bienveillance

Un antidote pour la colère (2) : la bienveillance

19 réponses

  1. Sou
    11 janvier 2017

    Merci beaucoup pour ce compte rendue sincère et un exemple d’efforts réels et in vivo! Je ne sais pas pourquoi ceci m’a fait presque pleurer de voir combien on peut changer notre être!

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  2. KLR
    11 janvier 2017

    expérience magnifique et tellement encourageante !!!
    bravo et merci car j’ai également des difficultés, en particulier en famille à me comporter de façon humaine. Mais je n’ai pas toujours le courage de prendre en main mes défauts et de batailler. Souvent je me contente d’un compromis pour arriver à vivre plus ou moins paisiblement les épreuves ou conflits, ou putsch émotionnels qui me submergent. Mais qui dit compromis dit compromis avec le soi impérieux, et évidemment la situation se représentant, je retombe plus ou moins dans les mêmes panneaux !

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  3. Julie
    12 janvier 2017

    Quel exemple formidable et surtout cela montre l’efficacité de la pratique in vivo en tout cas cela me redonne du courage pour continuer la lutte contre la colère surtout quand je me désespère de ne jamais y arriver. La bienveillance ne m’était jamais apparue comme la vertu à opposer à la colère, j’opposai colère contre colère envers moi pour lutter ! Mais la bienveillance paraît plus douce ,je vais essayer de ce pas et grand merci pour cet éclairage

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  4. Andreu
    12 janvier 2017

    Un grand merci pour ce témoignage courageux et particulièrement touchant. Sa lecture ouvre en nous les portes d’un grand espoir et nous transmet une énergie et une ferveur extrêmement motivantes.

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  5. MH
    12 janvier 2017

    Un beau travail de pratique spirituelle! Bravo!
    Même si l’expérience de cette personne ne me concerne plus (je vis seule à présent!), j’admire ce gros travail personnel qui est un exemple pour tant de gens autour de moi!
    Mais en ce qui me concerne, j’en retire quand même un bienfait sur ma propre colère (différente mais quand même présente, parfois, contre la société principalement!) et surtout, ce que j’en retire est un sentiment de tolérance envers ceux et celles qui me traitent mal, qui crient sur moi: ils et elles sont en colère parce qu’ils et elles n’ont sans doute pas conscience qu’elles pourraient travailler ainsi sur leur ego…
    Quel dommage pour ces personnes! Difficile de les conseiller, hélas…
    Quant à moi, je vais pratiquer au mieux et tâcher de maîtriser ma colère « contre le monde »! 😉

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  6. Suraj
    12 janvier 2017

    Oui vraiment merci. Je vois à cette lecture :
    – Que ce que j’appelle pudiquement impulsivité chez moi et qui est mon défaut caractériel majeur, et bien ça ressemble en tous points à de la colère ! Vite rentrée, vite avalée, je m’excuse et me repends volontiers mais je râle assez souvent dès que, comme l’auteur de l’article :
    « On se met en colère quand les choses ne sont pas comme nous voudrions qu’elles soient, d’abord parce qu’on a l’orgueil de vouloir tout maîtriser et commander et d’autre part parce que fondamentalement, on n’a pas un regard suffisamment détaché et spirituel sur les choses. Le fait que je me mette surtout en colère avec mes proches indique bien que ma colère se manifeste surtout dans les situations où je suis émotionnellement impliquée. »

    Oui, je ne mets mets jamais en colère au travail, ni en société. Qu’avec mon conjoint, qui est devenu l’exutoire de mes frustrations. J’ai souvenir d’avoir fait un travail sur moi tout un été où à chaque fois que j’allais lui faire un reproche, je le transformais en compliment ou remerciement pour qqchose qu’il avait fait. L’amour entre nous était palpable, quelle gratitude j’avais ressentie pour l’initiateur de ce travail sur soi, Dieu.

    Je vois donc qu’il est temps de me remettre à l’ouvrage dans le but du contentement divin.
    Merci de ce témoignage, éclairage lucide qui met l’ego en lumière et donne envie de le maîtriser.

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    • A.
      13 janvier 2017

      > « à chaque fois que j’allais lui faire un reproche, je le transformais en compliment ou remerciement pour qqchose qu’il avait fait. »
      moi aussi j’ai fait un travail semblable avec mes enfants, où je remplaçais une critique (que j’étais sur le point de leur faire) avec des choses positives que je me froçais à leu dire. Cela m’obligeait à voir les choses d’une façon plus équilibrée et au final je devais me rendre à l’évidence qu’ils avaient tous des qualités importantes (sincérité, gratitude etc..). … travail à reprendre.

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  7. Sofia
    12 janvier 2017

    Merci beaucoup d’avoir partagé avec nous votre expérience et toutes vos réflexions sur ce défaut qu’est la colère.
    J’ai lu avec beaucoup d’intérêt vos 2 billets et je me suis reconnu dans plusieurs passages. Moi même j’ai ce défaut avec ma famille et j’essaie de travailler dessus depuis plusieurs mois. Mais je ne suis pas aussi méthodique que vous, les résultats sont par conséquent assez mitigés.
    Je vous félicite pour cet énorme travail que vous avez fait sur vous même et je vous souhaite de vous défaire à tout jamais de ce défaut.

