Résultats de recherche pour le tag "Connaissance de soi" - 57 réponse(s)

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Portraits du soi impérieux (9) : le soi impérieux est envahissant

Portraits du soi impérieux 9

Le « soi impérieux » mérite bien son nom : il est pressant, envahissant et tyrannique. L’énergie psychique nuisible produite par l’activité de nos points faibles caractériels est si puissante qu’elle en est parfois irrésistible. Elle nous pousse à agir à l’encontre des principes éthiques et divins justes. Mais comme on va le voir ici, cet « anti-moi » est aussi rusé qu’il est impérieux. Ses menées sont souvent insidieuses, au point de contrefaire à notre insu la voix de la raison, et même de détourner à son profit certains de nos élans spirituels.

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Portraits du soi impérieux (8) : le soi impérieux est rusé

Portraits du soi impérieux 8

Dans la galerie des portraits du soi impérieux, les figures de la ruse occupent une place de choix. On a déjà entrevu cet aspect du problème : le soi impérieux n’est pas simplement infatigable, il est aussi un expert en tromperie. Examinons de plus près certains de ses tours les plus courants.
Dès que l’on progresse un peu dans le travail de lutte et de connaissance de soi, la pulsion brute et impérieuse ne suffit plus (ou plus toujours) à nous faire plier aux caprices du soi impérieux. Il en va de même lorsque nous avons reçu une solide éducation morale qui nous fait très vite détecter les actions et émotions clairement anti-éthiques. Dans ces conditions, le soi impérieux agit en traître et emprunte la voix de la raison pour étouffer ou contourner les objections du surmoi. Toutes sortes de raisonnements fallacieux viennent alors nous justifier dans nos comportements et pensées anti-éthiques.

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Portraits du soi impérieux (7) : le soi impérieux est hyperactif

Portraits du soi impérieux 7

Nouvel épisode dans la série monographique consacrée au soi impérieux, cet adversaire acharné et paradoxalement indispensable à notre progrès spirituel. Impérieux en effet, mais aussi ingénieux à sa manière, et parfois rusé au point de prendre notre raison en otage et de se faire complètement oublier. C’est ce que montrent les exemples et les analyses qui suivent.

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La spiritualité en haute définition (2)

Haute Definition

Ne pas se contenter d’être un animal-humain, développer les qualités qui feront de nous un être humain véritable : telle est la tâche ultime. Mais l’enjeu immédiat est d’éviter que Marcel, notre « bonobo intérieur », ne finisse par prendre les commandes. Tant de nos comportements en portent déjà la marque ! En pratique, il faut imaginer le pire et prendre les devants, autrement dit contrôler son soi. C’est sur cette base qu’on peut œuvrer à parfaire son humanité.

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La spiritualité en haute définition (1)

Foule sur le quai du métro

« L’éthique est le ferment de la spiritualité. En matière éthique, il faut être très savant. »
Celui qui écrivait ces lignes savait de quoi il parlait. S’il n’existe pas (encore) de Prix Nobel récompensant des recherches en éthique, on accordera qu’Ostad Elahi était dans ce domaine ce qu’on pourrait appeler un savant accompli. Mais d’abord, que désigne ici le mot « savant » ? Le savant n’est pas simplement celui qui sait. Le savant, c’est surtout – c’est d’abord – celui qui a compris, non pas en accumulant des lectures, mais en s’efforçant d’acquérir par lui-même une connaissance concrète de son sujet.

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« Exercice d’attention-dialogue » : un pilier du perfectionnement spirituel en TP

attention-dialogue

Après « Explorer son moi réel », OstadElahi-inPractice poursuit son programme d’étude des Fondamentaux du perfectionnement spirituel : le guide pratique en s’attaquant, à travers un nouveau TP, à l’« exercice d’attention-dialogue ». Dans La Voie de la Perfection, Bahram Elahi présentait déjà cet exercice comme « l’un des piliers du perfectionnement spirituel ». Le guide pratique lui consacre un chapitre spécial, qui a valeur de référence sur le plan de la théorie mais aussi en raison des nombreuses « recommandations de bonne pratique » qu’il contient : pour l’étudiant en « nouvelle médecine de l’âme », ce sont autant de « guidelines », fruit d’années de recherches et d’expérimentations approfondies. La raison d’être de l’exercice d’attention-dialogue est d’offrir, non « une prescription rituelle particulière, mais une forme de prière universelle, praticable par toute personne qui est sincèrement en quête de Vérité, quelles que soient sa croyance et sa culture ».

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Portraits du soi impérieux (6) : la résistance passive du soi impérieux

Portrais du soi impérieux 6

Ce nouveau portrait propose une radiographie à rebrousse-poil de trois problèmes courants qu’on est peu enclin à envisager d’un point de vue éthique : déprime, timidité, faiblesse de caractère. Introduction à quelques formes passives du soi impérieux…

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La spiritualité en mode expérimental : réflexions d’un apprenti chercheur

Par , le 15 Jan. 2021, dans la catégorie Articles

Aborder la spiritualité comme une science expérimentale ? Qu’est-ce que cela change ? Et pour commencer, comment faut-il l’entendre ? Voici quelques éléments de réflexion sur un sujet à la fois central et délicat.
Au nombre des principes formulés par Ostad Elahi pour nous guider dans notre démarche spirituelle, l’un d’eux nous interroge plus particulièrement. Bahram Elahi le rappelle régulièrement en l’expliquant sous cette forme : la spiritualité, dit-il, « doit être abordée comme une science expérimentale ».

