Ostad Elahi

Ostad Elahi, l’humanité en acte et l’esprit d’ouverture

16 réponses

  1. MH
    10 septembre 2020

    Quel merveilleux article ! Il reprend l’ensemble de l’enseignement d’Ostad, presque intégralement.
    Merci pour ce résumé essentiel et ce rappel de ce que devrait être notre comportement si l’on souhaite agir en être humain véritable…
    Je vais tâcher de me ressaisir dans mon quotidien… Merci encore !

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  2. bgag
    10 septembre 2020

    Quel bel hommage en ce jour anniversaire !
    Merci pour cette analyse

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  3. na31
    10 septembre 2020

    Merci beaucoup pour cet article. C’est une présentation très intéressante d’une facette essentielle de l’enseignement d’Ostad Elahi, sur laquelle vous avez, avec finesse, mis des mots. C’est dans notre nature de « petits écoliers » d’attendre que l’on nous dise exactement ce que l’on doit faire, pour être sûr de ne pas se tromper. Cet article nous invite à être beaucoup plus attentif, à l’aide de notre raison saine, et à rectifier en permanence notre intention afin de pouvoir se rapprocher du mieux possible d’un comportement humain face à toutes les situations et les épreuves qui se présentent à nous.

    J’ai beaucoup aimé votre proposition de lecture de la définition « d’ennemis »; il m’arrive souvent de me dire « je n’ai pas d’ennemi, donc cela ne me concerne pas », alors qu’en réalité je commets tant d’erreurs d’humanité envers les gens qui m’entourent – et donc dans ces moments-là, je traite ces personnes comme des ennemis.

    Merci en tout cas pour ce « boost » pratique pour bien commencer la rentrée!

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  4. jacques
    10 septembre 2020

    Merci pour ce très intéressant article. Il n’y a, en effet, aucune différence entre « spirituel » et « matériel », ce sont les deux faces d’une même pièce. L’auteur de l’article a raison : ce qui pourrait sembler n’être que de la morale sociale, une sorte de catéchisme, est en réalité un travail spirituel effectif et efficace.

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  5. f
    11 septembre 2020

    Merci beaucoup pour cet article. La présentation est très claire et compréhensible,
    et utile pour se préparer à une pratique in vivo.

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  6. Lola
    11 septembre 2020

    Merci pour cet article si stimulant qui, au-delà de la nécessité de me ressaisir après de longues « vacances », m’a fait réfléchir plus précisément à plusieurs situations du quotidien concernant les taquineries « anodines » que l’on fait avec sa famille et ses amis proches. Ces plaisanteries, alors qu’elles sont souvent formulées sans malveillance, peuvent néanmoins heurter la personne qui en fait l’objet, au point de causer de mini-séismes familiaux (bref du vécu!…). En tout état de cause vous donnez des critères intéressants pour celui/celle comme moi qui a la langue leste mais qui essaie de se soigner en réfléchissant aux conditions dans lesquelles une plaisanterie restera plaisante et agréable. Je retiens que quelque soit mon intention initiale, il est important de rester vigilant à la manière dont cette plaisanterie sera perçue par celui qui en fera l’objet: donc la même plaisanterie peut passer avec certains et en blesser d’autres. Merci encore.

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  7. Mike
    14 septembre 2020

    C’est génial ! Merci pour ce travail

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  8. Danielle
    15 septembre 2020

    Merci pour cet article, et ce rappel des quatre habitudes à développer au quotidien.

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  9. ST S
    19 septembre 2020

    Quel magnifique hommage et quelle belle analyse documentée!

    Et surtout merci pour la motivation qu’engendre cet article.

