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Répression sans réflexion n’est que ruine de l’âme

Par , le 6 Juil. 2009, dans la catégorie Pratiques - Imprimer ce document Imprimer - English version
main joueur d'echec

La répression : on ne négocie pas avec le soi impérieux

Le travail du perfectionnement de l’âme passe avant tout pour Ostad Elahi par la pratique éthique. Si je veux me perfectionner, je dois faire en sorte que mes actes, mon comportement, mes paroles et ma pensée même soient en tous points éthiques. Vaste programme, et c’est bien pourtant ce à quoi nous devons tendre. Car le travail du perfectionnement n’est rien d’autre que l’effort accompli pour atteindre cet objectif.

Très vite, en commençant à pratiquer concrètement, on s’aperçoit que le travail éthique est avant tout un combat. Travailler, c’est bien faire des efforts. Quand on parle de travail éthique, il ne s’agit donc pas simplement de vivre sur les acquis de son éducation première ou de son tempérament naturel mais bien de se donner de la peine dans le but de progresser et de se transformer.

Le travail éthique, donc, consiste dans un premier temps à repousser ou à réprimer les pulsions émanant de ce qu’Ostad Elahi appelle le soi impérieux. Il s’agit par exemple de réprimer la médisance ou la remarque humiliante qui me vient à l’esprit pour me venger de celui qui m’a fait du mal ; réprimer le coup d’oeil sur le courrier qui ne m’est pas destiné, la question indiscrète qui me vient aux lèvres ou le ragot que j’ai envie de colporter pour me faire remarquer ; ravaler mon orgueil et me forcer à accepter avec sincérité une critique justifiée ; on pourrait ainsi multiplier les exemples à l’infini.

Le travail éthique ne se limite pas toutefois à s’empêcher de faire le mal. Il consiste aussi à faire le bien autour de soi : aider les autres matériellement, psychiquement voire spirituellement ; être positif, courageux, actif et utile au sein de la société ; être reconnaissant pour tout ce qu’on a reçu; … Mais là encore, puisqu’il s’agit de travail éthique et puisqu’il s’agit d’aller au-delà de ce que nous sommes naturellement portés à faire, nous sommes face à une autre forme de contrainte, une sorte de répression inversée, répression de la pulsion qui aspire en nous toute énergie positive et nous retient de faire ce que nous devrions faire : se forcer à aider quelqu’un par devoir et alors qu’on n’en a pas envie ; se forcer à défendre son droit alors qu’on aimerait céder par faiblesse ou lâcheté ; se forcer à agir et à trouver des solutions, alors qu’on désespère de soi ; couper en soi le ressassement des idées noires ; …

Que ce soit sous forme agressive ou dépressive, dans ces moments où le soi impérieux nous attaque en force, il n’est pas question de dialoguer avec lui ou de chercher à le raisonner car la moindre amorce de négociation nous serait fatale : il nous faut tenir par la force de la volonté, concentrer toutes nos forces pour faire barrage, crier plus fort que lui pour le faire taire, l’empêcher d’agir et le forcer à reculer en lui donnant s’il le faut un bon coup sur le museau.

