medisance

Lutter contre la médisance

10 réponses

  1. mahaut
    22 septembre 2019

    Merci pour cette leçon et tous ces développements circonstanciés.
    Notre chemin est long jusqu’à TOUTE connaissance. Utiliser le concept de « BETISE » est vraiment très judicieux…. nous concernant.
    Devant la « vastitude » du monde, des mondes,… qui suis-je pour asséner « des pseudo-réalités » à qui que ce soit, à propos de quoique ce soit et alors que l’autre, est un autre moi-même, dans ce même dénuement que je connais. Remercions Dieu, de nous avoir créé et invité au partage dans ce monde et sans y mettre de notre part de la concurrence ; juste aimer l’autre, qui est tout autant enfant de Dieu, que moi, qui a été aussi aimé, comme moi, dès la première seconde… HAUT LES COEURS !!

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  2. Mary
    22 septembre 2019

    Un grand merci pour ce nouveau billet et cette belle leçon! Cela m’a ouvert les yeux et le cœur sur des situations critiques et qui étaient très lourdes à porter… Si on le lit avec les yeux du cœur et avec attention cela fluidifie toutes les situations et dénoue tous les noeuds.

    Encore, de tout cœur, merci!

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  3. Clara
    23 septembre 2019

    1. Le flux de notre pensée provenant essentiellement de nos émotions et pulsions il est certain que notre première pensée proviendra de nos émotions négatives et de ce fait l’envie directe ou camouflée de se venger dont en premier l’envie de médire.
    C’est seulement en faisant l’effort de raisonner avec tous les arguments présentés dans l’analyse ci-dessus qu’on peut arriver à contrer cette envie.
    2. En se mettant à la place de l’autre, on peut comprendre ce qui le motive à mal agir : l’envie de pouvoir, de reconnaissance, etc. qu’on a certainement déjà eu et peut être plus ou moins manifesté.
    En essayant de comprendre l’autre on peut voir ce que l’on a peut être soi même déjà fait ou été tenté de faire…
    3. Le jour où l’on comprend que l’autre nous permet de travailler sur nous-même et de progresser, le rapport à autrui a tendance à changer et aide à ne pas se laisser aller..

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  4. A.
    24 septembre 2019

    Merci de cet article très intéressant.

    Par rapport à la médisance je souhaiterais juste apporter un petite réflexion.

    Dans un couple il est important de savoir se que pense son conjoint. Donc, on peut s’exprimer plus librement.

    Cependant j’ai remarqué que là aussi l’intention fait toute la différence.

    Je pense notamment à quelques situations où j’ai parlé mal de quelqu’un avec ma femme, non pas pour partager avec elle des informations utiles (afin qu’elle soit précautionneuse p.ex.) mais pour me plaindre.

    J’ai eu la nette sensation de m’être sali. Après cela, même avec ma femme je fais très attention et je ne m’exprime d’une façon négative à propos de tierces personnes que si c’est vraiment nécessaire.

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    • Mike
      28 octobre 2019

      C’est vrai on sent très bien quand on veut rabaisser l’autre et trouver comme alibi la sincérité envers son épouse est un argument du soi impérieux car il dévie du cercle vertueux que permet normalement l’union du couple qui travaille sur soi.
      Ceci dit l’époux ou l’épouse peut très bien aider l’autre à se rendre compte de cela et par la même ôter un noeud psychique à son conjoint qui souffre.

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  5. mahaut
    27 septembre 2019

    J’ai beaucoup apprécié cet article sur la médisance et le fait par l’auteur d’avoir pointé « sur la bêtise de l’être humain ».
    https://www.youtube.com/watch?v=DJWI0Pon18A
    « l’intelligence des arbres Francis Hallé »

    Visionner cette vidéo devient URGENT ! Francis Hallé expose sur l’intelligence des arbres. C’est un botaniste, biologiste et dendrologue. Il fait le point sur le développement de découvertes concernant le règne végétal, et les comportements inattendus et intéressants des végétaux : sensibilité, mémoire, communications et ébauche de dialogues, choix, anticipations, entraide et solidarité familiale, résilience et structures décentralisées.
    Ici, nous saisissons la radicale différence de l’intelligence des végétaux et de celle de l’humanité, celle-ci englobant bien le phénomène de la bêtise et tout le problème de la médisance inhérente à l’espèce humaine… qu’elle est cette FAIBLESSE dans l’humanité ?

    Il me semble que les plantes pratiquent « les vertus », ont « le sens de l’utile », et n’agissent pas par méchanceté…… elles n’ont pas d’égo.

