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La recherche du juste : mathématiques et spiritualité

Par , le 4 Oct. 2009, dans la catégorie Pratiques - Imprimer ce document Imprimer
Equations mathématiques

« Si ton intention est le contentement divin et que tu laisses de côté tes rancœurs et tes passions, automatiquement, tu auras du discernement » Malek Jan Nemati (dans Malek Jan, La vie n’est pas courte, mais le temps est compté, Leili Anvar, Ed. Diane de Selliers, 2007)

L’objet des mathématiques est de donner, dans un cadre fixé, des résultats qui sont vrais. Une fois les axiomes et définitions établis, on énonce, grâce à la logique, des théorèmes et des propositions. En raisonnant par conditions nécessaires ou suffisantes, on établit ainsi un corpus d’énoncés cohérent.


Nous voici face à un exercice de mathématiques, qui consiste à démontrer un théorème.
Une fois l‘énoncé bien compris, on cherche à appliquer un raisonnement utilisé dans un résultat assez similaire.

Seulement, il ne s’applique pas tel quel et une difficulté survient. Le sommeil aidant, l’envie d’abandonner se fait sentir. C’est décidément trop compliqué. On n’en voit pas la fin. Mais non. Un petit effort ! Cette possibilité de calcul n’a pas été exploitée. Alors, avec un sursaut de volonté, on le fait de manière déterminée. Et voilà que tout se déroule avec une facilité déconcertante. Tous les éléments de la démonstration s’enchaînent avec une fluidité déroutante. C’est trop fluide. Le chemin pour aboutir au résultat a déjà été inventé. Il semble que l’on ne fait que se connecter et transcrire. Sûr d’avoir été aidé, une joie sereine apparaît. Après cette expérience, la première question de l’exercice est résolue.

Deuxième question. Là, rien à faire, cette question semble insoluble. On essaye d’appliquer une démonstration existante, mais ce n’est pas la bonne route. Avec dépit, l’exercice est laissé de côté. Quelques heures plus tard, une nouvelle tentative et un nouvel échec. On en profite pour jeter un coup d’œil sur un livre. La solution apparaît. L’exercice résolu du livre n’est pas exactement le même mais l’idée doit s’appliquer. Effectivement, tout devient simple. De nouveau, tout glisse avec une fluidité incroyable. L’exercice est maintenant rédigé, avec une certitude comme corollaire : un petit effort dépend de nous, mais le résultat vient d’ailleurs. De toute évidence, nos cinq sens ne voient pas l’essentiel.

On peut aborder la spiritualité comme la recherche constante du comportement juste, adapté, à ce que j’appellerai dans la suite de mon raisonnement, le contentement divin. Dans ce cadre, il y a des lois, des théorèmes. Mais c’est plus subtil. C’est comme résoudre un nouvel exercice à chaque instant. Avec d’innombrables variations qui changent le comportement juste à adopter et améliore la compréhension réelle des choses. Dans cette démarche, on peut se sentir perdu devant des dilemmes qui semblent insolubles. Comme en mathématiques, il faut d’abord vouloir vraiment résoudre le problème, vouloir vraiment le contentement divin. Apparaît déjà, à ce stade, un conflit intérieur à gérer, car cette intention est déjà entachée par des pulsions qui viennent biaiser l’intention première. Un effort est nécessaire pour la recadrer. Ensuite, le désespoir ou le manque de lucidité. Pourtant la solution existe. Elle est là. Ce monde est soutenu par le divin, les démarches possibles ne sont pas infinies. Alors que faire ? Emprunter un des canaux de causalité ; utiliser la raison, sainement, et agir. Et si on se trompe, on comprendra plus tard, on finira par saisir notre erreur et à en tirer un enseignement. Parfois les choses deviennent évidentes, d’une logique déroutante. Les évènements agréables ou désagréables sont en relation avec notre for intérieur. Tel ami vient nous heurter avec des propos désagréables et déplacés. Cela nous irrite. On pourrait en rester là et garder cette animosité enfouie. Mais voilà, en s’attardant un peu sur l’échange, on s’aperçoit que ses propos sont la conséquence directe des nôtres et reflètent notre comportement des jours précédents. C’est évident ! L’irritation est partie. En tout cas pour l’instant. On s’émerveille devant la cohérence profonde entre nos actes, nos pensées et les évènements qui nous entourent. Tout s’enchaîne avec une telle fluidité, tout est si bien réglé, c’est impressionnant ! Malheureusement notre vue est souvent obscurcie : peur, amour propre, jalousie, rancœur constituent de vraies œillères.


