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En connaissance de cause ? Quelques pistes de réflexion.

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Ostad Elahi a souvent insisté sur l’importance du principe de causalité en matière de spiritualité. Ce principe peut s’énoncer simplement : aucun phénomène ne se produit sans cause. La première conséquence qui s’en déduit, c’est qu’il est – en principe – toujours possible de remonter d’un effet à la cause ou aux causes qui l’ont produit. Ainsi présenté, le principe de causalité vaut pour le monde matériel comme pour les mondes spirituels. Son rôle est si essentiel qu’il apparaît en vérité inséparable de l’idée même de perfectionnement : « Les créatures ont été existenciées par l’intermédiaire de la causalité ; pour retourner à leur Origine, elles doivent parcourir le perfectionnement. » (Ostad Elahi, Asar ol-Haqq, I, parole 794). Et pour se perfectionner, il faut connaître les causes. Mais comment y parvenir en pratique ? Comment déterminer les canaux de causalité qui sont réellement pertinents dans une situation donnée ? Pour cela, nous disposons heureusement d’un outil précieux : la raison. Cette faculté qui est à la racine de nos jugements concernant le vrai et le faux, l’utile et le nuisible, le bien et le mal, etc., nous permet avant tout de comprendre les rapports de cause à effet. En développant sa raison habituelle en raison saine, capable de discerner la dimension spirituelle des choses en plus de leur dimension matérielle, nous pouvons mettre à profit cette faculté pour élucider les rapports de cause à effet qui sous-tendent le processus de perfectionnement spirituel. Mais à nouveau, comment s’y prendre ? Pour amorcer une réflexion sur ce sujet, nous vous invitons à consacrer quelques minutes au questionnaire suivant.

Quel est votre avis ?

Si vous accédez à cet article depuis l’application mobile, cliquez ici pour participer au sondage.

1. Quelles sont pour vous les principales implications du principe de causalité dans la manière dont il convient d’aborder votre perfectionnement spirituel ?

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2. En tenant compte du principe de causalité, comment envisagez-vous concrètement l'intervention du Divin dans votre vie ?

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3. Il vous arrive un accident alors que vous n’avez commis aucune imprudence, quelle est votre réaction ?

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4. Il vous arrive un accident alors que vous n’avez commis aucune imprudence, quelle serait d’après vous la réaction à avoir ?

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5. Vous est-il récemment arrivé de rechercher en vous-même la cause de ce qui vous arrive ?

Si votre réponse est oui, qu’avez-vous appris sur vous-même ?

Si votre réponse est non, dans les jours qui suivent, cherchez en vous-même la cause d’un désagrément présent ou passé.

Exprimez-vous dans les commentaires !

 

6. Regardez cette vidéo et analysez-vous pour voir si, dans certains domaines de votre vie, vous ne seriez pas en train de vous comporter comme le croyant de cette histoire…

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15 commentaires

  1. Ablisse le 30 Oct 2015 à 7:41 1

    Pour la question 5, à chaque fois qu’il m’arrivait un désagrément je me plaignais. J’en ai déduit que j’ai des exigences envers le Divin, et que je suis une personne orgueilleuse et capricieuse, car je me mets en colère si mes désirs ne sont pas satisfaits.

  2. MH le 30 Oct 2015 à 9:01 2

    Je connaissais cette anecdote autrement: un prêtre s’enfonçait dans des sables mouvants et le divin intervenait en lui envoyant les pompiers trois fois de suite sans que le prêtre comprenne que c’était Sa façon d’aider, et le prêtre mourait…
    C’est une très bonne façon de faire comprendre comment fonctionne l’aide divine! On ne doit pas attendre de miracle, même si la foi est indispensable.
    Malgré ça, il m’arrive d’en attendre, des miracles! 🙂

  3. Lily le 30 Oct 2015 à 9:03 3

    Notre avons la raison saine qui doit nous guider dans nos dėcisions.
    Nous ne devons pas rester passifs dans ces situations et laisser à Dieu d’agir à notre place.

  4. mahaut le 30 Oct 2015 à 11:50 4

    C’est vraiment très difficile d’y voir clair ! j’ai été atteinte il y a 2 ans et 1/2 d’une maladie invalidante. Je me suis juste trouvée sur le chemin d’un minuscule prédateur, un très beau jour ensoleillé, en compagnie d’amis, au cours d’une belle promenade…. un jour, où tout n’était que beauté et harmonie…

    J’en conclus que si nous avons des comptes, il s’agit alors pour moi d’actions que je n’ai pas bien faites précédemment, ou même dans une autre vie ? Je dois donc laisser la providence m’enseigner….

