Méditation naturelle

Méditation naturelle

5 réponses

  1. zitronade
    8 septembre 2009

    Outre l’aspect catalyseur de la prière, j’ai l’impression d’utiliser la prière comme un « moyen d’échange ». Et ma méditation naturelle me permet, non seulement d’amorcer le dialogue, mais également d’essayer d’écouter les réponses.
    Et si je réfléchie à l’analogie amoureuse que vous faites, effectivement, quand on est vraiment proche et attaché à quelqu’un, on a plus besoin de parler avec des mots et donc d’entendre ou d’émettre un son.
    Mais le dialogue se fait de cœur à cœur, l’écoute et l’attention sont continus ainsi que le désir permanent de mieux connaître l’autre, le soin apporté à ne point blesser par le comportement, à plaire, est quasi permanent, ….

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  2. anna
    8 septembre 2009

    vous dites que l’expérience de la présence de cet autre est intérieure et multiforme, j’ai pu aussi remarquer qu’elle s’adapte à la nature de chacun. Je suis assez joueuse, j’aime les « clins d’oeil », et je me suis rendu compte que quand mon attention se porte sincèrement vers le divin, un événement, ou une pensée, ou une image se produit, qui m’amène toujours un sourire. C’est comme un salut qui m’est adressé, que moi seule perçoit, un jeu de signes qui, comme le dit zitronade, se fait de coeur à coeur. C’est un bonheur inégalable, qui éclaire toute ma journée quand il se produit.

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  3. KLR
    9 septembre 2009

    « Si l’on souhaite se rapprocher du divin afin de sentir et « d’installer » Sa présence, il suffit de mettre en œuvre des choix, des comportements, des pensées qui Lui agréent, qui font Son contentement ».
    J’ai pu en effet remarquer que l’on sent mieux cette « Présence » lorsque l’on adopte un comportement éthique et altruiste.
    J’ai l’habitude de commencer mes journées en essayant de méditer avant d’être emportée par le flot matériel de la vie. Or le plus souvent, cet exercice s’avère difficile. Tous les événements de la veille ou de la journée future m’assaillent, et la lutte, afin de maintenir ma concentration, se solde régulièrement par un sentiment d’échec.
    Il y a quelque temps, après une méditation concentrée, je remarquai que, contrairement à bien d’autre fois, mes pensées étaient naturellement orientées vers le spirituel. J’avais à l’esprit des préoccupations spirituelles et je ne pouvais pas les quitter. Lorsque ma pensée allait vers une préoccupation du quotidien, elle revenait naturellement vers le sujet spirituel qui m’intéressait. Surprise par cet état qui ne me demandait pas d’effort, je me suis mise à observer ma pensée en me plaçant à l’extérieur de celle-ci, de façon à pouvoir l’analyser, un peu comme si je prenais le « pouls » de ma pensée.
    En analysant de plus près mon comportement, je remarquais que dans les jours précédents, j’avais fourni plus d’effort en direction de la spiritualité. J’avais été plus altruiste, j’avais essayé de travailler davantage sur moi, j’étais plus motivée…
    Depuis j’essaye de prendre régulièrement le pouls de ma pensée, de voir si elle n’est pas envahie par la vie matérielle; c’est peut-être une façon de pratiquer la méditation naturelle…

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  4. mahaut
    2 mars 2010

    J’ai eu beaucoup de mal avec l’idée de foi.

    Cette foi qui ne pouvait m’appartenir, et n’appartenant qu’à Dieu seul. Comme, Il a tout créé, j’acceptais qu’Il soit le maître de ma foi, mais pourquoi, puis-je dire ma main, et pas ma foi ? J’ai accepté, Lui plus grand que tout, m’en remettant à Lui, pour qu’Il me donne les éléments, pour qu’Il apaise mon coeur.

    Aujourd’hui, j’ai eu une réponse matérielle que je voudrais vous faire partager une bonne nouvelle, une réponse matérielle grâce à la science.