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Ce silence qui est d’or…

Ce silence qui d'or...

Parler à bon escient ? S’obliger à garder le silence ? On dit que le silence est d’or, mais il existe aussi des silences coupables.… En la matière, les situations sont si diverses qu’il est à première vue difficile de fixer une ligne générale. A défaut d’une recette miracle, on peut du moins tenter un début de taxinomie.

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Paroles, paroles…

micros

Dans un précédent article, « s’engager à dire le bien », avait été évoquée la place centrale de la parole dans la pratique spirituelle et un cadre pratique avait été proposé. Il est évident que toute parole n’est pas négative – ni tout silence positif. Mais dans l’optique d’une pratique spirituelle visant à identifier les manifestations du soi impérieux, nous nous attachons ici à utiliser les paroles que nous prononçons au quotidien comme autant de symptômes permettant de l’identifier et, partant, de mieux le combattre.

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« Explorer son moi réel » : nouveau TP sur OstadElahi-inPractice

illustration du TP explorer son moi réel

Après « Un point faible caractériel après l’autre – Descendre dans son inconscient psychique », élaboré à partir d’un extrait de de La Voie de la Perfection OstadElahi-inPractice, enthousiasmé par la publication des Fondamentaux du perfectionnement spirituel : le guide pratique, lance une série de TP dédiés à l’étude et à l’approfondissement pratique de cet ouvrage de Bahram Elahi, paru en décembre 2019 et dont nous nous étions fait fait l’écho ici.

Le premier TP de cette série s’ouvre sur les mots qui inaugurent l’ouvrage et qui illustrent parfaitement, sur le fond comme sur la forme, la démarche scientifique d’un manuel de médecine.

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Portraits du soi impérieux (5) : le soi impérieux n’a pas de visage

Portrait du soi impérieux 5

Le soi impérieux peut se retrouver partout : dans nos actions négatives mais aussi dans nos comportements en apparence les plus nobles. Il arrive ainsi fréquemment qu’on fasse le « bien » sous son impulsion. Ce n’est donc pas l’acte en lui-même qui nous permettra de le repérer mais la façon dont nous accomplissons cet acte, l’intention et les émotions qui le sous-tendent. C’est un point important. Le soi impérieux sait très bien qu’à partir d’un certain degré d’évolution intérieure, il ne peut plus se présenter sous la forme de pulsions anti-éthiques de base, facilement repérables et immédiatement rejetées par le système immunitaire de l’âme céleste (vol, agression, violence verbale, etc.).

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Portraits du soi impérieux (4) : le soi impérieux est rebelle

Portraits du soi impérieux 4

Le soi impérieux est un anti-moi, c’est-à-dire une force contraire, rétive et tirant systématiquement dans la direction opposée à celle où veut nous mener notre moi réel, notre âme. Si l’on veut rencontrer le soi impérieux, rien n’est plus simple, il suffit de faire un mouvement dans le sens de l’éthique et du divin : aider quelqu’un sans rien attendre en retour, se taire là où on voudrait médire ou frimer, faire un effort pour nettoyer son esprit des pensées négatives, etc. La réaction est immédiate et l’on peut distinctement percevoir toute la force de résistance du soi impérieux cherchant à me freiner dans l’accomplissement de cet effort.

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Portraits du soi impérieux (3) : le soi impérieux est dominant

Portraits du soi impérieux 3

Le soi impérieux, on l’a vu, fonctionne sur la base des valeurs « terrestres » (ego et intérêts matériels). On pourrait résumer son action sur nous de la façon suivante : faire en sorte que nos pensées et nos aspirations se réduisent aux valeurs terrestres et nous faire oublier les valeurs célestes. Ou encore : nous faire agir uniquement en fonction de nos intérêts matériels et égoïstes, sans tenir aucun compte des intérêts des autres ni de ceux de notre dimension spirituelle.

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Portraits du soi impérieux (2) : le soi impérieux est impérieux

Portraits du soi impérieux 2

Si l’on parle de « portraits » au pluriel, c’est pour mieux rendre compte de cette figure protéiforme et insaisissable de notre vie intérieure. Car le soi impérieux est un modèle mouvant qui rend très difficile le travail du peintre. On ne sait jamais vraiment où le trouver quand on le cherche et on le trouve souvent là où on ne le cherche pas, parfois dans nos comportements extérieurs, plus souvent encore dans nos pensées et nos émotions, dans nos activités les plus quotidiennes aussi bien que dans nos actions en apparence les plus spirituelles et les plus nobles. Le soi impérieux est comme un rhizome qui court et s’étend en souterrain dans le Soi.

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Portraits du soi impérieux (1) : une éthique de la transformation

Portraits du soi impérieux 1

Voici le premier article d’une longue série consacrée à la pratique de l’éthique, et plus spécialement à l’identification de la source principale de nos tendances anti-éthiques : le soi impérieux. La Voie de la Perfection en propose une définition précise : « une puissante énergie psychique, nuisible à l’âme, produite dans notre inconscient psychique par l’activité de nos points faibles caractériels, et qui se traduit au niveau de notre moi conscient par des pulsions, des désirs et des suggestions anti-éthiques et anti-divins ». Le paradoxe est qu’en opposant à nos démarches éthiques la résistance la plus acharnée, le soi impérieux constitue en même temps la condition opératoire du perfectionnement spirituel. De ce point de vue, il pourrait bien être notre meilleur ennemi.

