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Le père Guy Gilbert : témoignage de vie

Depuis une quarantaine d’années, le père Gilbert exerce un sacerdoce inhabituel aux côtés de ceux que la société rejette : pauvres, exclus, « perdus » en tous genres. Son action militante en tant qu’éducateur l’inscrit dans la tradition du christianisme social et des prêtres-ouvriers. À partir de la fin des années 1970, plusieurs livres énergiques et des actions relayées par les médias l’ont fait connaître du grand public comme le « prêtre des loubards ». À Paris, mais aussi à Faucon, la bergerie provençale où il accueille des jeunes dits « irrécupérables », il lutte contre l’injustice et défend une certaine idée de la foi. Son combat le rapproche de figures comme celles de Sœur Emmanuelle ou de l’Abbé Pierre.

Dans cet entretien d’une dizaine de minutes réalisé pour e-ostadelahi.fr, il aborde sans détour et avec le franc-parler qu’on lui connait, quelques aspects d’un engagement qu’il décrit comme un « témoignage de vie ». Il y est question de la souffrance – celle des jeunes notamment -, de la possibilité d’un rapport concret et pratique à ce qu’on appelle « Dieu », du problème des religions actuelles, de la dignité et du respect, de la rencontre de l’autre. La bibliographie de Guy Gilbert compte une quinzaine d’ouvrages, parmi lesquels : Un Prêtre chez les loubards (1978), Et si je me confessais (2008).



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26 commentaires

  1. MH le 17 Déc 2008 à 14:07 1

    Je n’ai pas l’habitude d’entendre (et de parler) comme le Père Guy Gilbert, mais c’est normal: nous ne fréquentons pas le même genre de personnes… Et je suppose qu’il doit parler leur langage pour se faire comprendre. Mais je m’y fais! 😉
    J’admire énormément son sacerdoce et adhère complètement à ses idées! J’ai relevé plusieurs de ses paroles;
    notamment:
    -« On ne résiste pas à la convergence de la foi et des actes », autrement dit ce n’est pas « faites ce que je dis et pas ce que je fais »! qui serait une désastreuse façon d’éduquer…
    – « Ma Religion c’est l’Amour » comme l’a dit également Ibn Arabi – et il joint l’acte à ses paroles…
    – « Lutter AVEC l’autre et non pas À LA PLACE de l’autre »: si les politiques sociales pouvaient s’en inspirer!!!
    – « Ce qui est important c’est l’ÉCOUTE, faire confiance et responsabiliser (…) détecter la part de cristal chez l’autre »: c’est tellement vrai (et très beau)! Et quelle persévérence il doit falloir pour y arriver, lorsqu’on a affaire à des délinquants… « Chaque personne que tu rencontres, c’est Dieu que tu rencontres: l’image de Dieu dans l’autre… »: même chez ses pauvres gosses dont il s’occupe et qui doivent parfois être agressifs… (des écorchés de la vie).
    Quel grand homme! Je ne peux avoir que de l’admiration pour quelqu’un qui a tout compris, comme le Père Gilbert…
    Il me rappelle le prêtre qui m’a mariée (et du coup, le mariage était unique en son genre!): c’était un prêtre ouvrier, tellement proche des autres, humble, simple… Loin du faste du clergé, des grands pontes des religions et de leurs « palabres » comme dit le Père Guy Gilbert!
    Comme Soeur Emmanuel ou Mère Thérésa: « des Étoiles », comme il dit!

  2. Nevada le 17 Déc 2008 à 14:09 2

    Tiptop ce prêtre !

  3. Lena le 17 Déc 2008 à 22:21 3

    Beau témoignage que celui de cet homme qui sait voir l’image de Dieu dans l’autre… je sens que cette parole va m’aider dans ma pratique au quotidien.

  4. Domido le 19 Déc 2008 à 0:18 4

    Incroyable ! Les mots pourraient sembler trop branchés, crus et faciles sauf qu’ils ont toute la force de la sincérité, du vécu et de l’amour.