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  10. Wlihelm
    20 septembre 2020

    Il est à noter que les formes originales de comportement éthique et humain indiquées ici sont un vecteur essentiel de conduite personnelle, celle d’agir en humain véritable. Elles sont aussi les fondements globaux d’une vie en commun dans la société : se conduire de manière éthique tout en ayant la flexibilité d’adapter son comportement, et même la norme elle-même, aux circonstances de l’espèce. On en retrouve l’application dans les principes de droit français d’adéquation et de proportionnalité de la sanction à la faute, de proportionnalité de la mesure administrative aux besoins requis par les circonstances, etc.
    En droit européen, c’est la conception téléologique de ce droit, c’est-à-dire l’effet que la loi veut obtenir plutôt que les formes extérieures de la loi, etc. Cela n’est pas surprenant, dans la mesure où le droit est inspiré de l’éthique et l’éthique provient du spirituel.
    Ainsi les principes énoncés et pratiqués par Ostad Elahi ont des répercussions individuelles qui sont bénéfiques aussi à la société dans son ensemble.

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  11. andreu
    24 septembre 2020

    Un immense merci pour cette mise au point particulièrement éclairante sur la spiritualité naturelle et sur le processus qui conduit à agir en être humain véritable.

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  12. HANNOUF
    24 septembre 2020

    Bonjour, très beaux témoignages du Maître Elahi ! Merci ! Concernant l’exposé j’émettrais une réserve. Elle concerne l’affection à porter et cette humanité qui est rapprochée ici de celle de la conception chrétienne et laquelle je déconseille aux personnes fragiles. Ostad Elahi prône la recherche de l’équilibre pour tous nos actes du quotidien et pour le commun du mortel. En ces temps de fortes perturbations sociales et économiques la moralisation superstitieuse veut soumettre chacun de nous à un retour en arrière, un rabaissement des consciences tout ceci par le biais de la culpabilisation. Mais comme le dit bien le Maître kurde il s’agit d’adapter son moi aux circonstances tout en faisant le travail adequat et en tâchant d’être instruit selon le contexte. Il ne faut pas prendre de grands exemples de bonté en les calquant sur soi ceci est une erreur, voire, un leurre.

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  13. kbld
    27 septembre 2020

    J’étais pendant longtemps étonné par l’histoire du jeune voleur de chaussures qui voulait devenir gendarme : il y a un sens à ce que les personnes malhonnêtes n’accèdent pas à des fonctions qui donne un pouvoir important de violence sur autrui. Par ailleurs, l’agression du commerçant n’était pas un accident de parcours et l’empêchement était tout à fait logique. Bien que je voyais l’aspect lutte contre la voix de la vengeance, cette application me semblait contraire à l’intérêt de la société. Or, il y avait justement l’histoire du soldat qui ne veut pas laisser sa place.
    Je crois qu’en réalité, la question ici est l’effet sur la personne. Dans l’histoire du voleur, Ostad Elahi a vu que son action aurait l’effet de changer profondément le jeune homme, et la fin indique qu’il avait raison, et c’est ce qui justifiait de lutter contre la vengeance en le faisant partir sans casier. On pense à l’histoire de Jean Valjean et du prêtre ; une autre personne que Jean Valjean aurait pu se dire qu’il ne s’agit que d’un prêtre simple d’esprit et au contraire être encouragé par ce qui apparaîtrait comme de la niaiserie. Je pense que c’est le cas de l’histoire du soldat : sans sanction ou procès, il se serait dit que même s’il agresse un magistrat, comme tout le monde est « gentil », il s’en sort, alors raison de plus pour oppresser les petites gens.
    L’histoire spirituelle et la littérature regorgent de cas de personnes agissant mal mais qui deviennent des hommes exceptionnels, soit soudainement soit progressivement. Je lisais que même Azazil, il n’est marqué nulle part qu’il est damné à jamais ! Il y a bien sûr des conséquences pratiques à cela. Je crois qu’il faut voir que la plupart des gens sont sous l’influence de l’époque, il suffit que l’époque change pour qu’ils changent, et donc leur caractère maléfique est très relatif.
    Cependant, je crois que l’histoire du jeune voleur illustre bien la question de la lutte contre le soi impérieux, mais qu’elle ne m’invite pas à agir ainsi d’une manière générale. Je ne pense pas avoir un effet charismatique tel Ostad Elahi, je ne crois pas que l’époque me permettrait d’aller au-delà des règles légitimes, même dans leur respect, pour chercher un tel effet personnel. Ostad Elahi avait compris l’effet de son action et c’est cela qui a rendu sa lutte juste, mais pour moi, je crois que la prudence voudrait que je pense d’abord à la société et ensuite à la personne avec laquelle j’interagis (étant entendu qu’avec un jeune réhabilité, Ostad Elahi faisait du bien à la fois à celui-là et à la société qui bénéficiera directement de cela).