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Évangile de Barnabé : cherchez le soi impérieux

Par , le 20 Jan. 2019, dans la catégorie Articles
chercher le soi impérieux

Ce texte est extrait de l’Évangile de Barnabé, ouvrage relatant – comme tous les évangiles – la vie et l’enseignement de Jésus. S’appuyant sur un hypothétique évangile originel de l’apôtre Barnabé, mais attribué à des auteurs anonymes, sa particularité est, entre autres, d’annoncer la venue du prophète Mahomet. Il contient nombre de leçons d’une grande force, et notamment, ce texte dans lequel Jésus raconte à ses disciples sa tentative pour obtenir le pardon de Dieu pour Satan.

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L’autre, miroir de soi (2ème partie)

Par , le 23 Avr. 2017, dans la catégorie Pratiques
l'autre miroir de soi (2)

Dans une visée de perfectionnement éthique, se voir dans le miroir de l’autre, c’est prendre tout ce qui émane des autres (actes, paroles, comportements, etc.) comme autant d’occasions de mieux se connaître soi-même. C’est sur cette proposition générale que se concluait le précédent billet. Dans la seconde partie que voici, l’auteur suggère quelques pistes pour la mettre concrètement en œuvre.

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L’autre, miroir de soi (1ère partie)

Par , le 29 Mar. 2017, dans la catégorie Pratiques
portraits dans cadres

« Connais-toi toi-même ». La maxime est belle, mais comment y parvenir si une part de nous-même résiste avec acharnement, nous empêchant de percevoir nos propres défauts ? C’est un fait, nous avons systématiquement tendance à nous surévaluer, et nous sommes bien plus sensibles aux manquements à l’éthique lorsqu’ils sont le fait d’autrui. En deux volets, cet article de Sandrine Duplessis nous apprend que la solution est peut-être dans le problème : c’est en modifiant notre rapport aux autres que nous parviendrons à mieux nous connaître.

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Je suis impatient mais je me soigne

Par , le 2 Mai. 2016, dans la catégorie Pratiques

Une fois identifiés les ressorts de l’impatience et les raisons qui doivent nous conduire à nous en soucier (voir L’impatience sous le microscope), la question qui se pose est de savoir comment lutter contre ce défaut et ses manifestations les plus directement nuisibles. Françoise Klein se penche à présent sur les modalités concrètes de la pratique. Après la sémiologie, la thérapeutique…

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L’impatience sous le microscope

Par , le 7 Avr. 2016, dans la catégorie Pratiques
L'impatience sous le microscope

La gourmandise est un péché mignon, la curiosité est un vilain défaut. Et l’impatience ? Elle fait partie, elle aussi, de ces traits de caractère que nous avons du mal à identifier comme des défauts, surtout lorsqu’il s’agit de nous-mêmes. Quand elle n’est pas purement et simplement valorisée comme une marque d’exigence et de perfectionnisme, elle appelle généralement l’indulgence. Pourtant, on vante simultanément les vertus de la patience. Et chacun sait bien, pour l’avoir observé dans sa relation à autrui, que la pression exercée par l’impatient sur son entourage, la tension qui en résulte, ne sont jamais très agréables.

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Soyons sérieux. À propos des jugements négatifs.

Par , le 18 Avr. 2015, dans la catégorie Lectures
Juger n'est pas jouer - couverture

Le titre de cet ouvrage – Juger n’est pas jouer – attire forcément le regard du juriste. Pour un juriste, c’est une évidence : juger est un métier exigeant qui nécessite objectivité, indépendance et intégrité. Il faut être qualifié pour juger. Juger n’est pas un jeu, c’est évident ! Mais cet ouvrage d’une centaine de pages n’a rien à voir avec un manuel de droit ou de déontologie judiciaire. Il s’adresse à chacun, car il concerne ces jugements, plus ou moins subtils, que nous formons en permanence, consciemment ou non. Kant disait : « Penser, c’est juger ». Et c’est en effet une définition très large de « juger » qu’adopte l’auteur, Claude Berger : elle englobe les jugements peut-être légitimes, voire nécessaires, aussi bien que les jugements arbitraires ; ceux qui résultent d’une démarche réfléchie aussi bien que ceux qui, au contraire, apparaissent hâtifs, approximatifs ou erronés ; ceux qui sont le fruit de l’erreur, mais également ceux qui relèvent d’un manque de bienveillance, d’une propension à la critique ou d’un regard réducteur porté sur les autres.

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Ces petites choses qui changent tout

Par , le 10 Nov. 2014, dans la catégorie Articles
pièce d'échec dans un miroir

Dans son livre portant sur l’estime de soi, Christophe André cite un certain nombre d’études de psychologie sociale montrant que nous nous sentons pour la plupart légèrement supérieurs à la moyenne, quel que soit le domaine considéré : nous nous sentons un peu plus compétents et un peu plus intelligents que les autres, ou encore, nous avons l’impression d’avoir meilleur goût. « Sur l’ensemble de ce genre d’études, conclut-il, 67 à 96% des personnes se surévaluent par rapport à leurs pairs. Et cela en toute inconscience… »
Ce qui est vrai pour les compétences professionnelles ou le goût l’est aussi et peut-être même plus pour les qualités que nous nous attribuons sur le plan éthique. Car si nous pouvons éventuellement nourrir des complexes d’infériorité sur notre physique, sur notre culture ou notre intelligence, il est rare que nous ayons les mêmes doutes sur notre valeur morale. Nous ne nous ressentons certes pas comme parfaits, loin de nous cette idée, mais dans l’ensemble, nous avons l’impression que nous nous comportons plutôt mieux que les autres. S’il fallait diviser le monde entre les « gens bien » et les autres, il y a fort à parier que la plupart d’entre nous se placerait tout naturellement dans la première catégorie.