    J’ai été secouée par
    • « Tu es plus grand que tes fautes, mon pote ! »
    • Le coup du post-it (très touchant)
    • « Chaque personne que tu rencontres, c’est Dieu que tu rencontres. «
    • « Nous devons être des étoiles dans le monde, et pas des stars…. La star disparaît sans héritier… Le témoin du Christ ne s’enrichit pas. »

    Témoignage qui m’a regonflé le moral et qui me donne envie de faire un peu plus d’ efforts, merci !

  5. KLR le 19 Déc 2008 à 18:56 5

    Moi aussi j’ai été très touchée par cette parole « Tu es plus grand que tes fautes ». J’ai le sentiment que le père Gilbert voit réellement Dieu chez autrui, et c’est une vraie leçon pour moi. Il m’arrive assez souvent de juger les actes des jeunes en mal, et à ce moment là, il est clair que je suis loin de voir Dieu en eux !
    Pour moi cette parole est une vraie illustration de l’espoir. Lorsque l’on dit : « Dieu est éducateur, miséricorde… » c’est cela. Cet entretien me donne l’idée d »essayer de remplacer mes jugements par la phrase du père Gilbert.
    C’est aussi une phrase d’espoir pour chacun, devant nos propres faiblesses et les découragements potentiels qui en découlent !

  6. julie le 21 Déc 2008 à 2:31 6

    A l’opposé de l’esprit actuel qui nous incite à nous méfier de tout, à avoir peur de ses voisins et à regarder les autres êtres humains comme des dangers potentiels, le père Gilbert redonne le ton d’une attitude juste et saine : Dieu est en chacun de nous, nous ne devons pas l’oublier. C’est un message pour aller vers les autres. Il est épatant.

  7. Marco le 21 Déc 2008 à 13:12 7

    J’ai adoré cet entretien. C’est tellement juste. Ces mots sont comme des électrochocs qui m’incitent à sortir de mon cocon. Ils me rappellent qu’exercer la spiritualité ne consiste pas seulement à se recueillir et se focaliser sur le travail intérieur. C’est aussi, s’engager pleinement dans la vie et dans la société, mordre la poussière avec les gens qui sont dans la panade, prendre des risques.
    Quand on a un travail, des revenus assurés, une aisance matérielle, on peut facilement se glisser dans une vie bourgeoise très fermée et centrée autours de ses petits intérêts.
    Mais bon… il ne s’agit pas non plus de plagier des modèles ou s’imaginer qu’on peut devenir un autre du jour au lendemain.
    Merci pour cet entretien énergique qui réveille et secoue notre humanité en marche.

  8. scr le 21 Déc 2008 à 17:03 8

    Sous des airs ‘politiquement’ incorrects, un témoignage d’expériences éthiques et spirituelles remarquables. Notamment :
    – Je ne dis plus le mot Dieu. En effet pas de proselytisme, pas la peine de faire le ou la moraliste. Essayer plutot d’agir conformément à ses principes plutôt que d’en parler à tort et à travers. Bien sûr, comme il dit, si on m’interroge, c’est différent…
    – Voir Dieu en autrui, voir son Cristal, ne pas confondre le jugement des actes et des personnes. Ne pas se croire supérieur…
    – L’écoute ! Dans notre société actuelle, l’égoisme, l’ogueil est très manifeste. Moi, moi, moi… Mais jamais les autres. Ecouter les autres, les mettre en valeur…C’est bien pour autrui, c’est bien contre notre egoisme… C’est un devoir! Ce monsieur montre qu’il a vraiment mis en pratique et compris bien des choses.
    – Une relation avec la transcendance sans quoi rien n’est possible.
    L’habit ne fait pas le moine…Bravo!

  9. scr le 23 Déc 2008 à 18:49 9

    Je suis tout à fait d’accord avec la remarque de Marco. Le train-train quotidien risque de nous pousser vers un regard suffisant, plein de préjugés, de condescendance, une vie ‘bourgeoise’ centrée sur nos intérets.
    Mais cela amène des subtilités. Le milieu social favorise l’émergence de certains défauts. Comment alors se préserver des préjugés? Comment être objectivement conscient du milieu d’une personne, de ses actes, sans que nos émotions, peurs, ressentiments ne nous fasse juger les individus?

