Se défaire de la médisance : premier pas vers « dire le bien » sur OstadElahi inPractice

24 réponses

  1. Charlotte
    19 juin 2015

    Je vous remercie pour votre aide qui nous empêche de nous relâcher pendant l’été.
    Alors mettons-nous au travail.

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  2. adissam
    19 juin 2015

    Qu’est-ce qui  » conduit l’homme à dépasser le stade de l’acceptation aveugle du dogme pour s’attacher à une pratique spirituelle consciente de ses raisons et de ses effets » ? (de Quel autre monde pour mon âme ?

    Finalement oui, pourquoi ? La réponse que j’ai trouvé, « bah, c’est comme pour les études ».

    Au début, je me posais souvent la question. Puis, cela devient automatique. Jusqu’au jour où ça s’est terminé. Après quelques années de l’autre côté (dans le monde du travail), j’ai pris conscience qu’un meilleur avenir était possible. Et pour atteindre cela, il me fallait retourner étudier. J’ai dû passer des concours, être accepté dans une fillière et maintenant que j’y suis, je dois réussir chaque année.
    Bon, heureusement, qu’il y a des rattrapages !

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  3. Wilhelm
    20 juin 2015

    Merci de ce nouveau travail pratique, que je vais commencer dans les jours qui viennent.

    A ce propos, depuis que le sujet a été abordé sur ce website, j’ai réalisé que, parmi d’autres formes, je pratiquais la « médisance silencieuse ».

    Lorsque je me promène, j’ai tendance depuis longtemps à regarder les gens dans la rue et à leur trouver du premier coup d’œil plein de défauts. Comme je suis assez observateur, cela va vite.
    Je fais cela de manière automatique, inconsciemment.
    Outre que ce n’est pas très intelligent ni moral, je me suis aperçu que cela me rendait pessimiste et assez malheureux.

    Pour lutter je me suis alors exercé à chercher sur chaque personne que je vois dans la rue un ou plusieurs points positifs.
    C’est assez facile.
    Et cela marche : on trouve beaucoup de points positifs sur tous les gens.
    L’effet immédiat est que cela me rend heureux, joyeux.

    Pour résumer :
    Le soi impérieux, de manière automatique me pousse à voir le mal.
    Mais un petit effort volontaire, me conduit à voir le bien.

    Croyez-moi cela fait un drôle de différence….

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    • leo
      20 juin 2015

      Excellent. Je n’y avais encore jamais pensé comme cela.
      Mais jusqu’où cultiver ce « voir bien » ?
      En écrivant, je me rend compte que cette question est symptomatique.
      Un « super » symptôme d’une pensée impérieuse qui cherche à relativiser la nécessité d’y réfléchir plus par par moi-même et de tester de mon côté.

      « comme sur internet » Quand je suis coincé, je regarde sur un forum ou une vidéo pour voir comment ont fait les autres. Merci à eux !

      Répondre

      • Wilhelm
        21 juin 2015

        C’est une bonne question quand vous dites: « jusqu’où cultiver ce voir bien ? »

        Par exemple aujourd’hui au début de ma promenade j’ai commencé avec le fait de regarder des détails comme une paire de chaussures bien cirée, ou quelqu’un de bien coiffé, ou encore le sourire d’une autre personne qui marchait.
        Puis une maman avec sa fille. Elles étaient contentes d’être ensemble.
        Puis j’ai vu un monsieur qui vendait des journaux dans un kiosque à journaux et je me suis dit qu’il avait un travail, que cela lui remettait de vivre et peut-être aussi avait-il une famille qu’il pouvait ainsi nourrir.
        Ensuite, j’ai vu une dame qui marchait avec une béquille. Comme je me suis cassé la jambe il y a quelques temps et que je suis resté plusieurs mois immobilisé, je me suis réjoui pour elle car elle n’avait plus qu’une béquille et probablement son état s’était bien amélioré et je me suis mis à souhaiter qu’elle continue à aller mieux.
        Puis je me suis souvenu de mon immobilisation pendant des mois et j’ai remercié Dieu de me permettre de marcher sur mes deux jambes maintenant et de pouvoir profiter pleinement d’une chose aussi simple en apparence qu’une promenade dans la rue, et en même temps aussi formidable.
        Etc.
        Tout cela je le dis très humblement, car si vous saviez à quel point mon soi impérieux aiguisé, jugeait les gens au premier et dernier coup d’exil…
        Donc j’ai honte des jugements que je portais et je remercie de commencer petit à petit à essayer de changer en pratiquant un petit peu de « voir bien »