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14 commentaires

  1. ZitronPressé le 06 Oct 2009 à 8:32 1

    Merci infiniment pour ce méditatif article.

    Peut-on translater cette phrase de Malek Jan Nemati de la manière suivante ?

    discernement = intention contentement divin – (rancœurs + passions)

    Je me suis effectivement rendu compte que lorsque j’avais un pb à résoudre, dont je n’arrivais pas à faire le bon choix, en me fixant sur ma foi et en éliminant progressivement passions et rancoeur, la solution s’éclairait progressivement

  2. Bernard Grandadam le 09 Oct 2009 à 23:09 2

    Je trouve l’analogie entre un théorème de mathématique et la spiritulité très interessante.

    D’une part, je trouve que dans la réflexion scientifique il y a au bout une certaine forme de plaisir qui ressemblerait à celui de l’esprit voire du spirituel.

    D’autre part, pour pénétrer l’esprit d’une théorie mathématique il n’y a rien de mieux que de pratiquer. A titre d’exemple, sans les mathématiques il n’y aurait pas la science du traitement de signal, et sans cette science aujourd’hui il n’y aurait pas l’internet, les mobiles, les ordinateurs, la radio, la télévision, bref beaucoup de choses qui nous entourent. De même pour pénétrer l’utilité et le sens du contenement divin rien ne veut que la pratique.

  3. ornela le 10 Oct 2009 à 6:05 3

    Merci pour l’article qui prouve à juste titre qu’un esprit scientifique est compatible voir nécéssaire à l’approche spirituelle.

    Ceci étant vos analyses m’ont fait penser à une petite anecdote qui m’a fait comprendre que souvent dans la vie les conséquences des évenements qui nous arrivent nous ne pouvons pas les comprendre avec nos sens terrestres :
    « Il y avait deux amis commerçants dont l’un malhônnete et fourbe et l’autre droit et bon, qui décidrent de s’associer pour monter une plus grosse entreprise.
    Un jour que le commerçant droit et hônnete était assis devant leur boutique il constate que des fourmies ont envahis une partie du magasin et qu’elles ramènent des provisions à l’interieur de la boutique où elles se sont installées.Ils essayent de ce débarasser de ces nuisibles mais rien à y faire!
    Quelques mois plus tard il revoit à nouveaux la colonie de fourmies envahir le magasin mais cette fois il constate que ces dernieres ont les provisions sur le dos et sortent du magasin.
    Là il compris le signe qu’on lui avait envoyé à savoir que les fourmies n’étaient là que pour lui ouvrir les eux sur le traffic qu’était en train d’opérer son associé malhonnete dans son dos!
    En effet celui-ci avait monter un réseau de vente parrallèle pour ruiner son collègue par pur jalousie.

    Par conséquent dans la vie on ne voit pas toujours ce qui est à voir et ce qui est à comprendre donc ce qui a vraiment du sens et de l’importance pour nous.
    Se pose alors le problème de savoir comment discerner l’Essentiel?
    Agir en accord avec sa conscience, écouter son instinct, faire preuve d’humilité,être inspiré… autant de paramètres et d’enjueux personnels, collectifs, passé, présent ou futur qui rendent la compréhension parfaite du système spirituel quasi impossible, ici-bas du moins!