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Un orteil enflé pour une meilleure connaissance de soi

Par , le 13 Jan. 2014, dans la catégorie Pratiques
Chaussure avec serre-joint

Où l’on voit qu’une pulsion d’achat peut recouvrir des intentions peu avouables, et qu’un orteil enflé peut être une bonne incitation à l’introspection. Définition de la frime : prendre une attitude feinte, assurée, pour faire illusion. Faire l’important pour épater quelqu’un.
Cette définition explique assez bien pourquoi il m’a semblé important de lutter contre ce défaut caractériel qu’est la frime. Il me paraît contraire à la dignité humaine à différents égards, principalement du fait qu’il me procure un plaisir psychique au détriment d’autrui. Pour cette raison simple, j’avais décidé de renoncer à au moins un plaisir psychique par jour lié à la frime.

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L’amour-propre aux mille visages : La Rochefoucauld

La Rochefoucauld, Maximes, 1965

Un précédent article (La Rochefoucauld, déconstructeur du soi impérieux) avait évoqué la finesse dont le moraliste du XVIIe siècle faisait preuve dans son analyse des caractéristiques de l’amour-propre. À travers ces maximes, dont un florilège était donné à la suite de l’article, on reconnaissait un certain nombre des multiples visages du soi impérieux. Si les maximes de La Rochefoucauld constituent une sorte de définition extensive (les manifestations) de l’amour-propre, il en manquait cependant une description générale, à la fois exhaustive et concentrée. Celle-ci existe. Elle était en fait la première maxime de l’édition de 1665, supprimée par La Rochefoucauld dès la seconde édition des Maximes en 1666. La voici dans son intégralité.

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Altruisme imaginaire, égoïsme réel

Par , le 11 Nov. 2013, dans la catégorie Pratiques
illusion d'optique

Récemment, j’ai été confronté à une succession de désagréments. D’abord, ce jeune homme qui me bouscule en entrant dans le métro ; ensuite, ce collègue qui me demande de bien vouloir achever son travail au moment où il s’apprête à quitter le bureau ; ou encore, ces autres collègues qui ne cessent de me déranger au milieu d’une tâche importante en me posant toujours la même question à laquelle je ne sais quoi répondre… Cette série d’incidents étalés sur une durée de deux jours m’a mis dans un état d’énervement et de mauvaise humeur que je ne m’étais jamais connu jusqu’alors.
Le soir, en me rappelant ces événements, je ressentais cet énervement m’envahir de manière presque physique. N’étant plus en situation, je me trouvais dans la position de pouvoir m’observer comme un scientifique le ferait d’un animal inconnu dont il découvre le comportement étrange. Comment ces événements insignifiants pouvaient-ils à ce point m’affecter ? Les jours suivants, j’ai continué de m’observer. Mais rien. Puis j’ai changé d’angle de vue : j’avais jusque-là cherché à comprendre les effets du comportement des autres sur moi ; et si j’examinais plutôt les effets de mon comportement sur les autres ?

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La négligence

Par , le 28 Avr. 2013, dans la catégorie Pratiques
Acte de négligence

Il est probable que si l’on nous posait la question : « faites-vous preuve de négligence ? », on serait tenté d’acquiescer, car le contraire risquerait d’être perçu comme le signe d’une certaine suffisance. Par contre, si l’on nous demandait : « mais sur quels aspects faites-vous preuve de négligence ? », les choses se compliqueraient sérieusement. En effet, comment déceler ce sur quoi il nous arrive d’être négligent et le degré de notre laisser aller (régulier/passager, léger/grave) puisque, par définition, provenant d’un défaut d’attention, notre négligence ne peut être perçue clairement et directement ? Ou bien, ce qui revient finalement au même, puisqu’on ne lui accorde aucune importance.

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Selma et Louise

Par , le 18 Mar. 2013, dans la catégorie Pratiques
reflet d'une fille

Dans deux articles précédents, ici et ici, j’avais parlé des méthodes que j’avais testées pour approfondir ma connaissance de moi-même, des exemples très intéressants ont été également apportés dans les commentaires. Pour continuer dans ce sens, j’ai cette fois-ci observé les autres, non pas pour les messages indirects que je pourrais en retirer (voir ici), mais pour dégager quelques caractéristiques de leur comportement et les comparer ensuite avec mes propres caractéristiques. Je m’explique.