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    • kbld
      15 novembre 2020

      Le parallèle entre l’histoire de Jean Valjean et celle du voleur de chaussures est saisissant. L’histoire de l’évêque constitue le début des Misérables et je conseille de la lire en entier (ou de l’écouter, la lecture faite est excellente). On remarque que dans sa description faite du mode de vie de Mgr Bienvenu, Victor Hugo montre sa vie simple et dévouée à autrui, mais mentionne au passage, sans revenir dessus, le fait que la seule chose non nécessaire qui lui restait était sa maigre argenterie, à laquelle il avait déjà dit qu’il renoncerait difficilement. Lorsque madame Magloire est en effroi du vol, Bienvenu tient un raisonnement un peu différent et aussi pertinent (« Et d’abord, cette argenterie était-elle à nous ? »), puisqu’il s’adressait à chacun selon leur compréhension, mais on peut imaginer que sa première réaction fût de voir que cette histoire touche à la seule attache qui lui restait, qu’il en tirait une leçon et que c’est là qu’il a compris quelle est la réaction à avoir.
      Ce que je voulais dire, néanmoins, est que la situation de ces deux histoires me semble différente, **dans cette perspective** (et non dans l’idée générale de lutte contre le soi impérieux, de choses qui arrivent par rapport à un point faible), de la plupart des situations qu’un homme normal peut rencontrer de nos jours. Victor Hugo le dit de manière indirecte : oui, Jean Valjean avait mal fait, dans chacun des deux vols de sa vie à ce moment de l’histoire, mais la peine que châtiment social était sans commune mesure avec le mal commis. Et cela change tout. Les Misérables, sont, comme le rappelle Victor Hugo avant de commencer le récit, est condamnation de la « damnation sociale » ; je n’y connais pas grand-chose, mais il est possible que le contexte de l’Iran de l’époque fait que pour le jeune voleur aussi aurait connu un destin d’une nature qui n’existe plus aujourd’hui, en tout cas à ce point et en Europe.
      D’ailleurs, dans l’histoire du jeune voleur de chaussures, dans les droits occidentaux modernes, j’imagine qu’un magistrat devrait se récuser, même si une histoire personnelle le pousse à agir en faveur du mis en cause, et de toute façon, le pardon du commerçant ne changerait rien au prononcé d’une peine.

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  14. SCM
    3 octobre 2020

    Article très clair, qui décortique et analyse très justement ces histoires tirées de la vie d’Ostad Elahi. En réalité l’anecdote du jeune qui gifle le commerçant montre le niveau de maitrise et la capacité qu’Ostad avait a neutraliser les techniques d’attaques de son ego/soi impérieux qui devait au moment du procès le submerger d’emotions pressantes et insistantes de se venger en le condamnant, mais aussi sa capacité a détecter et ne pas se faire flouer par les raisonnement dupeurs de son ego, justifiant surement par des arguments sensés qu’en le condamnant il ne fait que son devoir…Cette deuxième forme d’attaque (argumentation dupeuse du soi impérieux) est desfois très subtile et très complique a detecter.

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  15. SCM
    14 novembre 2020

    Je viens de relire cet article, qui m’a beaucoup aidé à mieux comprendre les 2 anecdotes rapportées par Ostad Elahi (celle avec l’histoire des chaussures vernies et celle avec l’histoire de la place dans le bus).
    En tout cas cet article est une analyse très intéressante avec pleins d’illustrations de paroles d’Ostad Elahi.

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