  10. bernard le 26 Déc 2008 à 20:21 10

    Je trouve le témoignage du père Gilbert vraiment touchant. Voici un homme qui a dépassé les dogmes et nous montre le chemin : au-delà de nos différences, au-delà de nos apparences, au-delà de nos souffrances, il y a en chacun de nous une trace de la providence. Ce témoignage est un espoir formidable pour les jeunes comme pour les moins jeunes : dans une époque déboussolée où il n’y a plus de valeur morale, spirituelle et même materielle – même la valeur travail a pris un coup, à quoi s’accrocher. Père Gibert nous apporte une réponse et un espoir formidable en l’humanité : « Tu es plus grand que tes fautes, mon pote ! ». Oui, nous sommes tous plus grand que nos fautes, cela ne voudrait pas dire qu’on ne fait pas de bêtise mais que nous avons le potentiel de changer et sans nous culpabiliser par quelques actes s’approcher de la providence en commençant à respecter nous-même et les autres…

  11. MH le 29 Déc 2008 à 13:52 11

    En relisant les commentaires, je repense à ce « Tu es plus grand que tes fautes » et m’aperçois que ce n’est pas le langage courant de l’Église catholique…
    Celle-ci nous rabâche que nous sommes coupables: ce « fameux » péché originel!!!!!
    « Foutaises » j’aimerais dire!!! Cette culpabilité m’a pesée toute ma vie et me pèse encore… J’ai du mal à m’en sortir!
    Comment voulez-vous avancer dans le perfectionnement si vous êtes « à tout jamais » coupable! Nous sommes peut-être créés « faibles » mais nous avons TOUS la potentialité de nous améliorer!!!
    Le père Guy Gilbert arrive à aider les plus à plaindre d’entre nous: c’est très fort…
    Mais je vois autour de moi des parents « pourrir » leurs enfants sans s’en rendre compte: quel malheur!

  12. MH le 29 Déc 2008 à 13:57 12

    Je repense encore à autre chose: ce prêtre a décidé de ne plus parler de Dieu car il ne veut pas que son nom soit sali…
    Mais je crois qu’il a raison de ne pas parler de religion car elles sont toutes discréditées (ou presque toutes) et AGIR est le meilleur moyen de « parler » de religion!!!
    😉

  13. Bernard le 30 Déc 2008 à 16:18 13

    @MH
    Je comprends ta réaction concernant le sentiment de culpabilité qui est vraiment paralysant pour avancer. Cependant je ne suis pas sûr que l’origine de ce sentiment ne soit liée qu’à la religion, plus particulièrement à la religion catholique. En effet, comme toi la plupart de ma vie le sentiment de culpabilité m’a pesé et me pèse encore. Or, bien que croyant, je n’ai jamais reçu d’éducation religieuse encore moins la religion catholique. J’en viens à penser que ce sentiment de culpabilité est en chaque homme. A l’équilibre c ‘est un signal bienveillant qui nous alerte lorsque nos actions ne sont pas conformes à notre éthique. Néanmoins, je pense que ce sentiment dégénère rapidement en culpabilité paralysante…. Mais quel équilibre trouver entre ceux qui ont tué ce sentiment en eux et ceux qui par excès de culpabilité n’arrivent pas à avancer. …

  14. PA le 31 Déc 2008 à 4:42 14

    J’ai vu cet entretien à plusieurs reprises. Je trouve qu’il est très sincère et très clair dans sa vision. Son regard est très positif et son espoir porte une énergie puissante. J’adore quand il parle de « l’Amour » et de l’aimer l’autre. Pour moi, il parle d’un Amour propre, pure. Il donne un message de l’amour pour l’autrui. Je n’arrête pas de me demander, pourquoi c’est tellement difficile de vouloir vraiment et sincèrement aimer l’autre ?

    Je suis encore très ému quand il dit : « Chaque visage est une prière permanente ». Je me demande, tous les jours, au travail ou ailleurs, à quoi Je pense les premières 10 secondes que Je regarde, ou je croise quelqu’un ? J’avoue, à chaque fois, Je retombe dans le même piège ! En faite, Je prétends que j’ai l’amour pour l’autre ! Sans exagérer, automatiquement, Je juge, Je préjuge, j’entre dans le rapport de force, etc. … Je n’ai pas « Le Regard » qu’il souligne pour aimer l’autre.