        Ostad Elahi mentionne l’importance de voir bien dans plusieurs paroles de l’ouvrage Paroles de Vérité.

        Répondre

      • leo
        21 juin 2015

        Merci pour ces détails.

        On s’intéresse plus aux méthodes des autres quand on a eu des difficultés soi-même.
        Si en tant que chercheur, je bute sur une question, je suis ravi quand un article fait part de sa méthode et des résultats obtenus.

        De façon générale, il serait intéressant d’avoir l’ensemble de la démarche:

        Le contexte: pourquoi avoir choisi cette question en particulier ? Quelle était l’attente/l’hypothèse de départ ?
        La méthode: combien de temps avez-vous testé cela ? et comment ? Dépréciez-vous automatiquement chaque pensée, ou bien certaines situations plus sensibles au départ (les proches, collègues, etc…)
        Les résultats observés: quelles difficultés rencontrées ? une évolution remarquée ou au contraire rien de particulier ? Et cela pendant combien de temps ? un changement intérieur, extérieur, …
        Quelles limites à cette pratique ? que feriez-vous autrement ?


        La phase de réflexion dans le TP correspond assez à ce type de démarche.

        Répondre

      • leo
        23 juin 2015

        pour le symptôme détecté, c’est de se mettre des barrières avant d’essayer

        Répondre

  4. sacha
    20 juin 2015

    Oui , c’est vrai.
    Dans le premier regard c’est souvent notre soi impérieux qui se manifeste.
    Il faut zapper cela et aller chercher le regard de l’âme. Et alors tout change : on regarde avec bonne humeur et gentillesse .Excellent exercise !

    Répondre

  5. Wilhelm
    23 juin 2015

    Réponse au dernier post de leo, le 21 Juin 2015 à 15:38

    Merci pour ces détails.
    On s’intéresse plus aux méthodes des autres quand on a eu des difficultés soi-même.
    Si en tant que chercheur, je bute sur une question, je suis ravi quand un article fait part de sa méthode et des résultats obtenus.
    De façon générale, il serait intéressant d’avoir l’ensemble de la démarche:
    j’ai mis les réponses à vos questions en gras.
    Le contexte: pourquoi avoir choisi cette question en particulier ?
    je me suis aperçu d’un mal être après mes promenades alors qu’en général cela est bon pour la santé et pour l’esprit. Alors j’ai cherché pourquoi. Une fois que j’ai compris pourquoi je me sentais mal, j’ai réfléchi à la manière de lutter.
    Quelle était l’attente/l’hypothèse de départ ?
    Lutter contre un défaut, une disposition d’esprit négative (négative pour les autres et négative pour moi)
    La méthode: combien de temps avez-vous testé cela ?
    Tous les jours, plusieurs fois par jour depuis 4 ou 5 jours. Quand je ne le fais pas, cela manque car ce n’est pas neutre : lorsque je ne pense pas positivement, le soi impérieux me pousse à la critique
    et comment ? Dépréciez-vous automatiquement chaque pensée, ou bien certaines situations plus sensibles au départ (les proches, collègues, etc…)
    le faire de manière systématique vise à ce que le soi impérieux ne saisisse la hiérarchisation pour ruiner la tentative. En d’autres termes : j’essaie d’appliquer la méthode systématiquement, c’est là que j’ai vu les premiers résultats positifs
    en fait, cet exercice déborde sur d’autres moments que la promenade : travail, famille, relations, etc.
    si on peut dire : l’air devient plus clair ; c’est une très belle sensation