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  8. A.
    13 janvier 2017

    Cinq minutes à peine, après avoir lu cet article et après avoir pensé que la colère n’était pas, fort heureusement, mon problème, je suis allé la cuisine pour le petit déjeuner où mon aîné âgé de 15 ans refusait d’adresser la parole à ma femme tout en jouant avec son Iphone. Après trois questions sans réponses, j’ai déversé mes frustrations sur un ton agressif. Mon fils s’est plaint de la façon de lui parler et la situation a dégénéré. La leçon évidente est que sans l’aide la Source on peut tomber facilement, même sur des points qui ne sont pas à priori nos points faibles.

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    • kbld
      14 janvier 2017

      @A.
      En même temps, tant que vous n’êtes pas la cause de séquelles négatives irrémissibles psychique ou physiques (du fait qu’il s’agit de votre enfant), il ne me semble pas mauvais de défendre de cette manière le droit qu’a votre femme au respect. Au sujet du votre, peut-être une approche plus globale sur son éducation est de mise, je ne sais pas, mais pour votre femme, je comprends que vous réagissiez de manière presque agressive. Ce n’est pas parce que votre enfant se plaint qu’il a raison.
      Disclaimer : je dis tout cela sans expérience, je n’ai pas d’enfant. Dans l’imaginaire, je suis quelqu’un qui aime prendre le temps pour parler des choses, donc je m’imagine bien donner à mes enfants comme “peine” pour leurs mauvaises actions le fait d’avoir une longue discussion avec moi sur les pourquoi et les comment de la chose.
      Un enseignant avait vu un élève sur son portable, il l’a pris et de manière très calme l’a jeté par la fenêtre. Je ne pense pas que l’élève recommencera avec son nouveau, s’il en a un ! Parfois, il faut employer les méthodes fortes, spécialement de nos jours où l’on perd toute emprise.

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    • cogitons
      15 janvier 2017

      Je ne vois pas trop ce que l’aide de la Source vient faire dans cette situation. A moins de considérer que la Source intervient dans ces trivialités de nos vie. Ce qui serait bien pratique, au demeurant, mais totalement contre-productif, puisqu’on n’apprend qu’en se fourvoyant.
      Je pense qu’Elle (la Source) a autre chose à faire, et qu’elle nous laisse nous débrouiller. Mais peut-être me trompais-je.
      Les adolescents sont des malades mentaux. Leurs parents, ces vieux ringards, leurs deviennent rapidement insupportables, par définition.
      Dans une société entièrement centrée sur la jeunesse, on est un vieux c… à trente ans.
      Faut se faire une raison.
      Et puis les ados finissent bien par revenir à la raison… vers 40 ans. Ou jamais (ce qui est mon cas).
      C’est la vie…
      Sur toutes ces choses, un grand rire est parfois plus efficace qu’une grande prière.

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      • henry
        23 janvier 2017

        J’ai vu Sa main à de multiples reprises dans ma vie. Au début, cela a en effet concerné des évènements majeurs. Puis j’ai réfléchi à cette question, si l’Un intervient dans ces situations pourquoi cela ne pourrait-il pas s’appliquer à toute situation aussi infime soit-elle ?

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  9. Marie
    15 janvier 2017

    Merci pour cette analyse si riche et fine, courageuse.

    Alors que je m’estime peu sujette à la colère , je viens de me prendre en flagrant délit a l’égard d’un proche… Aujourd’hui meme…
    Ses critiques a l’égard d’une catégorie de personnes me déplaisant, je rentre rapidement dans une « sainte » colère, lui demandant avec vigueur de ne plus parler ainsi.
    Je me rends compte tres vite de la situation, et cherche à trouver un moyen plus positif de l’aider, car cette colère n’est pas bonne, je sens qu’elle est contre-productive.
    Je ne réussis a me mettre en état de vraie bienveillance, mais fais tout de même un pas dans cette direction, en lui indiquant avec plus de douceur qu’une telle attitude n’est pas digne de sa part, qu’elle n’est pas de son niveau. Et j’ai le sentiment que l’argument le touche, bien plus que la colere, qui n’avait qu’un effet de blocage dans notre discussion et moment d’échange.

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  10. blanche
    15 janvier 2017

    Félicitations et merci pour ce billet, riche de leçons et de pratique spirituelles vécues au quotidien qui nous transmet un grande énergie. Le récit est tellement vivant et bien écrit que je l’ai lu comme un roman, avec ses rebondissements faits de réussites et d’échecs, de joies et de souffrance intérieures.
    Les deux points du bilan que sont le contentement divin et la bienveillance sont devenus très concrets et on comprend qu’ils sont le remède à mettre en pratique pour lutter contre de nombreux autres défauts, comme la rancune, l’égoïsme, l’impatience..
    A travers le récit, on voit aussi combien le travail de réflexion (in vitro) est important et indispensable pour avancer dans le travail in vivo.

