Un autre corps pour mon âme, Michael Newton

Un autre corps pour mon âme (extrait)

3 réponses

  1. Della
    20 octobre 2008

    Ces travaux de régression ont été effectués dans le cadre d’une approche thérapeutique et l’on comprend bien l’intérêt d’une telle démarche puisqu’elle débouche sur la guérison et l’élimination d’une douleur profonde. Toutefois, je me demande s’il est intéressant d’entreprendre cette démarche de régression dans le but de mieux se connaître, de mieux déceler l’origine de certains défauts et points faibles contre lesquels on aurait beaucoup de mal à lutter. Même si ceux-ci ne relèvent pas forcément d’un problème pathologique, ils peuvent parfois s’avérer très handicapants dans le cadre d’un travail sur soi, notamment dans une optique de perfectionnement éthique. Cependant, d’un autre côté, le fait que l’on ne se souvienne plus de ses vies antérieures a certainement un sens. En effet le souvenir systématique de ces vies risquerait d’engendrer un vrai chaos social, ne serait-ce que par la résurgence de conflits passés non résolus et les rancunes qui risquent de s’ensuivre et que l’on aurait pu éviter. « Pas la peine d’en rajouter », il y a suffisamment à faire avec cette vie ! En revanche, je trouve très intéressant que de telles démarches puissent amener les gens à se poser des questions sur l’existence d’une autre dimension. Reste à éviter les charlatans et à trouver les personnes qui effectuent ce travail avec éthique et sérieux. C’est pourquoi les approches effectuées dans un cadre scientifiques comme celles décrites par Michael Newton dans ce livre paraissent plus rassurantes, sans pour autant constituer des garanties certaines. Finalement, il est donc très difficile de savoir si une régression peut nous être utile ou si elle peut s’avérer dangereuse.
    Personnellement je me pose la question depuis de nombreuses années car je suis très curieuse de découvrir cette part cachée mais qui est pourtant censée faire partie intégrante de moi. J’avoue être très tentée de mieux comprendre, via ce processus de régression, l’origine de certaines de mes réactions que je ne m’explique pas toujours. Jusqu’à présent j’ai opté pour la prudence et pour la lutte contre cette pulsion de curiosité, ce qui constitue déjà un « travail » sur soi …. à défaut d’en «savoir » plus sur moi !

    Répondre

  2. Mitche Jose
    2 novembre 2008

    Très intéressant, Je vais me procurer le livre afin de pouvoir participer aux échanges.

    Répondre

  3. MIA
    7 novembre 2008

    @della
    Je partage les démarches de pensée de votre commentaire… Voici une question qui en découle :
    Est-ce que le fait de connaître l’ « ’origine de certains défauts et points faibles contre lesquels on aurait beaucoup de mal à lutter » aide à lutter ?
    Je me le demande. Par ex. je suis jalouse de mon amie parce qu’elle fait des activités auxquelles je n’ai pas accès. En quoi remonter aux raisons pour lesquelles elle fait ces activités et moi pas, aux origines de ma jalousie vont -elles m’aider à faire diminuer ma jalousie ? Est-ce que j’y trouverai là une plus grande motivation ?

    Répondre

Laisser une réponse

 

 

 

mobile bureau