Notre ennemi intime : le soi impérieux

7 réponses

  1. A.
    10 février 2018

    Merci pour cet article.

    Cela tombe à point nommé pour moi. Je suis confronté à un nouveau scénario dans la vie professionnelle et quotidienne. Cela ne m’était pas arrivé auparavant, avec cette fréquence et intensité. Je fais l’objet d’attaques de gens qui me critiquent, ne croient pas à ce que je dis, me contredisent systématiquement sans même m’écouter etc..

    Je regarde mes réactions. Parfois j’abandonne sans essayer de me défendre, parfois je perds le contrôle et je deviens colérique. Et pourtant je me considérais quelqu’un de calme. Or, quand je me mets en colère, je perds aussi bien spirituellement que matériellement. Spirituellement parce que parfois je lèse des droits des autres, mais aussi car la colère est mauvaise pour mon âme (l’affaibit), et matériellement car me mettant en colère les gens qui m’écoutent ont encore moins confiance en moi.

    Nouveaux scénarios, nouveaux défis ! Il faut que je trouve une stratégie de lutte, qui devrait se résumer à : se contrôler et défendre ses droits avec détachement

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    • MH
      15 février 2018

      Comme je vous plains, A…
      Le milieu du travail est un bouillon de culture! Une vraie jungle où il est bien difficile de savoir comment agir – ou réagir…
      Continuer sa route, son travail, sans s’occuper de ce que les autres disent est une chose extrêmement périlleuse, mais se défendre avec véhémence n’est pas la bonne solution, c’est évident!
      Il vous faut absolument garder votre calme: c’est primordial! Avoir en tête la bonne attitude: celle d’un sage, qui se maîtrise…
      Bon courage, A.! Je vais prier pour vous…

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  2. Mia
    13 février 2018

    Merci A. pour le commentaire. Problématique régulière dans la vie courante. Bonnes pistes de lutte. Bon courage à nous !

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  3. blanche
    16 février 2018

    Merci pour ces situations très concrètes de la vie quotidienne proposées dans l’activité !
    mais dont le résultat montre que dans 9 situations sur 11, c’est le soi-impérieux qui domine en moi. Je me demande comme l’oiseau désespéré « comment puis-je avancer avec un tel brigand au coeur de mon être ? comment lui échapper ? ». J’ai conscience aussi d’une autre situation où je suis complètement dominée par mon soi impérieux et qui me désespère tout autant : c’est mon impossibilité, malgré mes résolutions de prier au moins une fois par jour, le soi impérieux trouvant mille bonnes raisons pour repousser le moment à une heure trop tardive de la nuit. C’est comme si j’avais perdu toute trace de volonté. C’est là où on voit que plus les bénéfices spirituels d’une pratique sont importants, plus le soi impérieux se renforce et nous domine.
    Donc, grâce à votre article et comme A, j’ai réfléchi à “une stratégie de lutte” que j’espère appliquer avec l’aide de Dieu. Sans oublier qu’une bonne gestion du temps de notre journée est déjà en soi un vrai travail spirituel.

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  4. Wilhelm
    13 mars 2018

    Quand on pense « Cantique des oiseaux », on imagine une allégorie poétique, jolie et confortable.
    Lorsque le soi impérieux y et comparé à un chien, le soi impérieux n’aime pas cela.
    Quand les mécanismes dévastateurs, rusés et terriblement efficaces du soi impérieux y sont décrits en détails, le soi impérieux déteste.
    C’est une indication que ce « Cantique des oiseaux » est une très bonne aide au diagnostic et un élément efficace et essentiel de lutte contre la force désarmante du soi impérieux.

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  5. KLR
    21 mars 2018

    Merci pour cet article et l’activité qui m’a permit de voir, que je suis la plupart du temps dominée par le soi impérieux. Mes efforts de lutte ne sont pas assez intenses : impatience, exigence…et surtout dès que je fais un petit pas en avant spirituellement, il y a une dégringolade qui suit avec une bonne attaque de soi impérieux. C’est assez systématique. Par exemple hier, j’ai réussi à garder à l’esprit mon but pendant la journée, et je me sentais un peu plus positive…Aie, juste après cela j’ai manqué cruellement de patience avec un élève alors que j’avais décidé de travailler sur ce point.
    Aujourd’hui j’ai voulu faire une visite à une dame âgée qui est seule, elle était contente, mais au cours de la conversation, je lui ai demandé des nouvelles de ses enfants alors que je sais que ses enfants ne l’entourent pas…Pourquoi avoir bêtement amener ce sujet, si ce n’est pour me mettre en valeur !
    Enfin ne désespérons pas demain, sera une autre occasion de lutte !

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  6. DianePlaton
    28 janvier 2020

    La pensée d’Ostad Elahi est clairvoyante.

    Je constate néanmoins qu’il est souvent question de « lutte », sans savoir si c’est ce qu’Ostad Elahil préconisait lui-même ou s’il s’agit d’une interprétation des intervenants actuels.
    À mon sens, la lutte affaiblit en restant dans une guerre, une lutte est toujours ‘contre’ quelque chose alors que l’amour est ‘avec’. L’accueil – dans l’amour inconditionnel du soi, est l’ouverture à ce qui est, à cet instant et que nous voyons en comprenant pourquoi cela est. L’Amour divin est tout amour, il accueille tout et pardonne tout. Parce que le Divin est Un et Tout à la fois.
    L’Amour inconditionnel est le seul pouvoir que nous possédons en nous-même ( nous-m’aime) et que nous pouvons donner à tout ce qui nous compose.

    Si vous luttez, vous restez en guerre contre quelque chose de vous-même. Accueillez sans retenue tout ce que vous voyez en vous, sans vous blâmer, sans vous juger. Tout est déjà pardonné par la Source, il n’y a même pas de pardon, il n’y a qu’Amour ! Soyez cet amour pour vous-même. Quand vous vous accueillez dans l’amour, vous accueillez tous les autres vivants. Aimer, c’est aider. Aidez-vous et vous aiderez les autres.

    « le problème est qu’il ne sait pas comment lutter contre lui … », c’est confondre faire ( volonté de l’ego) et être ( dans l’amour, l’accueil de ‘soi-m’aime’, dans toutes nos parties, sans jugement. Il s’agit de faire la lumière sur toutes nos vérités intérieures que notre ego nous cache encore, pour que la Conscience voie et comprenne afin de pouvoir agir « en cessant de le servir ».

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