    En fait, savoir dire merci,….. cet évènement m’a amené à beaucoup réfléchir. Si cet évènement ne m’était pas advenu, je n’aurais pas réfléchi autant…

    Ce qui est dur, dire merci…. je ne suis certainement quelqu’un de reconnaissant, si je ne sais pas d’un seul coeur remercier ! Qui suis-je pourtant ? une créature qui a été d’abord aimée, et qui a reçu la vie. On vit d’illusions…. sur soi….

  5. Ms le 30 Oct 2015 à 12:54 5

    Merci pour cet article, je trouve la vidéo très touchante ! Pour ma part, le principe de causalité est très vaste.
    Tout d’abord, l’on comprend assez rapidement que l’on peut établir un lien entre ce qui nous arrive et la raison. Seulement, ce lien n’est pas toujours évident.
    Ensuite, en creusant, comme cela a été dit dans les commentaires, la notion d’effort dans ce que l’on fait entre en jeu car l’on a rien sans rien. Cela est plutôt logique à vrai dire et je pense également que Dieu est si miséricordieux, si généreux, que même dans les cas où l’on fait un petit pas, nous pouvons ressentir Son aide !
    Aussi, les attentes que l’on a sont à analyser. Naturellement, l’on est tentés de dire que comme l’effort a été fourni, même un peu, et bien il faut qu’il y ait « logiquement » un retour ! Avec du recul, ce constat n’est pas forcément logique …
    Enfin, le coeur même de l’interprétation de la causalité est – à mon sens – le type de relation que l’on développe avec le Divin. Idéalement, nous devrions certes faire ce qui est en notre pouvoir, c’est-à-dire faire les efforts nécessaires (au mieux malgré les difficultés) mais ne pas du tout se fier au résultat. Si l’on part du principe que Dieu est à la source de tout ce qui nous arrive, qu’Il est là pour nous protéger, nous aider, notre confiance en Lui devrait être totale, peut importe que le résultat ne soit pas celui que nous avons escompté …
    Dans le fond, il serait très prétentieux de se plaindre de notre situation en disant que l’on a pas reçu d’aide alors que l’on a tout fait pour : qui sait ce qui est bon pour lui ? Qui peut prétendre savoir comment son avenir doit ou ne doit pas dérouler ? Qui sommes nous pour remettre en question la volonté divine ? C’est là, je pense, que la raison et l’auto-suggestion interviennent pour nous faire prendre du recul et nous rappeler que le cheminement, l’effort est ce qu’il y a de plus important.
    En somme, je dirais qu’il y a trois mots points importants :
    – l’effort dans ce que l’on entreprend
    – l’établissement d’une relation sincère avec le Divin
    – le développement de notre raison saine par la confiance en Dieu
    Même dans les hypothèses où l’on est déçu, frustré de ce qui nous arrive, l’on comprendra le pourquoi du comment plus tard et bien souvent l’on se rend compte que c’était pour notre bien et l’on finit par remercier 🙂

  6. mike le 30 Oct 2015 à 13:15 6

    très touchant, on voit bien que Dieu agit tous les jours dans nos vies mais que nous n’avons les yeux pour le voir! je pense que c’est un problème d’orgueil et d’éducation; on croit toujours que nous sommes à l’origine de ce que nous faisons et quand on n’a pas envie de faire quelque chose, on veut que Dieu nous aide; en plus dans sa miséricorde (Il sait que nous sommes des être faillibles et crédules) Il nous aide quand même mais on ne le voir pas! c’est là que vient l’éducation de la pensée qui est indispensable pour avancer, c’est comme une solution d’un exercice de mathématique, elle saute au nez du mathématicien expérimenté mais pas du jeune étudiant.
    toute la vie est jalonnée de ce genre d’expérience; la plus caricaturale sont je me souvienne restera le jour où je revenais d’un lieu saint et en reculant avec ma voiture, dans l’enthousiasme et pour faire un peut rire la galerie je lève les mains du volant et en criant Dieu me guide! je me suis retrouvé dans le fossé!! chercher une explication matérielle et spirituelle?

  7. véra le 30 Oct 2015 à 19:44 7

    apprendre a décoder les signes que m’envoie l’univers puis agir avec discernement , attention, vigilance et présence voici ce a quoi je m’attèle chaque jour.