  4. joseph Locanda le 24 Oct 2009 à 8:07 4

    La démarche de cet article, somme toute très poétique, est intéressante bien que frustrante. l’essentiel réside dans la relation « mathématique/spititualité ». Elle paraît évidente, nécessaire, à la réflexion et pourtant le comportement spirituel commun à tous, historique ne s’est pas souvent inspiré de la logique mathématique et de la recherche du juste. on ne pourrait envisager la connaissance de notre environnement sans l’aide des mathématiques qui sont un support de compréhension indispensable. Ce qui est nouveau dans l’approche de l’idée présentée dans l’article, c’est la relation comportementale dans l’analyse et la pratique entre la démarche mathématique et spirituelle. Je suis frustré car cette idée ouvre des perspectives qu’il faudrait approfondir et n’étant mathématicien je suis arrêté par le point final de ce trop court article! Je crois que la spiritualité passe par les schémas de fonctionnement mathématique qui permettent de progresser dans la connaissance en évitant au maximum de s’éloigner du juste, ce qui n’est pas une garantie de trouver le vrai, du moins tout de suite…

  5. mike le 25 Oct 2009 à 0:52 5

    c’est vrai, c’est mathématique, il faut avoir la volonté de mettre en oeuvre l’équation parce qu’on y croit; comme aujourd’hui dans le métro, ambiance très morose, chacun dans ses pensées, je suis là assis sur un fauteuil comme les autres…puis la porte s’ouvre un couple de personnes âgées entrent, pas de place… et tout d’un coup, comme une impulsion qui surgit du fond de mon être, je me lève et je laisse la place vacante… le mari propose à son épouse de s’assoir, l’air de rien je me dirige vers la porte pour ne pas faire de manières et avoir de remerciements…une après midi morose mais mon coeur se réchauffe soudain, c’est indescriptible, ce n’est pas une fierté, c’est une sorte d’amour, de communion, j’ai l’impression d’avoir fait un devoir, mon devoir d’être humain, je me rapproche de quelque chose de très suave, le regard de l’autre ne m’interesse même plus, je suis heureux en cette après midi morose…j’ai l’impression d’être en adéquation avec mon être, j’ai tiré profit de cette place assise, je donne profit à mon tour et je respecte mes ainés, je me mets à la place dune personne fatiguée et j’essaye de l’aider…

  6. joseph Locanda le 25 Oct 2009 à 19:18 6

    Dans le cas cité très intéressant parce qu’anodin, nous sommes dans la logique mathématique appliquée. L’équation qui pourrait consister en « je commets un acte éthique avec désintéressement procure un plaisir dont la conscience se fait l’écho » s’applique et se vérifie. Cet exemple du respect de l’autre sur des critères d’éducation, de respect, d’attention à autrui ne sont que des hypothèses de travail qui permettent d’appliquer l’équation qui aboutit à quelque chose de juste car l’application de cette équation avec d’autres hypothèses aboutira toujours au même résultat. L’expérimentation spirituelle ou éthique procure une satisfaction similaire à celle du mathématicien qui voit s’appliquer une formule avec succès.

  7. Igloo le 29 Oct 2009 à 20:45 7

    Un idée clé de ce bel article pour moi est que le monde est fondamentalement ordonné et harmonieux. Si nous le percevons comme chaotique et « irritant », c’est parce que nous n’avons pas la connaissance suffisante pour comprendre (comme une page de formules n’a aucun sens quand on n’est pas mathématicien). Tout a du sens, tout est ordonné, tout est beau et quand parfois, par miracle, on perçoit un bout de ce sens ou de cette beauté, on est effectivement heureux et comme en « adéquation avec son être ».

  8. Cogitons le 30 Oct 2009 à 18:26 8

    @ Igloo:
    Je me bagarre avec cette perception, ou encore, ce concept que tout serait « beau, ordonné », etc.
    L’on peut choisir de ne voir que la beauté dans le monde. De manière plus objective (me semble-t-il), l’on peut effectivement s’extasier devant la nature ou l’univers même.
    Mais que dire alors du déluge de souffrance et de mort qui est au coeur même de l’ordre naturel? Et que dire des graves déséquilibres provoqués ces temps-ci par l’homme? Sans parler, bien entendu, de l’injustice profonde que l’on constate en ce monde? Que dire, enfin, d’un univers essentiellement dénué de vie, et qui se dirige en accélérant vers une « mort par dispersion »?