Au-delà de la répression, la réflexion

Si elle est indispensable au plus fort de la tempête, la lutte répressive est pourtant loin d’être suffisante. Car quels que soient nos efforts, la pulsion réapparaîtra, sous la même forme ou sous une autre. Je peux par exemple, sous l’effet de mon éducation morale, m’empêcher de dire ou même de penser du mal d’une personne que je n’aime pas et dont le comportement m’est pénible. Mais réprimer ce sentiment négatif ne me permet en rien de le faire disparaître. Et si un jour cette personne s’avise de se comporter d’une façon qui me paraîtra un peu plus désagréable que d’habitude, il y a fort à parier que toute cette négativité accumulée et jusque là comprimée s’exprimera avec une force décuplée. Autre exemple : je peux me contraindre, par la seule force de la volonté, à toujours tenir des discours positifs et m’interdire de me plaindre. Mais si je ne vais pas plus avant dans ma réflexion, le soi impérieux trouvera un autre chemin pour s’exprimer (par exemple, la dépression, le découragement, le sentiment d’injustice universelle ou encore, le dogmatisme et le sentiment de supériorité par rapport à tous ceux qui tiendront des discours négatifs). Lorsque nous travaillons sur nous-mêmes, les manifestations du soi impérieux sont donc à considérer non pas en elles-mêmes mais comme autant de symptômes de dysfonctionnements plus profonds qui restent à découvrir. Par exemple, le fait de se plaindre et de voir tout en noir peuvent être les symptômes d’un mal plus profond et difficilement décelable : la tendance à avoir des exigences injustifiées ou une trop haute idée de ses mérites. D’autres cas permettront de mieux comprendre l’idée :

  • J’ai envie de médire de quelqu’un. Comme je sais que la médisance va à l’encontre de l’éthique, je me retiens de le faire (je « réprime » donc mon envie de médire). Plus tard, j’analyse les causes de cette pulsion et je constate que c’est une façon pour moi de me venger des sarcasmes que j’ai subis de la part de cette personne sans pouvoir me défendre. Au moment où je subissais ces sarcasmes sans répondre, je pensais que je faisais preuve de grandeur d’âme et que j’étais au dessus de cela. Mon envie de médire m’a révélé qu’en réalité, j’en ai été empêché par une forme de faiblesse ou de lâcheté. J’ai pu ainsi accéder à un trait de caractère insoupçonné sur lequel je peux maintenant me concentrer pour progresser. Désormais, quand je réprime ma pulsion de médisance envers cette personne, je le fais en connaissance de cause. Je me représente l’indignité d’un tel acte (se rattraper et se venger après coup une fois que la personne n’est plus là), ce qui m’aide à tenir. Je travaille par ailleurs à éliminer la cause de mon problème (le manque de courage).
  • J’ai décidé de travailler sur mon comportement avec mon conjoint, et notamment de cesser mes critiques incessantes qui finissent par créer une ambiance négative au sein de notre couple. Au bout d’un certain temps, je me retrouve dans une situation intenable : je me suis interdit d’extérioriser mes critiques, mais je continue à percevoir avec tout autant de force les occasions de faire des critiques. Je développe alors une forme de rancune par rapport à mon conjoint qui n’améliore en rien son comportement alors que de mon côté je fais des efforts surhumains pour éviter d’être désagréable. La solution m’apparaît le jour où je me suis posé la bonne question: d’où me vient cette pulsion de critiquer en permanence mon conjoint? Je m’aperçois alors que j’ai par rapport à lui un sentiment de supériorité qui me rend aveugle à mes propres défauts. Désormais, quand je réprime ma pulsion de critique, je le fais en connaissance de cause. Je me représente la liste de mes propres manquements ( « Toi qui ne fais jamais ci et ça, de quel droit peux-tu exiger de lui un tel effort? ») ce qui m’aide à tenir. Par ailleurs, je travaille à éliminer la cause de mon problème (le sentiment de supériorité) et à développer en moi l’indulgence et le pardon.

Dans tous les cas, on le voit, la répression ne consiste plus simplement à repousser mécaniquement la pulsion, mais bien à la neutraliser, au sens où en chimie on neutralise les effets d’une substance par une autre substance qui vient en modifier les propriétés moléculaires. Cette méthode de lutte active et constructive comprend plusieurs avantages :