  8. A. le 30 Oct 2015 à 20:21 8

    Je n’ai jamais été promu au travail en dépit de très bons résultats commerciaux. En revanche mes responsabilités ont été diminuées de très nombreuses fois. J’ai cherché la cause en moi-même et je me suis dit qu’on essayait de soigner mon incroyabe orgueil. Cela dure depuis de nombreuses années (une vingtaine). Au fil du temps j’ai remarqué qu’il y avait vraiment plusieurs niveaux d’orgueil, ainsi que différentes facettes – arrogance, susceptibilité, supérioritisme etc… Bien que j’aie souffert et que j’eusse eu l’impression d’être dans un tunnel, mon parcours professionnel ressemble à une longue thérapie bénéfique sur le plan spirituel. J’ai encore des souvenirs des mes pensées au début … ce qu’elles étaient différentes, tout le temps en train de regarder les autres du haut en bas, et ce qu’elles se sont améliorées!! Je crois aussi entrevoir la lumière (à la fin du tunnel) 😉

  9. Chalotte le 31 Oct 2015 à 1:36 9

    Sans être prétentieuse, cela fait un long moment que j’essaye de trouver les rapports de cause à effet. Dans cette pratique une chose sûre est que si je ne trouve pas la cause exacte des désagréments de ma vie quotidienne mais au moins je trouve un de mes défauts et je ressens souvent l’apaisement et le calme au lieu d’avoir de la colère et de l’ingratitude.
    Par exemple aujourd’hui après avoir lu cet article je sors faire mes courses, en arrivant à une caisse très longue, la dame devant moi décide d’aller changer un de ses articles et en revenant ni pardon ni merci. Au fond de moi je la critique et même avec mes gestes je fais comprendre aux autres. Tout d’un coup je me dis: tiens j’ai oublié telle chose et je produis exactement la même scénario. En réfléchissant à mon acte j’ai eu la honte.
    Je ne devais pas la critiquer en plus la faire passer pour quelqu’un d’autre impoli et d’irrespectueux. Je ne sais pas si j’analyse juste ou pas mais avec cette démarche je me découvre.

  10. KLR le 31 Oct 2015 à 22:03 10

    quand je vois cette dernière vidéo et que j’imagine le même scénario transposé dans le domaine spirituel, cela m’inquiète sérieusement !
    Lorsque l’on sait que l’on a eu des milliers d’occasions pour être sauvé spirituellement, ou tout simplement pour avancer, et que l’on en a raté plus de la moitié…
    Enfin, ce qui est important de retenir je suppose c’est : « et maintenant sur quelle occasion je vais essayer de sauter pour avancer ? », il y en a tous les jours. Rien que des petits choix qui nous permettent de grandir. Mais voilà, pour un choix réussi, le loup guette et on en rate 3…

  11. marie le 31 Oct 2015 à 22:13 11

    Retour sur la question 3:

    Quand il m’arrive quelque chose de désagréable, ma première réaction est négative: je ne remercie pas Dieu, je ne cherche pas immédiatement la cause en moi-même, non: je suis énervée et fâchée.
    Et suivant le cas, le délai dont j’ai besoin pour changer d’optique, rechercher en moi la cause de ce qui m’arrive, voir le bénéfice de la situation sur le plan spirituel et finalement ressentir de la gratitude (dans le meilleur des cas) est plus ou moins long. Je vois que ce délai dépend de la force de l’épreuve par rapport à ma propre (in)capacité de bien réagir, avec la maturité nécessaire.

  12. Rah le 01 Nov 2015 à 12:39 12

    L’un des problème que je rencontre est notamment dû à l’emprise du soi impérieux sur la raison: une fois que l’on a compris que chaque réaction est sous tendue par une cause qui nous est intrinsèque, le soi impérieux peut tout de même se manifester en nous soufflant l’idée que de toute façon tout est notre faute, nous en somme la cause et puis voila… passons à autre chose.
    Cela devient presque une indifférence, et l’effort même de chercher la cause en nous même devient presque inexistante car nous savons que de toute façon la cause provient de nous même donc qu’importe de la rechercher…
    J’ai personnellement tendance à tomber dans cette indifférence, qui est selon moi une autre technique du soi impérieux.

  13. juliette le 01 Nov 2015 à 16:53 13

    La difficulté dans le fait de se remettre entre Ses mains est 1° – De se reposer sur la décision divine sans passer par la causalité, sans faire d’effort, par exemple, pour comprendre les raisons de ce qui nous arrive, et 2° – à force de prendre du recul, être soumis, on peut devenir passif. Nous avons la chance de prendre conscience que ce qui nous arrive est pour notre bien et tout en restant « zen » et empli de gratitude, réfléchir aux causes et à leurs conséquences et s’en servir pour la connaissance de soi. .

  14. DD le 01 Nov 2015 à 17:47 14

    Dans cette vidéo on voit bien comment on peut se fourvoyer, s’entêter et ne pas voir « la main de Dieu » dans tout ce qui nous arrive!

  15. Wilhelm le 04 Nov 2015 à 16:02 15

    Comme le montre la vidéo, il faut être très actif
    Car souvent c’est dans l’activité que se manifeste l’intervention du Divin

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