J’ai une collègue, Selma, que j’admire beaucoup pour son courage et son attitude à la fois respectueuse et dénuée de crainte et de flagornerie envers la hiérarchie. Personnellement, comme je manque de confiance en moi, je suis facilement impressionnée par mes supérieurs, et je m’en rends d’autant mieux compte que je peux me comparer à Selma. Il ne s’agit pas là en soi d’une caractéristique nuisible au progrès de l’âme, mais cela peut rapidement le devenir dans certaines situations. Par exemple, j’étais en réunion avec mon supérieur direct, Paul, et le patron de l’entreprise quand au cours de la discussion, Paul s’est mis à critiquer Louise, une autre de mes collègues, de façon tout à fait injustifiée, le tout sous couvert de faire de l’humour. Non seulement je n’ai pas eu le cran de rétablir la vérité sur Louise, mais j’ai souri aux blagues de mon chef, alors que je n’avais vraiment pas le cœur à rire. La réunion finie, je me suis demandée comment Selma, que j’ai souvent vue dans des situations similaires, se serait comportée à ma place. Elle aurait certainement défendu Louise, mais avec une pointe d’humour pour ménager la fierté de Paul. Par comparaison, les manquements de ma propre attitude me sont apparus plus clairement. Le comportement de Selma m’a donc servi de révélateur pour évaluer mon propre comportement, et constitue parallèlement une source de renseignements pour savoir concrètement, dans les petites situations professionnelles courantes, comment être plus courageuse.

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Jeu de miroirs

Par , le 30 Déc. 2012, dans la catégorie Pratiques
Illustration vieille dame cognant la voiture

Pour compléter et affiner mon autoportrait, j’avais décidé d’utiliser les autres comme miroir, autrement dit, observer le comportement des autres à mon égard et essayer d’en tirer des informations sur ce que je suis et des directions pour mon travail de perfectionnement spirituel. Ayant pris cette résolution, le matin, je me suis préparée pour aller au travail. J’ai sorti ma voiture du garage mais au moment de prendre la route, j’ai réalisé que j’avais oublié mon téléphone. J’ai laissé ma voiture en épi face au portail et j’ai foncé chercher mon téléphone. Quand je suis retournée à la voiture moins de deux minutes plus tard, j’ai aperçu la vieille dame grincheuse du quartier donner un grand coup de canne dans la jante de la roue avant. « C’est systématique, me suis-je dit, à chaque fois que je laisse la voiture deux minutes devant le portail, elle arrive comme par hasard et balance un coup de canne dedans ! » Cette fois-ci, mon sang n’a fait qu’un tour et je lui ai dit plutôt vertement ce que j’en pensais : « je ne reste jamais plus de deux minutes, il ne faut pas exagérer, c’est devant chez moi, etc. »

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À la découverte de soi

Par , le 18 Nov. 2012, dans la catégorie Pratiques
homme invisible avec chapeau

Pour toute philosophie, pensée spirituelle, religion, théorie psychologique, etc. il est possible de s’en tenir à la connaissance théorique des principes qui la constitue. Cela suffit parfois à se donner une direction générale dans l’existence et à fournir un cadre rassurant en donnant du sens à ce que l’on vit. Mais pour amorcer un véritable changement en soi, le passage obligé consiste à aborder le volet pratique de la spiritualité : le perfectionnement de l’âme. Mais par quoi commencer ? Que faire exactement ? Il ne s’agit pas ici de pratiquer un rituel religieux ou d’appliquer des prescriptions morales bien définies. En réalité, le travail spirituel commence par une découverte de soi. Le premier pas est de s’observer, comme de l’extérieur, de s’auto-analyser attentivement et de « faire le bilan de nos traits de caractère, des points faibles et forts de notre personnalité psychospirituelle ». C’est une démarche qui requiert de la sincérité, car il faut pouvoir regarder ses défauts en face. Cela demande également un minimum de confiance en soi, afin de n’être pas démoralisé face à ses points faibles. Enfin, il faut garder à l’esprit que cet inventaire de notre personnalité doit se faire dans le cadre du perfectionnement spirituel. Autrement dit, le critère qui permet de départager nos points forts et nos points faibles, nos qualités et nos défauts, ne doit pas être dicté par le courant ambiant de la société, mais par les valeurs éthiques et spirituelles. Par exemple, un caractère introverti, réservé, peut apparaître socialement comme un point faible, alors qu’en spiritualité, ce n’est ni un défaut, ni une qualité, et cela peut même être un atout, la personne introvertie ayant parfois davantage de facilité à s’auto-analyser.

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Humilité 4 – l’humilité est une force

Par , le 6 Mai. 2012, dans la catégorie Articles
Narcisse ou illusion de soi

Pourquoi être humble ?

Si l’humilité consiste à résister à la pression, que l’on devine puissante, de l’orgueil, elle demande nécessairement un effort. Et comme tout effort, elle a besoin d’une justification : après tout, si l’illusion d’un ego surdimensionné fait partie de ma nature fondamentale, et tant qu’elle reste dans les limites du raisonnable, pourquoi chercher à la faire disparaître, à supposer que cela soit possible ?

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Humilité 3 – Repérer en soi les caractéristiques de l’orgueil consubstantiel

Par , le 25 Mar. 2012, dans la catégorie Articles
Tout petit devant le cosmos

Comme tout caractère omniprésent et envahissant, l’orgueil consubstantiel est difficile à localiser. Il est pourtant possible de le repérer à partir d’un certain nombre de caractéristiques. Ces caractéristiques sont plus ou moins marquées selon les personnes, mais nul n’en est entièrement dépourvu. Il suffit de plonger en soi-même pour y retrouver, sous des formes parfois obscures, parfois subtiles ou détournées, des tendances lourdes qui s’expriment plus ou moins ouvertement en fonction des situations.

