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Perfection et perfectionnement
L’idée que l’on peut se transformer pour devenir meilleur est probablement la définition première de la spiritualité. Elle porte en germe l’intuition d’un bonheur supérieur qui coïnciderait avec un état de perfection morale, de sagesse, d’humanité parfaite.
Cette conférence présente en résumé comment Ostad Elahi explicite cette intuition autour des notions de perfection et de perfectionnement. La perfection comme finalité de tous les êtres, créés pour retourner à leur Origine. Le perfectionnement comme trajectoire, soumise à des lois et des contraintes précises. Trajectoire qui, pour l’homme, est le résultat de ses efforts volontaires pour s’éduquer et développer en soi les vertus divines.
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Une conférence intéressante. Mais je ne comprends pas bien pourquoi Ostad Elahi refuse l’idée de réincarnation en végétal ou animal. A partir du moment où l’on admet l’existence de réincarnations pourquoi exclure cette possibilité ?
j’imagine que c’est parce qu’entre l’homme et l’animal il y a une différence de nature et non pas de degré. Cela dit, c’est une question à creuser.
J’ai écouté avec intérêt cette conférence (bravo aux auteurs !), qui suscite pas mal de questions en plus de celle posée par Salender (et à laquelle je n’ai pas de réponse non plus 🙁 ).
D’après ce que j’ai compris, le perfectionnement se poursuit après la mort – dans « l’intermonde »-, où les conditions de travail sur soi sont plus favorables. Est-ce uniquement parce qu’on y est plus conscient ou y a-t-il d’autres raisons ?
Ostad Elahi sépare distinctement, à ce que j’ai compris, le perfectionnement minéral, végétal et animal qui est déterministe, à celui de l’homme qui est lui réfléchi et soumis au libre arbitre.
se réincarner en minéral végétal ou animal, reviendrai à perdre ses attributs « d’homme » pour ne devenir qu’une
entité soumise au déterminisme, et pourrait être assimilé donc à une régression dans l’échelle de l’évolution.
Salender: le perfectionnement, l’exposé l’explique très bien, c’est l’idée d’avancer, de progresser. Si après une vie humaine, je deviens animal ou végétal, il me semble que ce serait une régression et non une progression (même si j’ai beaucoup de respect pour les animaux et les végétaux ;-)). Il me paraît logique qu’une pensée fondée sur le perfectionnement rejette l’idée qu’on puisse se réincarner indifféremment à différents niveaux dans la nature.