    Les résultats observés:
    quelles difficultés rencontrées ?
    l’oubli. Comme le soi impérieux déteste cet exercice, il pousse à l’oubli de le pratiquer
    Mais mon meilleur allié est paradoxalement la fumée que crée le fait de voir mal : quand je vois mal je suis malheureux, c’est étouffant. Cela me pousse donc à chercher à voir bien
    donc paradoxalement, si on peut dire, la toxicité de voir mal meconduit à chercher à voir bien

    une évolution remarquée ou au contraire rien de particulier ?
    plus je pratique, mieux je me sens. Et cela ouvre d’autres portes de positivité
    Et cela pendant combien de temps ?
    Le plus possible. 2 minutes. 10 minutes. Beaucoup plus. Le faire en marchant aide car on voit beaucoup de gens différents
    un changement intérieur, extérieur, …
    ah oui alors 
    je reçois plus de sourires
    je suis moins susceptible, plus léger
    je suis plus heureux
    j’ai l’impression de faire un peu de travail spirituel

    Quelles limites à cette pratique ?
    pas une seule
    que feriez-vous autrement ?
    je développerais et développerai cette approche plus généralement dans ma vie, et avec l’Aide Divine,
    j’ai l’intention sincère et ferme de le faire
    Je viens de commencer

    Merci de vos commentaires

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    • leo
      26 juin 2015

      Merci pour ces précisions. Si j’étais « reviewer » d’un article scientifique, j’attendrais encore avant de publier cette étude. Ou bien alors je l’orienterais vers une section ou un journal de « méthodologie ».
      Avant de devenir relecteur, je dois moi-même prouver mon expertise dans cette science ! 😉

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    • aL06
      28 juin 2015

      Bravo Wilhelm et merci pour votre témoignage pragmatique, vous avez trouvé un moyen de lutter avec un angle d’attaque clair et net. Pour ma part j’en suis à la phase de réflexion et je découvre jour après jour que je succombe assez souvent à la médisance en particulier dans mon milieu professionnel, alors je pensais être d’une manière générale plutôt « non médisant » ! Je continue ma prospection et mon enquête sur un médisant qui s’ignorait…

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    • leo
      1 juillet 2015

      Je relis la démarche avec intérêt. Quel est point faible caractériel ciblé ici ?
      « Alors j’ai cherché pourquoi. Une fois que j’ai compris pourquoi je me sentais mal, j’ai réfléchi à la manière de lutter. »
      Habituellement, on ne se sent pas mal quand on marche ou croise d’autres personnes. Serait-il possible de détailler ce qui est ressorti lors de cette introspection intérieure ? En outre, quel est l’objectif recherché ? (un bien être, une meilleur connaissance de soi, une forme de purification de l’âme,…)

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    • leo
      2 juillet 2015

      Au sujet du contexte de cette expérience pratique:
      – pourquoi cette pratique-ci à ce moment précis ?
      – est-ce une priorité dans la liste des points faibles caractériels identifiés ? Ou bien est-ce une stratégie de lutte par alternance pour ne pas « se lasser » sur les autres points en cours. Ou une toute autre raison ?

      Je suis sur le même point pratique depuis plusieurs années maintenant. Et j’ai remarqué qu’ayant été pris d’orgueil, j’ai quasi abandonné ce point (« dire le bien ») sans en avoir maîtrisé ses manifestations opposées les plus saillantes.
      Il m’a fallu un environnement propice pour saisir à nouveau l’opportunité de m’y rattaquer.

      « Environnement propice » dans le sens période+énergie. Il s’avère que c’était une période particulièrement propice pour moi et pour l’énergie, j’ai ressenti plus de facilité ce qui m’a aidé à me remettre en selle et à continuer.