  9. MKN le 30 Oct 2009 à 21:49 9

    Il est dit que :
    – « l’expérimentation spirituelle ou éthique procure une satisfaction similaire à celle du mathématicien qui voit s’appliquer une formule avec succès »
    – « dans la réflexion scientifique il y a au bout une certaine forme de plaisir qui ressemblerait à celui de l’esprit voire du spirituel »
    Je ne connaîs malheureusement rien à l’esprit ou « l’âme » mais je ne sais pas si l’on peut mettre aussi rapidement en parallèle la satisfaction « cérébrale » à celle de l’esprit ou de « l’âme ».
    Par ailleurs, statistiquement, j’ai l’impression que l’expérimentation éthique ne procure pas de satisfaction immédiate. Cela provoque même dans un premier temps une sorte de « frustration » (qui n’en est pas réellement une, mais je ne sais pas comment le qualifier). Peut-être faudrait-il dire que l’accomplisement adéquate, équilibré, juste, etc d’une expérience éthique ou spirituelle peut engendrer après un certain temps une sensation qui est perçue comme agréable dans le sens où l’on est persuadé d’avoir fait les choses correctement. Je ne sais pas ce qu’est cette sensation.

  10. Igloo le 31 Oct 2009 à 12:46 10

    @Cogitons: Je n’ai pas grand chose à dire de la souffrance, de l’injustice etc du monde en général, je la constate et la déplore comme tout le monde.
    J’essaie simplement de partir de ce que j’ai vécu. Il m’est parfois arrivé de percevoir dans un désagrément arrivé à ma petite personne, et malgré le caractère désagréable de la chose, un sens profond et la perception très claire de l’intelligence et de la bienveillance qui étaient à l’origine de cet événement et j’ai l’impression que l’article décrit une expérience similaire (ce qui fait toujours plaisir). La joie que procure cette perception dissout entièrement le désagrément. Cher Cogitons (et MKN), je vous rassure, cette expérience m’est arrivée très rarement, mais la perception était malgré tout assez puissante pour me donner l’impression que, par extrapolation, on pourrait percevoir cette même intelligence et cette même bienveillance derrière toutes les injustices du monde. Ca veut dire concrètement que la révolte que nous ressentons face à la souffrance etc. serait l’effet de notre vision limitée et qu’une visison totale des choses percevrait sans problème le sens et l’harmonie qu’il y a derrière le chaos apparent. Rien de choquant à ça, d’autant que ça ne nous empêche pas d’agir à notre niveau pour essayer d’améliorer les choses (percevoir le sens de la souffrance ce n’est pas s’y résigner et laisser couler sans rien faire).

  11. Cogitons le 31 Oct 2009 à 14:43 11

    @Igloo, merci de votre réponse qui est tout à fait respectable.
    Pour ma part, je ne vois jamais de beauté dans la souffrance, bien qu’elle soit, en quelque sorte, glorifiée dans de nombreuses religions, ce qui a donné cours à travers l’histoire à bien des dérives.
    Que la souffrance soit un moteur, soit. Qu’elle soit formatrice, parfois (pas toujours!). Lutter contre elle fut le moteur de la philosophie Bouddhiste, par exemple, et celui de la science médicale. Sans doute est-elle le moteur du progrès humain en général, puisque tout ce que nous faisons, c’est en réalité pour échapper à la souffrance et à la mort.
    Et quand bien même notre ressenti face à la souffrance serait-il, comme vous dites, “le fruit de notre vision limitée », la souffrance, celle des autres et surtout la nôtre, sont des ressentis bien réels.
    Pourquoi est-ce ainsi? Et dans une perspective croyante, Dieu ne pouvait-il faire mieux?
    Pour moi, ce sont des questions sans réponse.
    Vous me direz, pourquoi alors se les poser, d’autant que ce sont des questions… douloureuses.