    Un article du 15/12/2009 sur « Le sentiment religieux dans le cerveau », source : le Quotidien du Pharmacien du 19/03/2009.

    La réalité du sentiment religieux ainsi que les structures cérébrales impliqués ont été identifiés par une équipe de neurologues de Bethesda aux Etats-Unis.

    « Des études ont permis d’identifier trois éléments fondateurs majeurs en ce qui concerne la croyance en Dieu :
    – La conviction de l’existence d’une puissance surnaturelle (ce qui active les circuits neuronaux des deux circonvolutions frontales inférieures.)
    – Le sentiment que cette puissance est capable de réactions émotionnelles ( ce qui active la circonvolution frontale moyenne et l’aire B21 de Brodmann de l’hémisphère droit pour ceux ayant le sentiment que « Dieu exprime l’amour » et active la circonvolution frontale moyenne et l’aire B21 de l’hémisphère gauche pour ceux ayant le sentiment qu  » Dieu exprime la colère ».)
    – La culture religieuse (ce qui active de multiples aires cérébrales de gauche et de droite.) »

    Croyants ou incroyants, nous sommes tous habités par Dieu, je n’en doutais pas, Il nous a tous créés. Celui dont on regarde le cerveau à l’aide d’IRM (je crois) et qui croit en Dieu a ses aires cérébrales qui « s’allument ». Tandis que celui qui ne croit pas, son cerveau reste sans manifestation, donc éteint.

    Du coup, lorsqu’il est recommandé de faire comme si on est en présence de Dieu, etc… je comprends que notre cerveau, en empathie avec Dieu, s’anime et a la capacité de capter sa grâce et ses messages.

    Munis de ces nouvelles informations, il m’apparaît plus facile, de mener une introspection, et de surveiller nos intentions, et de faire son contentement.

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  5. Ms
    1 juin 2011

    « Agir comme si le divin était là, présent à la fois à l’intérieur de soi, dans sa pensée, et à l’extérieur de soi, dans son environnement, tel est l’objet de l’attention à la présence divine. » Le dialogue que représente la prière n’a pas toujours été évident pour moi…

    Je pense avoir perçu les effets que certaines prières m’ont apporté, le soulagement une fois que je me suis confiée et aussi le besoin dans les périodes de doute et de tristesse mais, je dois dire qu’à certaines périodes de ma vie, j’ai du mal. La difficulté consiste majoritairement dans le fait que je ne vois personne devant moi. En outre, je pense que c’est cet aspect abstrait que peut avoir la spiritualité et, a fortiori, la prière avec lequel j’ai du mal…

    J’aimerai, en ce sens, partagée une maxime tirée des « 100 Maximes de Guidance » d’Ostâd Elahi: « Au moment de la prière, imagine que tu parles à quelqu’un. De même que lorsqu’on s’adresse à quelqu’un, on ne dit pas des choses que l’on ne comprend pas, dans la prière, on doit comprendre et bien se représenter chaque mot que l’on prononce, savoir à qui l’on s’adresse et avoir conscience de ce que l’on dit. »

    Outre, l’aide quant à l’aspect abstrait que peut avoir la prière, cette maxime m’a aussi aidé quant à l’attitude à adopter. Je dois non seulement considérer que je parle à quelqu’un mais tout en sachant qu’il ne s’agit pas de n’importe qui ! C’est la raison pour laquelle j’essaye de faire attention et, sachant cela, je trouve qu’on arrive à une réaction en chaine en ce sens que j’essaye de faire attention à la manière que j’ai de me tenir, à mes mots, à mon intention, etc.

    Pour ma part, garder cela à l’esprit fait que la prière devient un rendez-vous privilégié à caractère solennel. De ce fait, on imagine bien que tout rendez-vous d’une telle importance ne devrait pas s’oublier (je trouve que tout devient plus parlant du coup) et nécessite une préparation au préalable (dans l’intention autrement dit être dans l’optique que l’on va prier, que l’on va s’adresser à Lui…) ainsi qu’une attitude appropriée au moment même du rendez-vous en question…

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