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Humilité 2 – Définition

Par , le 7 Fév. 2012, dans la catégorie Articles
étudiant prétentieux

L’humilité est la forme la plus aboutie de la connaissance de soi. Elle suppose une perception claire et lucide de ce l’on est réellement et de la place qu’on occupe dans le monde. Elle suppose de poser sur soi un regard neutre voire distancié : l’humilité, c’est aussi la capacité de se regarder avec humour.
Si l’on s’en réfère à l’article précédent, l’humilité peut également se définir comme le point d’articulation entre les deux modes du moi (psychosocial et métaphysique) : c’est reconnaître ma condition métaphysique (le « je ne suis rien ») alors même que je suis dans l’interaction sociale, au milieu des autres, comme les autres. J’ai conscience de mon insignifiance, alors même que je fais ce que j’ai à faire, qu’au besoin je défends mes droits et que je me fais respecter, portant à chaque instant en moi la « double pensée » dont parle Pascal.

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Excursions dans mon moi conscient profond

Par , le 20 Nov. 2011, dans la catégorie Pratiques
excursion dans mon moi conscient profond

Nous vivons dans notre ego…enfin, vous, je ne sais pas, mais moi, cela est certain. C’est ce qui m’est apparu après avoir écouté, puis réfléchi à la distinction faite ici entre moi conscient de surface et moi conscient profond. Le moi conscient de surface, c’est mon moi envahissant, mon moi à la recherche de la reconnaissance des autres, ce moi qui veut qu’on m’aime, qu’on m’admire, qui veut tout pour moi et rien que pour moi, qui se vexe à la première occasion, qui monte sur ses grands chevaux à la moindre critique, qui se voit au centre du monde avec tous les autres à la périphérie, qui pense avoir mieux compris que les autres, qui redoute d’être relégué à la seconde place et voit d’un mauvais œil la réussite de son rival, qui se repait des compliments et s’en souvient avec délectation, qui imagine qu’on lui doit attention, considération, écoute… Ce moi, c’est mon moi spontané, automate qui, poussé par une force instinctive, me porte naturellement à tout ramener à moi, à tout comparer à moi et à ne tenir compte des autres que pour autant qu’ils me sont utiles à moi et à l’image que je souhaite afficher. Ce moi que je suis 99,9999% du temps n’est pas mauvais en soi : il s’inquiète aussi de ma conservation, de mon bien-être et de ma progression dans le monde. Sans lui, il me serait difficile de m’occuper de mes enfants, de m’engager dans la société et de m’y rendre utile. Il le devient pourtant quand il cherche à satisfaire son désir d’expansion au détriment d’autrui et que ses désirs et ses préoccupations envahissent ma pensée au point de me faire oublier les besoins et les aspirations de mon Moi avec un grand M, dont Bahram Elahi dit là qu’il est notre vrai Moi.

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La première des pratiques : se fixer un programme pratique

Par , le 28 Avr. 2011, dans la catégorie Pratiques
stylo sur un cahier noir

Si l’éthique est une affaire de principes, pratiquer l’éthique est une question de méthode. Dans ce domaine, nous pouvons supposer qu’une méthode n’en vaut pas une autre. Il convient donc de trouver celle qui s’avérera la plus efficace pour nous rapprocher de notre objectif — celui de nous perfectionner spirituellement.

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Connaissance de soi et Perfection : extrait d’une conférence de Bahram Elahi

Conférence de Bahram Elahi, Connaissance de soi et perfection

Le Pr. Elahi donne régulièrement des conférences en Europe et en Amérique du nord. Celle d’octobre 2010, à Paris, était consacrée à deux notions-clés de la pensée d’Ostad Elahi : la connaissance de soi et le perfectionnement spirituel. La connaissance de soi est une connaissance active, concrète, in vivo, des puissances qui composent notre être ; une connaissance qui s’aiguise et s’affine à travers la pratique de l’éthique véritable, fondée sur des principes divins justes. Bahram Elahi montre de quelle manière tout le reste en découle : le niveau de développement atteint par le « métacerveau », mais aussi le degré de compréhension et de liberté dont chacun peut bénéficier ici-bas comme dans l’au-delà.

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La spiritualité naturelle : l’art de vaincre son soi impérieux

Conference de Leili Anvar, l'art de vaincre le soi impérieux

Dans ce podcast, Leili Anvar commente l’histoire dite « des deux frères », qui illustre la spécificité de la démarche spirituelle d’Ostad Elahi : sans se départir de l’objectif de perfection spirituelle et d’élévation morale des mystiques anciens, Ostad Elahi propose une méthode, appelée « spiritualité naturelle », qui requiert de vivre en société, d’y fortifier le corps en satisfaisant ses besoins légitimes, tout en renforçant l’âme afin qu’elle soit en capacité de maîtriser le soi impérieux.