      Répondre

      • Wilhelm
        10 août 2015

        Bonjour,
        Pour faire suite à vos questions Leo et en premier lieu sur les obstacles que j’ai rencontrés dans la pratique de la lutte contre la médisance silencieuse : j’ai continué cet exercice depuis notre échange de début juillet.
        Le soi impérieux a essayé de me contrer dans cette pratique par les moyens suivants : l’oubli de pratiquer, me faire penser que c’était inutile et qu’il y avait plus important à faire, la distraction, etc.
        Pour lutter, la méthode que j’ai utilisée a été de demander l’appui de l’énergie métacausale en me tournant vers la Source, et de me menacer de me priver de dessert si je ne faisais pas cet exercice pendant au moins 10 minutes par jour tous les jours. Ca a marché

        Répondre

  6. KLR
    7 septembre 2015

    @tous. Depuis que j’ai commencé ce TP sur la médisance, je me suis aperçue qu’il y avait de nombreuses occasions où je fonçais sur la médisance sans retenue, avec juste en toile de fond la conscience d’être en train de médire….
    J’ai vu que je ne me rendais pas suffisamment compte de la gravité de cet acte, je le prends trop à la légère, et mon soi impérieux le minimise. J’ai donc pensé faire un petit travail sur ce sujet, par exemple en imaginant quelle répercussion cela aurait dans l’autre monde, ou en me mettant à la place de celui de qui on médit…
    Si vous avez d’autres suggestions sur ce sujet…

    Répondre

    • igloo
      10 septembre 2015

      Il m’est arrivé plusieurs fois de médire de personnes qui par la suite m’ont rendu un grand service ou se sont montrées particulièrement bienveillantes envers moi. Le honte et le regret que j’en ai ressenti m’ont apporté une aide dans la lutte contre la médisance.

      Répondre

      • adissam
        22 octobre 2015

        merci, il y aurait donc dans se sentiment une force
        que l’on peut mettre à profit

        Répondre

  7. KLR
    25 septembre 2015

    merci igloo pour votre témoignage :
    j’ai entendu récemment un témoignage en direct qui m’a aussi beaucoup interpellé. Il ne s’agit pas vraiment de médisance mais d’accusation, mais cela se rejoint…
    Une dame âgée de ma famille, qui n’est pas ou plus croyante mais qui suit sa conscience m’a raconté cette expérience:
    Elle avait 2 ouvriers plombiers (le patron et un jeune) qui travaillaient chez elle, elle a sorti son portefeuille pour préparer un pourboire, puis on l’a appelé au téléphone. Plus tard, alors que les ouvriers étaient partis; elle a voulu sortir de chez elle, mais ne trouvait pas son portefeuille, et malgré sa répugnance à accuser quelqu’un, elle a finalement conclus que peut-être le jeune plombier avait pris le portefeuille, mais elle ne se sentait pas bien…
    Il y a quelques jours, son portefeuille a été retrouvé chez elle dans un endroit improbable, et elle m’a dit à quel point elle se sentait mal d’avoir accusé…
    Ce qui m’a interpellé, c’est de voir combien la conscience ou l’âme de cette personne était vivace. Cet acte d’accusation, elle en ressentait la bassesse… C’était pour moi un exemple à suivre : si je ressens vraiment la bassesse de la médisance, je lutterais plus facilement !