    Son message me rappelle une de mes chansons préférées de Jacques Brel : « Quand on n’a que l’amour »

    Quand on n’a que l’amour
    A s’offrir en partage
    Au jour du grand voyage
    Qu’est notre grand amour

    ………………

    Quand on n’a que l’amour
    Pour meubler de merveilles
    Et couvrir de soleil
    La laideur des faubourgs

    Quand on n’a que l’amour
    Pour unique raison
    Pour unique chanson
    Et unique secours

    Quand on n’a que l’amour
    Pour habiller matin
    Pauvres et malandrins
    De manteaux de velours

    ………………

  15. MH le 01 Jan 2009 à 16:54 15

    @Bernard
    En effet, il n’y a peut-être pas seulement la religion judéo-chrétienne qui nous a « cloués » avec ce sentiment de culpabilité… Sans doute ma propre éducation familiale m’y a poussée aussi…
    Être née avant 1968, avec une éducation dure et intransigeante n’aide pas, c’est vrai, mais l’éducation actuelle de « l’enfant-roi » n’est pas meilleure non plus!
    Comme tu dis: trouver l’équlibre entre « trop » de culpabilité et « pas assez »!
    Cet ÉQUILIBRE à trouver, en tout…. Quel programme!
    Courage!
    Cela me permet de nous souhaitez à tous Mes Meilleurs Voeux pour une Année 2009 « spirituelle »… sinon, douce et heureuse!!!
    😉

  16. ame.technophile le 02 Jan 2009 à 1:15 16

    Superbe mec! (apparemment j’ai vite adopté son style 🙂 )
    J’ai vraiment apprécié sa manière de « voir bien ». J’entendais toujours les phrases genre « il faut voir les points positifs dans chaque chose (et chaque personne) » mais à vrai dire j’avais beaucoup de mal à la pratiquer dans la vie car dans certains cas je ne pouvais pas me convaincre; ne savais pas comment trouver « les points positifs » de la personne que je ne connais absolument pas ou celle connu dans une mauvaise circonstance.
    Maintenant j’ai un sacré « truc » pratique 🙂 merci Guy! 😉

  17. Bernard le 02 Jan 2009 à 22:43 17

    @MH
    Je suis d’accord sur le fait que le sentiment de culpabilité est très lié à notre éducation et qu’en la matière trouver l’équilibre entre une éducation stricte et une éducation type “l’enfant-roi” est très difficile. En effet, étant papa de deux enfants moi-même je vois que c’est une tâche vraiment pas évidente.

    Néanmoins, j’ai experimenté, par exemple en matière scolaire, qu’encourager l’enfant pour travailler avec plus de plaisir et comprendre pourquoi c’est dans son intérêt de travailler est beaucoup plus efficient que le culpabiliser lorsqu’il a des mauvaises notes.

    En retour mes meuilleurs Voeux 2009 à tous bonheur santé …

  18. ame.technophile le 04 Jan 2009 à 1:42 18

    J’ai découvert encore un point pratique qui a fonctionné pour moi (aucune garantie pour les autres mais je raconte quand-même en cas où…):
    Quand il disait « tu es plus grand que tes fautes mon pote » j’ai tout de suite imaginé un jeune ado d’origine immigrée en bas d’une tour HLM dans une cité sombre avec des codes vestimentaire connus…mais à moment donné je me suis dit que c’est superbe cette méthode qui a apriori bien fonctionné chez les cas si difficile (où les gouvernements et l’éducation nationale ont échoué plutôt depuis plusieurs années) et cela pourquoi?
    parce que tout simplement cette phrase si banale en apparence, rappelle au jeune une vérité existante en lui-même (sa grandeur potentielle) et cela est tellement vrai que toucherai la personne concernée (en tout cas si cela était faux elle n’aurait pas pu toucher les gens et si on croie le père Gilbert, c’est plutôt le contraire qui se reproduit)
    En tout cas j’ai pensé que cette méthode peut fonctionner pour moi-même aussi! (beh oui! je fait certaines choses que si au moment de les réaliser je me rappelle de cette vérité, très probablement je pourrais me contrôler d’avantage) ET CA MARCHE! 🙂 si vous avez envie vous pouvez essayer, on ne sait jamais! 🙂

