TV.

La discussion s’annonçait intéressante au regard de la diversité des intervenants. La publication attendue de Paroles de Vérité en fournissait l’occasion naturelle. Pour bien orienter les échanges, il était important de rappeler d’abord quelle fut la trajectoire existentielle et intellectuelle d’Ostad Elahi. Elle se distingue, comme on l’a souvent répété, par le fait qu’elle parcourt à rebours le chemin habituellement tracé par les spiritualités classiques : plutôt que de s’arracher aux remous du monde pour conquérir les territoires de l’intériorité, Ostad Elahi a fait le choix d’approfondir l’élan mystique dans le sens d’une « spiritualité naturelle » en allant vers la société, c’est-à-dire en s’engageant sur le terrain critique où peut s’éprouver concrètement, au contact des autres, la vérité d’une démarche éthique. Les participants se sont accordés à reconnaître le caractère exemplaire d’une telle attitude. Il restait à voir de quelle manière ils en éprouvaient la pertinence pour eux-mêmes, selon leur perspective propre.

Anne Baudart

Anne Baudart, spécialiste de la pensée antique, a ouvert la séance par un vibrant hommage sous la forme d’un « plaidoyer pour l’universel ». Pour mieux situer la figure de sagesse incarnée par Ostad Elahi, elle a commencé par distinguer trois dimensions de l’universel : 1° l’universel religieux, illustré par l’idée d’une essentielle unité des monothéismes sous les différences de surface (idée qui consonne évidemment avec l’idée de raison spirituelle, ou « raison saine », commune à tous les hommes) ; 2° l’universel éthique, centré sur les notions de droit et d’humanité ; 3° enfin, articulé au point précédent, l’universel juridique. Cette diversité même des formes de l’universel témoigne déjà du fait qu’on a affaire ici à un universel incarné, à un universel en acte. La référence à l’Un, à laquelle s’adossent ces différents sens de l’universel, n’est jamais une unité abstraite. L’Un est une transcendance, mais une transcendance qui irradie au sein de l’immanence. Elle est la promesse d’une vie plus pleine et plus intense. On retrouve cette même exigence d’effectivité dans l’idéal de sagesse incarné par Ostad Elahi : le dire, chez lui, est toujours performatif ; un dire qui ne serait pas un faire n’aurait pas de sens. Anne Baudart s’est ensuite concentrée sur une notion particulièrement subtile, dont elle a montré qu’on pouvait la retrouver chez tous les grands mystiques, qu’il s’agisse de la tradition néo-platonicienne ou de pensées contemporaines comme celle de Simone Weil. Cette idée, c’est celle d’un « mal de Vérité », d’un désir de vérité si profond qu’il en fait mal… Sur ce point, la connivence avec la pensée grecque est particulièrement frappante : passion de l’essentiel, exhortation à la conversion, à la purification, responsabilité du mal comme du bien, et bien entendu, attention à la Source, quel que soit le nom qu’on lui donne (Principe, Origine, Un, Divin, etc.)… à condition de préciser que cette Source doit être purifiée de toute représentation anthropomorphique ou simplement intellectuelles de « Dieu »…

Cette première navigation nous avait fait traverser un riche paysage de cultures philosophiques ; c’est tout naturellement qu’elle trouvait son prolongement dans l’intermezzo offert par Renaud Garcia-Fons, le virtuose de la contrebasse, avec une composition retraçant un itinéraire spirituel et musical vers Djeyhunâbâd, le village où est né Ostad Elahi. Comme devait le dire Alain Cugno un peu plus tard, s’absorber dans la lecture de Paroles de Vérité, c’est aussi se rendre sensible à la musicalité d’une pensée…

Table ronde

La table ronde qui complétait le programme annonçait un dialogue improbable entre une médiéviste spécialiste du thème de la passion (Paule Amblard), un philosophe amateur de métaphysique et de libellules (Alain Cugno), une psychothérapeute reconnue pour ses recherches sur la fin de vie (Marie de Hennezel, l’auteure de La Mort intime), enfin un journaliste célèbre, ex-grand reporter et écrivain à ses heures (Philippe Lefait). Qu’allaient-ils bien pouvoir se dire ? Ce ne sont pas les idées qui manquaient. Il y eut une vraie discussion : des échanges de vue, et même quelques accords dissonants. Philippe Lefait était invité à parler le premier. Il a réagi dans une tonalité très personnelle, sans cacher d’ailleurs la perplexité que suscitait pour lui la lecture de certains passages de Paroles de Vérité. Après avoir rappelé la nécessité de fonder une sagesse de vie sur la temporalité longue, contre le diktat de l’immédiateté qui est l’impératif ultime de la vie moderne, il a demandé aux intervenants et au public de bien vouloir l’excuser d’avoir à quitter la table plus tôt que prévu, sans pouvoir suivre jusqu’au bout les échanges : singulier paradoxe dont il était le premier à s’amuser…