  • elle nous rend plus forts dans la lutte qui ne consiste plus en une répression aveugle. Au moment de réprimer le soi impérieux, nous savons pourquoi nous le faisons et le sens de notre effort, ce qui nous donne plus d’énergie.
  • elle permet d’éviter les effets secondaires néfastes de la répression pure (frustration, dépression…);
  • elle nous permet de voir les manifestations du soi impérieux comme des symptômes utiles à la connaissance de soi. Loin de rester figé dans la culpabilité d’avoir mal agi, on peut alors éprouver un réel plaisir à découvrir, à travers une manifestation du soi impérieux, tout un pan de nous-même qui sans cela serait resté indécelable ;
  • elle élargit le champ de notre conscience et nous permet de percevoir très concrètement le lien dynamique entre pratique éthique et connaissance de soi ;
  • même si elle reste une lutte, elle n’est pas tant axée sur la destruction d’un ennemi intérieur, que sur la construction d’un soi plus sain, plus développé et plus mature.

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16 commentaires

  1. al006 le 10 Juil 2009 à 22:23 1

    Merci beaucoup pour cet article très pratique … Souligner l’importance de la réflexion dans la démarche de connaissance de soi est essentiel. Pour autant, il me semble que l’intention dans la lutte contre le soi impérieux est aussi un ingrédient nécessaire. Par exemple, on peut travailler à être plus courageux pour se sentir plus fort dans la société et gagner une meilleure image de soi vis à vis des autres… le bénéfice de cette lutte fortifiera notre ego mais pourra nous conduire à un autre excés : celui de spolier le droit d’autrui en voulant à tout prix défendre son droit. L’intention permet de transcender en quelque sorte notre ego et les contingences matérielles pour nous permettre de tenter d’acquérir véritablement une vertu divine dans le but de la satisfaction divine.

  2. marie le 11 Juil 2009 à 10:31 2

    Merci pour cet approfondissement de ce qu’est la vraie lutte contre son soi impérieux.
    Cette analyse ouvre de grandes voies de réflexions et d’avancées.

  3. Dan le 12 Juil 2009 à 23:10 3

    Je trouve cet article assez convaincant.
    Je me demande, cependant, comment être sur de trouver/d’avoir trouvé la vraie raison de nos actes. Pensez-vous qu’il y ait des critères nous permettant de savoir si notre analyse est bonne? Si oui lesquels? Ca ne me paraît pas si évident que ca.

  4. DG le 14 Juil 2009 à 18:26 4

    Pour répondre à Dan il me semble que la sincérité est un point très important qui permet de s’analyser vraiment sans complaisance et d’évaluer la valeur de ses actes . Comme dit dans le premier commentaire il s’agit de déceler la véritable intention qui nous a poussé à agir ainsi. On se rend compte souvent qu’elle est multiple et qu’elle revêt en dehors de ce qui parait évident des enjeux parfois très subtiles et très différents d’un premier mobile.
    Ensuite pour les critères nous permettant de savoir si l’analyse est bonne on peut dans un premier temps se baser sur un simple bon sens : il ne s’agit pas de s’inventer des raisons qui ne collent pas avec la réalité, qui ne résonnent pas en nous .On peut imaginer plusieurs raisons de critiquer son conjoint, par exemple une jalousie par rapport à sa réussite professionnelle et qui s’exprimerait dans une critique des moindres manquements de ce dernier . Or dans l’exemple donné la personne est critique envers elle même, s’interroge et s’aperçoit qu’en fait l’explication, se trouve en elle et ne relève que de son sentiment de supériorité.
    Donc je dirais bon sens et auto-critique peuvent être deux bons critères!

  5. MH le 15 Juil 2009 à 12:00 5

    Cela me fait penser au ‘refoulement’ décrit par Freud, lorsqu’on veut réprimer un défaut: cela crée des ‘noeuds psychiques’, et dès qu’on n’a plus la maîtrise de soi, le défaut ressort ‘de plus belle’!
    Comme on a l’habitude de dire: ‘… la nature revient au galop!’
    Je comprends donc ce que vous voulez dire…

    Mais comme le soulève Dan: comment être sûr de trouver la vraie raison de nos actes et comment être ‘débarrassé’ de cette pulsion même si on l’a bien analysée ?