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  11. Wilhelm
    20 janvier 2017

    Une des méthodes que j’utilise pour lutter contre la colère ou l’insatisfaction est d’utiliser Google Agenda et de me poster des rappels à plusieurs moments de la journée de manière récurrente. Cela peut être un conseil que je me donne à moi-même sous forme d’une phrase ou une Parole d’Ostad Elahi issue des Maximes, ou un programme pratique que je me fixe.

    De cette manière, en réglant le rappel sur récurrent tous les jours, à une heure précise, la phrase en question pop-up sur mon écran de téléphone portable, et sur mon laptop, parfois même Google m’envoie un email de rappel. Ainsi je n’ai plus d’excuses pour ne pas travailler sur moi-même 🙂

    Ça marche !

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  12. Cogitons
    22 janvier 2017

    Une question : j’aime beaucoup ce conseil « L’homme doit devenir aussi doux que le miel de façon à être toujours une source de bienfaits pour les autres… »
    Mais dans un monde compétitif, dans lequel il faut se battre, ne pas se laisser marcher sur les pieds, porter le poids immense que sont devenus l’éducation et le soutien matériel de ses enfants, s’agissant aussi parfois de défendre sa dignité (et encore, nous ne connaissons pas – j’imagine – la guerre, la famine, etc), le conseil semble quelque peu en décalage.
    Comment être un « guerrier » ou une « guerrière » (toutes proportions gardées) doux/douce comme le miel ?

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    • kbld
      24 janvier 2017

      @Cogitons
      J’imagine que c’est justement dans un contexte où il faut être compétitif que la pratique éthique visant à ne pas “vaincre” à n’importe quel prix a un sens.
      Puisque vous parlez de guerrier, on peut donner un exemple littéral. D’après ce que j’ai pu lire, le prophète Mohammad a bien dû se battre, mais lui et son gendre Ali ont toujours veillé à ne pas outrepasser leurs devoirs et à toujours respecter les droits de leurs adversaires, pourtant iniques, et même à être d’une bienveillance hors du commun à leur égard. Par exemple, à la bataille de Siffin, dans le désert. On avait coupé l’accès au point d’eau aux troupes de Ali pendant un certain temps, mais lorsqu’il prit le contrôle de ce point d’eau, voilà ce qu’il dit à ses partisans qui voulaient agir de la même manière (je traduis de l’anglais) : « Ne leur coupez pas l’accès à l’eau. De telles méthodes sont celles des ignorants. Je ne touche pas à de tels actes. Ce sont des êtres humains et même s’ils ont agi inhumainement, je ne peux suivre leur exemple et empêcher qu’un homme mange et boive parce qu’il se trouve être mon pire ennemi ». Par exemple encore, la bataille de Khaybar, un esclave, Yâsar Abyssin, avait rejoint les rend de Mohammad et amenait avec lui les moutons qui lui avaient été confiés par les ennemis injustes de Mohammad ; celui-ci accueillit chaleureusement Abyssin mais lui demanda de rendre les moutons à ses ennemis car ils leur appartenaient. Il y a énormément d’histoires comme cela.
      Ostad Elahi nous encourage à suivre la voie du juste milieu. Le monde moderne nous pousse à ne penser qu’à notre matérialité et de faire tout pour elle quoi qu’il arrive : c’est alors qu’il faut lutter pour ne pas tomber dans ce piège. Ostad nous incite à être en société, il a lui-même passé des concours, et eu une carrière judiciaire : il était conscient de ce monde compétitif. Mais il nous pousse à ne pas être obnubilés par la matérialité et à ne jamais oublier l’essentiel. Etre compétitif, mais pas pour écraser autrui et pas à n’importe quel prix ; la matérialité n’est qu’un moyen. Etre compétitif par devoir, et en gardant à l’esprit notre véritable but.

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    • ari
      25 janvier 2017

      votre commentaire et question m’ont fait réfléchir…
      et penser à prêter attention aux exemples autour de moi, merci

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  13. mike
    29 janvier 2017

    bravo! belle analyse et exemple de travail sur soi au delà de la lutte psychologique, dans le but du contentement divin.
    on perçoit bien les étapes de votre travail in vitro, puis in vivo et cette nécessité de l’intention juste, vers le contentement divin pour arriver à la vertu divine qui, sans cela, reste un travail d’ordre psychologique, plus éphémère, enclin à s’évanouir face aux vicissitudes de la vie et à l’oubli; et puis cette pénibilité, cette difficulté dans le temps qui sont autant d’efforts qui vont ancrer un résultat définitif dans l’âme, une véritable transformation de l’être vers une humanité qui grandit en vous; parce que vous sentez bien que ces efforts vous servent à mieux vous connaître et à avoir plus de tolérance envers les autres et donc retentissent positivement sur les autres; et même dans ces lignes écrites vous nous réconfortez dans l’intérêt et le passage obligé de ce genre de travail sur soi pour comprendre la Vie. c’est cette alchimie qui est incroyable quand on commence à y réfléchir et travailler sur soi, on ressent cette présence divine dont tous les saints parlent, dans nos efforts et cette transformation en nous, c’est étonnant, il faut y goûter pour le croire!
    on voit aussi l’intérêt de vivre sa spiritualité au quotidien et d’être dans la société!

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