C’est Paule Amblard qui prit le relais, pour développer avec beaucoup de finesse le thème de l’élan, de la mobilisation de l’être qui transparaît dans maintes paroles d’Ostad Elahi. L’homme est en marche ; inaccompli, il a un travail à faire, et ce travail s’accomplit sous Son regard. Évoquant le contexte dans lequel s’est diffusé son enseignement oral, elle a souligné le fait qu’Ostad Elahi ne cherchait pas à inculquer des vérités, mais plutôt à inciter ses auditeurs à être eux-mêmes en chemin et à se maintenir en mouvement. Car nous sommes tous des chercheurs du divin, parfois « à notre âme défendante », selon une belle expression utilisée par Philippe Lefait.

Marie Hennezel

Marie Hennezel est revenue pour sa part sur son expérience des phases critiques de la vie : la maladie, le vieillissement, l’approche de la mort. Autant d’occasions de retournement, de reprise et de sursaut spirituel. La vie elle-même apparaît ainsi comme un long pèlerinage au cours duquel nous sommes invités à « raboter » notre ego. C’est le sens des épreuves associées aux phases critiques de la vie : chacune nous donne à sa façon l’expérience d’une diminution de l’ego qui est en même temps l’occasion de faire croître autre chose. C’est ainsi que Jung envisageait le processus d’individuation : il y a des moments privilégiés dans lesquels l’énergie habituellement mise au service du Moi – ce qu’Ostad Elahi appelle le « soi impérieux » – est reversé au bénéfice du Soi, ou si l’on préfère, de ce qu’il y a de divin en soi. Saint Paul disait, dans le même sens : l’homme extérieur tombe en ruine, mais l’homme intérieur croit chaque jour. Et Hugo : je ne vieillis pas, au contraire ; mon corps décline, mais ma pensée croît… C’est bien le sens de la vieillesse selon Marie de Hennezel : se défaire de l’ego pour devenir de plus en plus transparent. À quoi fait écho cette parole d’Ostad Elahi : « Tant qu’on n’a pas poli son cœur comme un miroir, on ne peut voir Dieu, car Dieu n’est pas séparé de nous et ce n’est pas en se tournant dans telle ou telle direction qu’on Le trouve. » (Paroles de Vérité, 231)

Lorsque le tour est venu au philosophe Alain Cugno de prendre la parole, c’est sur la dimension rationnelle de la pensée d’Ostad Elahi qu’il a tenu à insister tout d’abord : le philosophe, a-t-il expliqué, n’est pas dépaysé dans une pensée qui donne à la raison une place de choix. C’est d’un même mouvement qu’il y a chez Ostad Elahi affirmation de la foi – par-delà la croyance, toujours hypothétique – et affirmation de la raison. Il y a une fondamentale identité de la foi et de la raison, comme chez saint Jean de la Croix. Anne Baudart évoquait plus tôt des « connivences » avec la sagesse grecque : il faut reconnaître, pareillement, des affinités fortes avec certains courants de la mystique chrétienne. De quoi s’agit-il exactement ? Le terme d’universalité est peut-être encore trop abstrait selon Alain Cugno : il faudrait plutôt parler d’une « nappe phréatique » qui est le fond commun de toutes les pensées spirituelles lorsqu’on les envisage à un certain degré de profondeur. À vrai dire, les choses les plus profondes le sont dans leur singularité même ; elles sont universelles à proportion de leur singularité.

Paule Amblard et Alain Cugno

La discussion qui a suivi ce premier tour de table fût spécialement animée. Elle a tourné pour une part autour de la question de savoir comment interpréter les mots qui concluent la parole 309 de Paroles de Vérité, citée par un des intervenants : « Je vous informe que, spirituellement, vous êtes tous sous surveillance. Le moindre de vos faits et gestes est enregistré et des milliers d’yeux vous observent sans relâche. » La formule est directe ; elle peut gêner. Alain Cugno avoue sans détour qu’elle ne lui plaît pas. S’agit-il du regard de l’âme sur elle-même, comme le suppose Leili Anvar ? De l’expérience de la « présence », comme le propose Paule Amblard ? D’une marque de l’« interdépendance » universelle des êtres, selon une suggestion de Marie de Hennezel ? Ou encore, pour reprendre une expression lâchée plus tôt par Philippe Lefait, de l’expression d’une forme de « surmoi paralysant » ? La force d’une pensée se mesure à la diversité des interprétations et parfois aux divergences qu’elle suscite.