  6. Dan le 15 Juil 2009 à 22:10 6

    @DG : effectivement la sincérité me paraît être un bon moyen de trouver la raison de nos actes. De manière générale, je dirais même que c’est l’intention dans laquelle nous menons cette réflexion qui compte.

    @MH : je ne suis pas sûr qu’on puisse/doive se débarrasser de nos pulsions (car cela reviendrait à annihiler notre soi impérieux), il s’agit plus de les maîtriser…mais bon j’imagine que c’est ce que vous vouliez dire, non?

    Une autre question : j’ai parfois « peur » de perdre ma lucidité à force de vouloir analyser mes actes. Je m’explique, il m’est arrivé dans des relations passées de tellement vouloir trouver les raisons pour lesquelles ça se passait mal, que je ne me rendais plus compte qu’il y avait peut-être une incompatibilité. Évidemment, le fait de travailler sur moi-même était bénéfique pour moi et pour la relation. Il me semble, toutefois, que je me suis voilé la face sur certains aspects de cette relation à force de vouloir trouver les raisons de l’échec en moi. Bref, ok pour réfléchir et analyser nos actes mais il ne faut pas perdre notre jugement de la situation d’ensemble.
    C’est exemple est-il parlant? Si oui, qu’en pensez-vous?

  7. MH le 16 Juil 2009 à 12:59 7

    @ Dan
    Merci pour votre réponse…
    En effet, il s’agit de maîtriser ses pulsions, ce qui fait qu’on se débarrasse de leur effet désagréable, car je suppose qu’on a certaines pulsions déjà maîtrisées et par conséquent l’on n’en ‘souffre’ pas ou plus!

    Concernant la lucidité et se ‘voiler la face’ , je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire…
    A partir du moment où vous cherchez en vous la cause de votre malaise dans une relation, il me semble que c’est le principal, non?

  8. KLR le 22 Juil 2009 à 14:48 8

    Comme vous l’avez justement souligné, on ne négocie pas avec le soi impérieux. Pourtant sur le terrain, j’ai le sentiment de faire sans arrêt des négociations et des compromis avec lui…
    Pensez-vous que cet état d’esprit de compromis, qui bien sur, fait le jeu du soi impérieux, vienne d’une faiblesse au niveau de la volonté ? d’un manque de courage et de détermination?
    J’aimerai beaucoup avoir vos avis sur la question…

  9. DG le 08 Août 2009 à 23:25 9

    Pour répondre à Dan , je vois vraiment très bien ce que vous voulez dire : c’est ce que j’appelle se focaliser sur un coin du tableau et ne plus voir l’ensemble! C’est un risque en effet… En tous les cas, même quand il y a incompatibilité dans une situation qui se présente à nous, il y a de fortes chances pour qu’elle nous permette de mieux nous connaître . Quand « ça se passe mal » c’est peut être une occasion rêvée de travailler sur un point faible bien connu ou plus caché, tout en n’oubliant pas de prendre en considération la situation dans son ensemble .
    Je me pose souvent la question du juste milieu : où commence ma responsabilité et jusqu’où dois-je respecter le droit de l’autre ou considérer que je suis en droit d’attendre qu’on respecte le mien ???

  10. Dan le 10 Août 2009 à 15:02 10

    Sur la question de DG, il y a pour moi 2 points:
    1 – jusqu’où dois-je respecter le droit d’autrui ? La regle d’or recommande de se mettre à la place de l’autre en toutes circonstances et de se comporter envers lui comme on souhaiterait qu’il se comporte envers nous, dans la mesure où cela ne nous porte pas prejudice. Evidemment, il faut garder à l’esprit que lorsque nous sommes confrontés à des personnes malveillantes, il ne faut pas appliquer strictement cette règle….autrement dit il ne faut pas oublier de s’adapter à son milieu
    2 – jusqu’où considérer que je suis en droit d’attendre qu’on respecte le mien?
    Je ne sais pas si on doit attendre des choses d’autrui, je dirai plutôt qu il faut apprendre à défendre son droit…et personnellement je trouve cela assez difficile car j ai l’impression de ne pas me battre suffisament pour mes droits…d’ailleurs si quelqu’un a des astuces à ce sujet?
    Depuis quelques temps j’essaie d’être plus ferme surtout dans mon milieu professionnel…dès qu’une situation me parait « injuste » et que j’ai fourni une quantité de travail importante je me force a minima à aller voir mes supérieurs pour leur manifester mon mécontentement de facon diplomatique bien sur…