    Répondre

    • kbld
      26 septembre 2015

      A vrai dire, je ne vois pas en quoi la personne a « médit ».
      – Elle n’a pas appelé les patrons du jeune pour dire qu’il était un voleur, sans savoir, ce serait de la calomnie.
      – Elle ne retrouve pas son portefeuille, bizarrement, il y avait deux étrangers dans sa maison et elle l’avait sorti à ce moment là, on peut comprendre sa conclusion.
      A mon avis, cela apprend plutôt qu’il faut être très précautionneux dans ses jugements légitimes – en l’occurrence attendre un peu, ne pas être définitif, ni sur la circonstance ni sur la personne exacte (le jeune ne doit pas être visé simplement parce qu’il est jeune)…
      Mais c’est nécessaire de tout de même se questionner sur le plus probable pour prendre ses précautions : en l’occurrence, ne plus faire appel à eux, ou faire spécialement attention à ne pas traîner ses affaires en leur présence. C’était tout de même très probablement eux, et on ne peut pas se faire voler à chaque fois.
      Moi-même, j’ai « perdu » un ordinateur portable assez cher cet été. Je ne m’en suis rendu compte qu’un mois plus tard, mais j’ai essayé de retracer le fil. J’ai abouti à la conclusion que je dois me l’avoir fait voler dans une bibliothèque particulière. Le but n’est pas d’accuser des gens (en l’occurrence, je n’ai aucune idée de qui) mais de comprendre mon erreur et ne plus la commettre de nouveau. En l’occurrence, je ferai très attention en bibliothèque dorénavant et je mettrai un mot de passe sur mon ordinateur pour mes données.

      Répondre

      • KLR
        30 septembre 2015

        Merci pour votre commentaire, j’ai eu la même réaction que vous, et lorsque j’ai entendu cette histoire, j’ai conseillé à cette vieille dame d’être prudente et de ne pas laisser trainer son portefeuille, à la portée du premier venu…Pour ne pas inciter au vol…
        Par ailleurs, j’ai sans doute mal exprimer ce que j’ai ressenti :
        Ce qui m’a intéressé c’est la faculté de conscience (de l’âme) de cette dame : faculté lui permettant de ressentir l’essence d’un acte (jugement, accusation, médisance…) comme néfaste.
        Personnellement, il m’arrive de juger d’emblée quelqu’un sans même ressentir le méfait de cet acte de juger, alors que mon jugement ne repose sur rien…

        Répondre

  8. Danielle
    29 septembre 2015

    Cette pratique qui nous rend vigilant à filtrer les pensées sources de toutes les médisances est très bienfaisante, elle apporte une légèreté dans la pensée. En se questionnant de cette façon, on devient plus attentif aux entrées et aux attaques du soi impérieux, et on comprend comment il opère.

    J’avais lu un article au sujet de la médisance qui expliquait que ce qui est perçu chez le médisant par son interlocuteur, ce sont les défauts dont il accable le médisé. Cet extrait rejoint un peu cette question: le psychanalyste Philippe Grimbert explique  » « On va inventer ou montrer du doigt chez autrui des traits de caractère que l’on ne supporte pas, parce que ce sont justement des aspects que l’on possède en soi et que l’on ne peut accepter » La médisance repose alors sur un phénomène dit de projection : on attribue à l’autre une part de soi-même que l’on refuse ou que l’on est consciemment incapable de reconnaître. »

    Répondre

  9. KLR
    20 octobre 2015

    Alors que je venais de finir un cycle d’OstadElahi inPractice sur la médisance, je me suis retrouvée dans une situation de médisance dans lequel j’ai pu expérimenter certains points que je n’avais pas vu.
    Contexte: j’étais en formation avec des collègues pour apprendre à utiliser un logiciel informatique complexe. Le premier jour de formation, une de mes collègues A qui a la réputation d’être toujours dépassée, s’est assise à côté de moi. Elle ne comprenait rien, n’arrivait pas à faire marcher son ordinateur car elle n’avait pas voulu utiliser celui qu’on lui fournissait…Bref j’étais forcé de m’occuper d’elle, et du coup je n’arrivais pas à suivre le formateur.
    Au bout d’un moment assez agacée, j’ai commencé à faire des signes médisants à mes collègues d’en face…
    Bizarrement jusqu’ici je croyais ne pas utiliser ce genre de mimique pour médire, mais là je me suis vu en flagrant délit !!!
    Après cela, à la pause, comme elle s’excusait de me déranger, je lui ai gentiment dit que le problème était que je n’arrivais plus à suivre la formation et que c’était ennuyeux…Elle en a convenu.
    Au déjeuner, un autre collègue X m’a offert un café, et nous nous sommes dirigés vers la machine à café, sans voir que ma collègue A était à proximité. Le collègue X a commencé à me dire: « Oh ma pauvre, tu es vraiment mal tombée… », j’ai tout de suite embrayer en expliquant « Oui elle est larguée, et en plus je n’arrive plus à écouter la formation… ». A ce moment là, je me suis retournée, et j’ai vu le visage de ma collègue. Ce que j’y ai lu était un mélange de regret de m’avoir embêté, de douleur et de douceur…Bref j’étais retournée, et j’ai vu de visu l’effet de la médisance sur autrui…
    Je suis venue vers elle avec affection pour la réconforter.
    Après coup j’ai réfléchis, que dans mon comportement médisant, j’avais quand même eu la chance d’être à peu près sauvée par le fait de lui avoir dit le matin en face que je ne pouvais pas entendre la formation pendant que je l’aidais… Sinon ça aurait été vraiment très dur !!!