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Rester soi-même

Par , le 17 Oct. 2010, dans la catégorie Pratiques
champ de tulipes roses et jaunes

La pensée d’Ostad Elahi est fondée, rappelons-le, sur un travail personnel de connaissance de soi dans une optique non pas de développement personnel mais de développement spirituel. Seulement, dès lors qu’on essaie d’expérimenter concrètement cette pensée et d’entreprendre un travail spirituel de perfectionnement de soi, on se retrouve confronté à plusieurs types de résistance. Pour […]

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Le chasseur de dragon: allégorie du soi impérieux

Conference de Leili Anvar, l'allégorie du dragon

« Il était une fois un chasseur de serpent qui partit dans la montagne dans le but d’attraper le serpent le plus gros qu’il pouvait… ». C’est par le biais d’un court récit de Rûmi, poète mystique persan du XIIIe siècle, que Leili Anvar, traductrice et spécialiste de la littérature mystique, introduit ici la notion de soi […]

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« Connais-toi toi-même… »

« La clé de « la connaissance de soi » est de pénétrer en soi-même, et cela consiste à chercher Dieu en soi. Tout homme porte en lui la graine de la connaissance de soi, mais il lui faut apprendre à la cultiver. Parvenir à la « connaissance de soi » est un préalable indispensable pour aborder l’étape de la « connaissance de Dieu ». […] Autrement dit, la « connaissance de Dieu » signifie connaître Dieu en soi, et ces deux étapes sont préliminaires à l’étape du parcours du perfectionnement. »

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Le carnet de bord : un outil pour pratiquer l’éthique

Par , le 30 Mai. 2010, dans la catégorie Pratiques
stylo plume sur cahier

Le fait de tenir un journal de bord peut être utile à plusieurs titres dans la pratique de l’éthique. C’est une aide précieuse dans le processus de connaissance de soi. Noter ses expériences a une première utilité évidente : en plus du fait que c’est un moyen de lutter contre l’oubli, cela nous aide à focaliser notre attention sur notre vécu quotidien, nous incite à l’analyser et nous motive à définir un plan d’action pour le jour suivant visant à corriger les erreurs de la veille.

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Loin des yeux près du coeur

Par , le 20 Mai. 2010, dans la catégorie Pratiques
Rafael, Madonna Sixtina, détail

A côté des personnes dont on apprécie et recherche la compagnie, il y a toutes celles dont la présence nous est pénible et éveille en nous des sentiments négatifs. Quand on y regarde de plus près, on voit bien que ces sentiments ont « moralement » quelque chose de suspects. Pour le dire rapidement, ils […]

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Ne pas juger négativement

Par , le 7 Fév. 2010, dans la catégorie Pratiques
poissons rouges dans un aquarium

Une chose m’a toujours frappée : ceux qui ont atteint un certain degré de maturité spirituelle ont un regard sur l’autre, pénétrant et perspicace, empreint d’une grande bienveillance. Quiconque a eu la chance d’approcher de tels êtres a pu ressentir la force positive contenue dans un tel regard, qui lui donne un pouvoir de transformation. Ce regard profond et généreux, qui va au-delà des apparences et des préjugés et que l’on pourrait appeler un regard « juste », voilà ce que j’aimerais peu à peu développer en moi.

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Se transformer, c’est possible !

Par , le 18 Oct. 2009, dans la catégorie Lectures
Psychologie de la vie quotidienne, Jacques van Rillaer

En lisant le titre de ce livre, le lecteur ne peut s’empêcher d’y voir un clin d’œil au célèbre ouvrage de Freud : Psychopathologie de la vie quotidienne. L’ouvrage n’a pourtant rien d’un traité de psychanalyse et pour cause. L’auteur, Jacques Van Rillaer, psychologue de formation qui a commencé sa carrière en expérimentant la psychanalyse freudienne, est connu pour sa critique de la méthode psychanalytique. Déçu par la psychanalyse (il est notamment l’auteur des Illusions de la psychanalyse), il s’est orienté vers les thérapies comportementales et cognitives. Il est actuellement professeur à l’Université de Louvain-la-Neuve et aux Facultés universitaires de Saint Louis.

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La Rochefoucauld, déconstructeur du soi impérieux

Par , le 5 Avr. 2009, dans la catégorie Lectures
La Rochefoucauld, Maximes et réflexions diverses

Pour qui voudrait se renseigner – avec plus de rapidité et de finesse que n’en permet souvent l’analyse de soi-même et des autres au travers de l’expérience quotidienne – sur les formes subtiles que l’amour propre et l’orgueil peuvent prendre en nous et les méandres par lesquelles ils nous entrainent vers les marécages de l’auto-duperie, on recommandera […]

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Florilèges de Maximes

La Rochefoucauld, Maximes et réflexions diverses

Pour être moins dupe de son soi impérieux, voici une sélection de maximes de La Rochefoucauld (extraites de l’édition Folio de chez Gallimard) mettant en évidence un certain nombre de ses ruses. Elles donnent une petite idée du labyrinthe dans lequel il nous égare lorsqu’on se prive soi-même de la lumière divine, du travail immense […]

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D’insidieux préjugés

Par , le 29 Mar. 2009, dans la catégorie Pratiques
insidieux préjugés

Une contribution de Scr, commentateur régulier d’e-ostadelahi.fr, qui témoigne de ce que peut être la pratique éthique pour celui qui œuvre à son perfectionnement. Ici, deux scènes banales de la vie quotidienne sont l’occasion d’un retour sur soi. Que l’on partage ou non les analyses de l’auteur, sa démarche nous semble digne d’intérêt : une démarche […]

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Le modèle du « soi »

Par , le 18 Jan. 2009, dans la catégorie Conférences
conference le modèle du soi

Qu’est-ce qui en moi dit ‘je’ ? Quelle est la nature de ma conscience, de mon ‘âme’ ?… Cette conférence est remise en une du site à l’occasion du nouveau quiz qui l’accompagne et permet de tester ses connaissances.