  11. Radegonde le 25 Oct 2009 à 20:06 11

    je me rends compte que je suis souvent confrontée à la « bombe à retardement » que constitue le fait de museler le soi Impérieux.. et d’exploser plus tard et encore plus fort..
    J’essaie de me dire tout de suite, quand je pense à critiquer quelqu’un qui me déplait, « chacun a son chemin à faire, le sien et le mien sont différents… » pour le moment ,ça m’aide à désamorcer mes réflexions désagréables.

  12. Igloo le 29 Oct 2009 à 20:31 12

    @Radegonde: je comprends bien cet exercice, moi aussi j’ai des phrases types que je me répète pour faire passer des sentiments négatifs. Mais pour éviter l’effet bombe à retardement, je pense qu’il faut sentir le sens des phrases ou alors on le fait dans la cadre d’une pratique plus générale (par exemple, travailler sur l’intolérance). Je suppose que vous faites pareil? Sinon, il me semble qu’on va dans le refoulement et ce n’est pas sain.

  13. Radegonde le 02 Nov 2009 à 23:35 13

    le fait de penser tout de suite à « des chemins différents  » pour chacun me pemet de ne pas me sentir jalouse d’une personne à laquelle je reconnais ses qualités propres, ou « notre différence » et tuer dans l’oeuf « un ruminement » qui fait le lit de la rancune…
    mais il est vrai qu’il faut aussi que je travaille mes « travers » comme :la jalousie,le sentiment de supériorité…

  14. Radegonde le 02 Nov 2009 à 23:39 14

    en ce qui concerne  » l’aide à l’autre », je me rend compte que « l’Autre » est parfois très proche, un membre de la famille, le voisin d’en face… sans partir de l’autre coté de la terre dans des pays inconnus…
    c’est plus discret, et demande du discernement…..

  15. Torvia le 02 Juil 2010 à 19:55 15

    Depuis, la lecture de cet article, beaucoup de choses ont changé dans ma manière de lutter contre mon soi impérieux. Au départ, j’avais tendance à me satisfaire de la simple détection de ce dernier. Puis je suis arrivé à un stade où j’arrivais à le réprimer en plus de le détecter, ce qui à fait naitre un sentiment de joie et de bonheur intérieur, que je n’avais jamais expérimenté jusque là. Toutefois, après la lecture de cet article, je me suis rendu compte à juste titre, que cela ne suffisait pas. J’ ai alors essayé de « le neutraliser » car cette « bombe à retardement » dont parle l’article, m’est très préjudiciable dans ma vie. Malheureusement, je n’y arrive pas, et je ne cesse de me dire dans mon fort intérieur, « comme tu n’arrives pas à le neutraliser, évite de le réprimer, car les effets secondaires de cette répression ne valent pas les bénéfices que tu obtiens « . Est-ce un raisonnement légitime, ou s’agit-il d’une nième attaque de mon soi impérieux?

  16. radegonde le 15 Juil 2011 à 23:39 16

    quand je « rate » une occasion de ne pas dire »ce que je pense », j’en suis très malheureuse,; je me dis tu n’y arriveras jamais, tu te fais dépasser par un moi très »réactif »..
    Plus tard, je me dis que c’est une occasion de repenser ce qui c’est passé, et de travailler sur mes réactions, mon interprétation..;
    Et que de me sentir « incapable » est aussi un piège pour ne rien faire !!!

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