La discussion tourne à vrai dire depuis quelques minutes autour du rapport à Dieu. Comment penser cette relation, aussi fondamentale qu’ineffable ? Comment en parler ? À ce sujet, Marie de Hennezel rappelle la phrase de Maurice Zundel : « Ne parlez pas trop de Dieu, vous l’abimeriez ». Elle-même reconnaît ne pas parler volontiers de Dieu aux mourants : la mention même de ce nom pourrait les gêner. Mais si ce que « Dieu » désigne est réellement le divin, s’il est le fond de l’être, ce qu’il y a de plus intime en chacun, alors un dialogue peut s’instaurer, sans que des mots trop chargés pour ce qu’il y a à dire altèrent trop vite les intentions et finissent par abimer des liens par nature fragiles.

Bien d’autres thèmes ont été évoqués au passage, comme celui de la tonalité joyeuse et affirmative qui traverse ces Paroles de Vérité. Alain Cugno y voit la marque d’une pensée forte et saine, qui donne toute sa place à la jouissance affirmative de la vie. Il rappelle la célèbre formule de Spinoza qui clôt l’Éthique : si nous pouvons restreindre nos penchants, c’est parce que nous sommes heureux, et non l’inverse. Mangez, fortifiez votre corps ; vous n’en serez que mieux maître de vous-même. Contre une conception dévoyée de l’ascétisme, Ostad Elahi écrit : « Le vrai tour de force, c’est de fortifier sa nature tout en restant vertueux. » (Paroles de Vérité, 66)

Bernard Bourgeois

Il revenait à Bernard Bourgeois de clore ce bel échange de vues, aussi libre qu’intense. Il le fit avec éloquence, sous la forme d’une nouvelle méditation sur l’universel. Ostad Elahi, nous a-t-il expliqué, est un « sage au carré » : il est « le sage multiplié par la sage ». Il est en effet d’abord sage au sens de Socrate : figure de l’homme rentré en soi, au plus profond où il trouve l’absolu. Mais sage il l’est aussi au sens des Sept Sages, sur l’autre rive de la mer Égée : il est sage au sens du conseil des sages, qui sont des responsables politiques. Et il est vrai qu’Ostad Elahi fut sage au milieu des autres, dans l’engagement qu’impliquait son métier de juge. Être parfait en humanité, être universel, c’est parvenir à conjoindre les deux : l’intériorité et l’extériorité. Mais cela n’est justement possible, selon Bernard Bourgeois, que si l’on vise plus haut que l’universel, en direction du principe même de tout universel, c’est-à-dire de l’Un lui-même. La difficulté est que nous vivons dans un monde qui ne veut rien savoir de l’Un, qui ne connaît que l’unification, sur fond de multiplicité première. Tout doit se résoudre dans la forme de l’interaction et de l’accord entre individus, sous l’impératif de la réciprocité. Le contrat est le fondement dernier de la loi. C’est le règne du « sociétal », dont le symbole dérisoire est la « fête des voisins ». On en est donc réduit à s’« humaniser » sur la base de l’interaction, dans l’horizon de la démocratie participative. Contre cette pensée de l’unification, Bernard Bourgeois a tenu à réaffirmer un universel qui ne serait pas simplement la forme superlative du commun, mais ce dans quoi irradie l’Un. Être un homme, dans cette perspective, c’est s’unir avec le principe de l’Un, c’est-à-dire avec quelque chose de plus grand que l’homme. Heidegger disait que seul est humain celui qui affirme quelque chose de plus grand que l’homme. L’éthique de l’oubli de soi prônée par Ostad Elahi vise en réalité à laisser l’Un s’exprimer à travers soi ; c’est l’affirmation pratique de l’Un qui sauve l’homme de la dispersion. C’est sur ce finale en forme d’exhortation que s’est conclue cette après-midi polyphonique, belle illustration du fait que des paroles de vérité ne peuvent décidément être autre chose que vivantes.

Vidéos du colloque :


Fondation Ostad Elahi TV

Photo de l’Institut de France par Benh LIEU SONG. Source : wikipedia.


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9 commentaires

  1. A. le 29 Jan 2016 à 22:59 1

    — « Je vous informe que, spirituellement, vous êtes tous sous surveillance. Le moindre de vos faits et gestes est enregistré et des milliers d’yeux vous observent sans relâche. » La formule est directe ; elle peut gêner. Alain Cugno avoue sans détour qu’elle ne lui plaît pas. —

    C’est intéressant de constater cette tendance de l’être humain de dire « je n’aime pas telle idée, ou bien au contraire elle me plaît » plutôt que de se dire « est-elle vraie ? ». En ce qui me concerne j’ai pu constater que cette parole est probablement vraie car dès que je lèse des droits autour de moi, la réaction qui vise à me corriger est très rapide.