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Les fondements de l’éthique : l’éducation de la pensée et le respect des droits

Par , le 7 Sep. 2008, dans la catégorie Articles suites

[Cet article fait partie d’une série de 7 articles sur La pensée d’Ostad Elahi] Introduction 1) Le perfectionnement 2) L’homme est un être bidimensionnel 3) La spiritualité comme médecine de l’âme et la perfection 4) Les fondements de l’éthique : l’éducation de la pensée et le respect des droits 5) L’entendement spirituel et le système […]

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L’homme est un être bidimensionnel

Par , le , dans la catégorie Articles suites

[Cet article fait partie d’une série de 7 articles sur La pensée d’Ostad Elahi]

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Nos émotions, notre vrai capital

Par , le 6 Sep. 2008, dans la catégorie Lectures
L'intelligence émotionnelle, Daniel Goleman

L’intelligence émotionnelle, volume 1, ou comment transformer ses émotions en intelligence, Daniel Goleman, éditions Robert Laffont, 1997 L’auteur, né en 1946, est Docteur en psychologie. Il fut, tour à tour, professeur à l’université d’Harvard et journaliste scientifique au New York Times où il fut en charge des sciences du comportement. Ses recherches universitaires et sa […]

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La pratique, clé du perfectionnement

Par , le , dans la catégorie Pratiques
fille joue du piano

Pas de théorie sans pratique Du savoir à la connaissance Alors que ces deux termes sont souvent confondus dans le langage courant, le savoir n’équivaut pas à la connaissance. Le savoir passe par l’apprentissage théorique des données propres à un sujet donné. La connaissance, elle, associe au savoir l’expérience personnelle. Dans le domaine de l’éthique, […]

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Âme céleste

Par , le 10 Mai. 2008, dans la catégorie Conceptothèque
âme céleste

Nous sommes des êtres bidimensionnels, composés de la part terrestre (ou âme terrestre, le ça avec son prolongement en soi impérieux) et de la part céleste qu’on appelle aussi âme céleste. Il ne s’agit pas ici de distinguer entre l’âme et le corps, mais de mettre en évidence la bipolarité liée à l’existence de deux parts – terrestre et céleste – au sein même de notre âme.
Tant que nous vivons sur terre, l’âme céleste et l’âme terrestre qui ont fusionné forment une entité unique et constituent ensemble notre psychisme.

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Surça

Par , le 9 Mai. 2008, dans la catégorie Conceptothèque

En bref : le surça est l’instance de notre psyché qui est le réservoir de nos pulsions spirituelles. C’est la quatrième instance décrite par B. Elahi pour expliquer le fonctionnement de notre psyché, et notamment sa double aspiration : – la première tendance nous oriente vers les besoins et les objectifs matériels de l’existence, ceux liés à […]

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Surmoi

Par , le , dans la catégorie Conceptothèque
surmoi

On doit le terme à Freud, qui y voit une instance en grande partie inconsciente, se constituant au contact de l’autorité parentale, et représentant l’intériorisation des normes et des règles de conduite éthique, sociale et culturelle. Il est à l’origine du sentiment de culpabilité. De façon schématique, un conflit intérieur naît de la rencontre entre le surmoi et certaines pulsions du ça qui vont à l’encontre des règles et des interdits liés à notre éducation. Ce conflit se joue dans le moi, siège de la raison, qui tient le rôle d’arbitre. Lorsque la pulsion, toujours inconsciente, est incompatible avec les exigences du surmoi, le conflit se règle par la « capitulation » de la pulsion qui est alors « refoulée » dans l’inconscient. Le terme de « répression » correspond au même mécanisme lorsque celui-ci est conscient.

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Ça (âme terrestre)

ça, âme terrestre

Le ça est le nom donné dans le système freudien à l’instance pulsionnelle à l’origine de toutes nos pulsions, à côté du surmoi – instance morale – et du moi – siège de la volonté et du raisonnement conscient.
Bahram Elahi distingue en outre une seconde instance pulsionnelle, le surça, à la source de nos pulsions vers le spirituel.
Dans ce modèle bipolaire du soi, le ça est dévolu à la régulation physiologique du corps, à l’expression des instincts naturels et aux besoins liés à la conservation du soi (besoins vitaux, reproduction, etc.), et enfin aux besoins de sécurité et d’épanouissement psychologique et matériel. Il produit en nous l’énergie vitale qui nous pousse à explorer et à investir le monde, générant non seulement les pulsions d’auto-conservation, mais encore la « libido » et la « volonté de puissance ». Ces flux pulsionnels puissants sont la manifestation directe de son substrat, qui se caractérise par une tendance à l’égoïsme, à l’avidité, à l’orgueil et par une forte passion pour les attraits terrestres.

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Soi impérieux

Par , le 10 Fév. 2008, dans la catégorie Conceptothèque
soi impérieux

En bref : dans le modèle du soi présenté par Ostad Elahi, le soi impérieux est dans la psyché la source des pulsions qui nous poussent impérieusement à agir contre les principes éthiques et divins et à enfreindre les droits d’autrui. Pour bien comprendre cela, faisons appel à une expérience tirée de la vie de tous […]

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