    Répondre

    • mahaut
      21 octobre 2015

      Voilà un commentaire que j’ai apprécié, au milieu de certains commentaires, où le défoulement semble un droit !
      Quand, on se met à la place des autres, les choses changent à 180 °….
      chargée d’une grande famille, combien de fois, j’ai dû abandonner une tâche pour me mettre à la portée de l’autre, lui apporter mon aide. Parfois, je n’en avais pas envie et pourquoi l’autre est aussi « crétin » de ne pas comprendre tout de suite, etc….???

      C’est le temps que j’ai passé avec « ma rose » qui me la rend chère…. si je ne m’étais pas penchée, qu’est-ce que j’aurais gagné à la fin, et alors que nous sommes tous mortels ? j’aurais gagné une mauvaise relation, en prenant ce « faux pli » j’aurais acquis une mauvaise habitude qui me serait in fine de toutes façons, devenu un vilain défaut… voire un vice…

      Que sommes nous, un paquet de viande et d’os, dans lequel, il y a une âme, préoccupons nous de son voyage, plutôt que de privilégié ce sac d’os qui se plaint toujours…. Mon Dieu, que le monde est grand et beau, aidez moi à m’ouvrir sur toutes vos beautés. Merci

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  10. KLR
    2 décembre 2015

    Récemment il m’est encore arrivée une mise en scène de médisance non intentionnée, grâce à laquelle j’ai compris qu’il fallait vraiment que j’affine ce défaut caractériel et que j’aille un peu plus en profondeur: par exemple éviter de dire des choses négatives de quelqu’un avec son conjoint.
    Le scénario: j’ai appelé par skype un membre de ma famille, qui vient de perdre son conjoint. Après la conversation, j’ai cru avoir quitter skype…Je ne suis pas un as de l’informatique !
    J’ai alors engagé une conversation avec mon conjoint dans une pièce adjacente, en expliquant d’abord les difficultés de la personne …Puis j’ai glissé sur un jugement négatif de l’attitude des enfants de cette personne. Un peu plus tard, j’entendais un bruit dans la pièce où se trouvait mon ordinateur, je me suis rendue compte que skype était ouvert, et que ma parente passait l’aspirateur chez elle…
    Imaginez la honte ! je ne sais pas si elle a entendue, et franchement j’ai demandé à Dieu qu’elle ne l’ai pas entendu.
    La leçon que je retire de cela : je me suis trouvée involontairement dans cette mise en scène, pour mieux comprendre ce qu’il y a de néfaste à parler en négatif d’autre personne avec son conjoint. Evidemment l’autre leçon est de faire très attention à ne pas être négligent avec l’informatique ;)) Mais de toute façon, si on a l’âme claire et en toute conscience, on ne devrait pas avoir quelque chose à cacher ! Si j’avais uniquement parler en positif, le skype ouvert n’aurait pas été un problème…

    Répondre

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