    1. Chalotte le 31 Jan 2016 à 16:53 1.1

      Cette phrase d’Ostad Elahi qui dit  » Je vous informe que,…. » me rassure énormément dans ma vie quotidienne car elle m’aide à lutter contre mon soi impérieux et dans ma prière et c’est ainsi que je ne me sens pas seule. C’est un frein à mon soi impérieux et un élan dans ma quête.

      1. Juliette le 01 Fév 2016 à 4:17 1.1.1

        Je pense qu’avoir ainsi la responsabilité d’un regard sur soi ( pourquoi ne pas penser qu’il est aussi bienveillant et aidant?) me pousse, dans la recherche du comportement le plus juste, à considérer que ce regard est une sorte de gouvernail objectif qui m’aide a redresser la barre dans le sens de la vague.

  2. A. le 29 Jan 2016 à 23:05 2

    — La vie elle-même apparaît ainsi comme un long pèlerinage au cours duquel nous sommes invités à « raboter » notre ego. —

    Et oui !! la pratique de l’éthique est parsemée d’insuccès et cela permet de raboter notre ego. Pas plus tard d’hier soir par exemple, en dépit d’avoir essayé de résister à un de mes défauts – la susceptibilité – face au refus de mon voisin de table (que je ne connaissais pas) de m’adresser la parole pendant la durée du dîner, ma susceptibilité a fini par prendre le dessus. Je me suis senti bien bas, très bas.

  3. A. le 29 Jan 2016 à 23:12 3

    — Ostad Elahi ne cherchait pas à inculquer des vérités, mais plutôt à inciter ses auditeurs à être eux-mêmes en chemin et à se maintenir en mouvement.–

    Tout à fait !! car c’est seulement en essayant de se mettre en mouvement, de mettre en pratique les vérités que l’on peut les comprendre et les saisir

  4. Wilhelm le 01 Fév 2016 à 22:31 4

    Parmi les interventions des participants, et à l’occasion d’une présentation analytique très détaillée, Anne Baudart parcourt avec précision, logique et intelligence certains des écrits d’Ostad Elahi en se référant avec justesse aux commentaires et travaux de Leili Anvar

  5. mahaut le 02 Fév 2016 à 8:40 5

    @ juliette.

    « me pousse, dans la recherche du comportement le plus juste, à considérer que ce regard est une sorte de gouvernail objectif qui m’aide a redresser la barre dans le sens de la vague ».
    Je suis restée sidérée par ce commentaire. Pourquoi ?

    Parole 309 de Paroles de Vérité : « Je vous informe que, spirituellement, vous êtes tous sous surveillance. »
    C’est terrorisant ! C’est l’oeil de Moscou ! L’oeil était dans sa tombe et regardait Caïn.
    Ou bien « L’oeil du maître » de Lafontaine : https://www.youtube.com/watch?v=f0Zl9tYfewY

    Pour moi, sous ce regard, je me suis toujours sentie terriblement « coupable »….. réfrigérée… remplie de ma nullité et de mes échecs.

    Je n’avais jamais pensé « à un regard objectif qui m’aide à redresser la barre dans le sens de la vague ».

    Une pensée, en entraînant une autre, grâce à la proposition de Juliette : je me suis vue soudainement, plutôt comme un petit enfant, commençant à marcher, qui tombe et qui stimulé par le regard aimant de son parent, et par sa main tendue, pour l’aider à se relever, recommence pour réussir cette fois, dans l’émerveillement.

    Ma question, comment a pu s’installer en moi, la sensation d’un regard aussi toxique : « réfrigérant », alors que je sais qu’Il n’est que bonté et amour. Sa création est là pour me le dire, en témoigner en permanence.

    Réellement, nous nous construisons nos prisons…. probablement à cause de « tout le bruit du monde » et notre « mal-pensé »

    Ce sentiment éprouvé ce matin a été pour moi comme une sorte de commotion. Un changement de regard est intervenu et ma poitrine s’est dilatée. un grand sentiment de reconnaissance m’a envahie et sincèrement, je demande pardon d’avoir aussi mal pensé. Sa Providence est passée par Juliette pour me le dire. Merci à Juliette d’avoir concouru à me faire tomber ces écailles des yeux.

  6. radegonde le 04 Nov 2016 à 0:56 6

    heureusement que je me rends compte que mes actes sont comptés, sinon pourquoi s’en faire.. « pourquoi changer puisque personne ne me voit ».
    c’est ce sentiment fort d’appartenir à un « Tout qui a du sens » qui me donne envie de changer, de faire attention à mes actes et mes paroles, tous les jours, et d’en faire le bilan pour mieux me comprendre.

  7. Nad le 27 Nov 2016 à 16:59 7

    A la recherche de la vérité, nous trouverons la vérité. Un voile tombe et le cœur s’apaise… on avance et on a besoin les uns des autres.
    Pas facile d accepter… notre position d’être humain devant le Créateur.

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