    Qu’est ce que l’être humain? A quoi tient le fait qu’il médise et pas les plantes. C’est vraiment la honte pour « nous » qui sommes si « infantiles et inconnaissants », évidemment, elles n’ont pas encore construit de fusées pour aller dans l’espace,…. alors qu’elles savent développer de la technologie

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  6. mike
    8 octobre 2019

    Bravo pour cette analyse! Elle tombe à point j’étais en train de me laisser ronger par la médisance également, voire de passer à l’acte prochainement. J’avais travaillé sur ce point en début d’année, mais cela ne faisait plus d’effet en moi et d’autres circonstances venaient raviver la flamme.
    Merci beaucoup.

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  7. Mike
    10 octobre 2019

    Quand je vous lis je comprends que ce que prévoyait Nietzsche : la révolution des valeurs est en train de se produire moins de deux cents années après lui de manière très efficace !
    Merci pour cette très belle analyse

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  8. Etienne
    20 octobre 2019

    Dans la grande majorité des cas où je suis l’auteur d’une médisance, je médis de façon directe pour être le centre de l’attention, principalement par orgueil et egocentrisme je pense. Mais je peux également médire de façon plus subtile, par l’écoute amusée et curieuse par exemple. Dans ces cas là, ce sont plus la peur d’être désaprouvé par le groupe ou une curiosité mal placée qui amène mon comportement.

    Si je préfère dire du mal plutôt que du bien, c’est parce que dire du mal me fait ressentir un petit plaisir (coupable) que je n’ai pas en disant du bien. Mon intérêt est beaucoup plus éveillé par exemple lorsque les travers d’une personne sont exposés (de façon comique généralement), tandis que lorsqu’on dit du bien de quelqu’un, cela peut apparaître beaucoup plus « plat » au premier abord. C’est parce que bien souvent je n’analyse mon environnement que d’un point de vue matériel. Au contraire, plus je me rappelle de mon but sur Terre, moins je me rends perméable à la négativité du milieu environnant.

    Une façon efficace de sentir la laideur d’une médisance est d’être témoin du fait qu’on brise le coeur de la personne dont on médit. Cela m’est déjà arrivé et dans ces moments là, l’émotion de culpabilité et de honte était forte et le jugement social d’autrui (la médisance est acceptable et ne pas y prendre plaisir étrange) n’avait alors plus aucune importance. 

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  9. Mike
    21 octobre 2019

    Je me suis entraîné longtemps à dire du bien des autres et en général j’aime chercher leurs qualités et je n’aime pas participer aux médisances sociales qui malheureusement sont un exercice voire un concours de langues bien pendues dans nos sociétés. A tel point que je pourrais passer pour un naïf par moment.
    Mais récemment, je me suis surpris à ne pas trouver de qualité chez mon collègue voire même à expliquer à un autre collègue la situation désagréable que je rencontrais à l’égard de ce collègue … J’ai compris soudain que la partie n’était pas gagnée et qu’il fallait à nouveau que je me batte.
    J’ai décelé en moi que ce désir de médisance venait d’une rancoeur d’un comportement ingrat de ce collègue. Maintenant j’essaye de me taire quand l’envie de médire arrive et de me détacher des affects des affaires matérielles. Je travaille aussi sur les causes qui m’ont amené dans cette situation (le fait d’être trop naïf, impatient et de ne pas voir que tout ce que j’ai c’est grâce au Tout puissant etc.). Ce sont d’autres facettes de ma personnalité qui sont mises en exergue actuellement grâce à cette situation et j’en remercie mon Créateur qui veut me rendre plus conscient de moi-même. Pour pouvoir me détacher en luttant et devenir plus humain et plus reconnaissant de la grandeur du divin qui pense continuellement à nous mais nous ne le voyons pas parce que nous sommes dans nos pensées enfumées par la vexation de notre orgueil et à l’affût du moment où l’on pourra se venger …
    Il y a quelques années, la médisance venait de la jalousie envers des collègues que je trouvais pas très sympa mais qui étaient des références dans mon domaine alors que je commençais mon métier. Cela m’agaçait et j’avais envie de me lâcher sur l’autre ; ma lutte a consisté à me répéter chaque jour que c’est Dieu qui apporte mon pain quotidien et éventuellement ma réussite. Je suis aussi allé vers l’autre en toute sympathie alors que je n’avais pas envie et à force cette envie de médire est partie.
    Il n’y a pas d’ennui ni de repos dans la vie quand on commence ce chemin d’introspection …

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