  12. MKN le 01 Nov 2009 à 13:00 12

    Igloo, ce que je voulais dire c’est que j’ai eu une discrète impression, en lisant certains commentaires, que de la même façon où notre vie matérielle est fondée sur la recherche de plaisir, on voulait en faire une homologie avec nos « états » spirituels.
    Je jense que dès notre naissance nous avons été habitué à la recherche de satisfaction. D’ailleurs le moteur de notre vie à tous c’est la recherche de plaisir. Nous ne pouvons pas penser autrement que cela. Or, je ne suis pas sûr que le moteur qui nous pousse à agir en matière de spiritualité contienne une forme de recherche du satisfaction ou de plaisir. Je me le demande d’ailleurs et je n’ai pas la réponse. Ceci étant, la première phrase de l’article nous donne une petite idée : « Si ton intention est le contentement divin et que tu laisses de côté tes rancœurs et tes passions, automatiquement, tu auras du discernement ».

  13. Igloo le 02 Nov 2009 à 0:35 13

    @Cogitons: Pourquoi ne fonctionnons nous pas seulement à la carotte mais aussi au bâton? Je suis tout aussi incapable que vous de répondre à la question. En revanche je tiens à préciser que voir du sens derrière la souffrance n’est pas du tout une façon de la glorifier. On peut d’ailleurs avoir exactement le même sentiment de connection avec le sens des choses à propos d’un événement heureux. Ce n’est donc pas une façon de glorifer la souffrance mais de la dépasser ou de la résoudre dans quelque chose de plus vaste.
    @MKN: je ne sais pas si je comprends bien votre remarque. Il ne me semble pas avoir vu dans l’article ou les commentaires que l’objet de la spiritualité était la recherche du plaisir. Mais il se trouve que la découverte d’une vérité, qu’elle soit spirituelle, philosophique, scientifique, psychologique ou autre, est en général agréable. Pourquoi? Je ne sais pas, il faut encore que je réfléchisse à la question, et il est vrai qu’on parle aussi parfois de vérités désagréables.

  14. MKN le 02 Nov 2009 à 22:01 14

    Igloo,
    Premierement, les références demandées sont :
    – Commentaire 2 : « D’une part, je trouve que dans la réflexion scientifique il y a au bout une certaine forme de plaisir qui ressemblerait à celui de l’esprit voire du spirituel »
    – Commentaire 6 : « L’équation qui pourrait consister en “je commets un acte éthique avec désintéressement procure un plaisir dont la conscience se fait l’écho” s’applique et se vérifie »
    Je n’ai pas parlé de l’article, car il est précis et les mots sont recherchés et pesés. Ce sont les commentaires qui sont interprétatifs.
    Deuxiémement, vous dites « Mais il se trouve que la découverte d’une vérité, qu’elle soit spirituelle, philosophique, scientifique, psychologique ou autre, est en général agréable ». Quels sont vos exemples ou vos références concernant la spiritualité ? Quand bien même, s’il se trouvait que la découverte des vérités spirituelles était agréable, le nerf de ce que je m’efforce à dire, c’est que ce n’est pas parce que c’est agréable qu’il faut rechercher les vérités spirituelles. Car les commentaires laissent envisager une telle possibilité.
    Troisiémement, une piste de réflexion. Lorsque l’on atteint un niveau de découverte des vérités spirituelles (le discernement), c’est que – d’après la phrase de MaleK Jan Nemati, car j’y connais rien à celà – on a laissé de coté les rancoeurs et les passions. Je ne sais pas si cela existe mais admettons. Je comprend par là que l’agréable ou le désagrable n’ont plus d’emprise sur nous : la découverte d’une vérité spirituelle n’est donc plus agréable ni désagréable. J’en déduit que si on ressent quelque chose de la sorte c’est que peut être ce n’était pas de la vraie vérité mais la vérité que nous désirions que cela soit.

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