  19. MH le 08 Jan 2009 à 13:49 19

    @ ame-technophile
    Pour continuer sur votre propos, le « Tu es plus grand que tes fautes » nous ramène au concept que « nous ne sommes pas nos fautes »: quand on juge un délinquant (ou un criminel…) on juge LA FAUTE et pas la personne qui l’a commise…
    Ca veut dire qu’on peut se racheter: c’est plein d’espoir!

  20. Gin le 23 Jan 2009 à 5:04 20

    « Tu es plus grand que tes fautes » : on peut aussi l’interpréter comme « pardonne toi tes fautes, et dépasse les, avance ».

    Ne pas rester sur nos fautes. Ne pas croire que parce que nous avons fait des fautes, nous ne pouvons rien d’autres. Les reconnaitre , se les pardonner en comprenant pourquoi nous en sommes arrivés à commettre ces fautes. Comprendre c’est pardonner. Se comprendre c’est se controler. Une fois pardonnés, nous nous autorisons à continuer notre chemin. Une faute peut être vue comme une expérience, une mauvaise expérience à ne pas renouveler mais qui nous a permis de nous poser une limite. Nos fautes nous grandissent, à conditions de les comprendre, de les analyser. Oui nous sommes plus fort que nos fautes. Il suffit de le savoir.

    On peut voir ainsi le pécher originel… Un interdit, désobéissance, puis rachat de la faute ! Donc pas de culpabilité à avoir mais une leçon à retenir qui nous grandit. Au début, 1 homme et 1 femme , un couple qui s’est agrandi par la faute s’est agrandi pour devenir ces milliards d’humains.(enfin, c’est mon interprétation) .

    PS : mon ordi n’ayant plus de carte son, je n’ai pu entendre l’interwiew du père Guy Gilbert.

  21. virginiedefezin le 05 Avr 2009 à 20:36 21

    j’ai une grande admiration pour guy gilbert,j’aime sa façon de parler et voir les choses

  22. joséphine le 02 Mai 2010 à 1:18 22

     » Plus fort que la haine « , « Tagueurs d’espérance », « Quand le murmure devient cri » ..

    Abandonné à trois ans par sa mère, Tim Guénard est élévé par un pére alcoolique et violent. A cinq ans, il est hospitalisé pour coup et blessures, asiles psychiatriques, familles d’accueil, maison de correction, avant de vagabonder à treize ans dans les rues de Paris. Sa haine envers son pére et son désir de vengence le mènent vers les sports de combat, il devient boxeur. Ses rencontre avec le prètre Thomas-Philippe, avec des membres de l’Arches, Mère Thérésa et d’autres encore lui redonnent confiance, en lui et en les autres. Il se marie avec Martine une jeune femme de la haute bourgeoisie bordelaise, élève ses quatre enfants et devient apiculteur. Dans sa maison du Sud-Ouest, il acueil des handicapés, et raconte son histoire dans les prisons, les églises, les écoles de France.
    « Moi, fils d’alcolique, gosse abandonné, j’ai tordu le coup à la fatalité. C’est ma fierté »

    Suite à l’émission passé sur France2 dans la nuit du 1er o 2 Mai… ptit clin d’oeil aux Sages qui donnent envie de croire en l’Amour, en la Lumière… en la réussite. Merci à vous mon Père Guy et gros bisous à Tim. Vous étes Formi, Formi, Formidable.. .

  23. mo le 24 Août 2010 à 17:30 23

    Je suis bouddhiste NAM MYOHO RENgE KYO mai j’aime beaucoup ce que dit père Gilbert il est génial.

  24. Joseph Locanda le 25 Août 2010 à 22:54 24

    « La religion, c’est l’amour ». « Chaque personne que tu rencontres, tu vois Dieu dans la personne. Donc tu peux pas avoir d’ennemi quand tu aimes Dieu. » En deux phrases, il donne un programme de vie. Ce type est formidable avec son langage simple, direct. Il est crédible car il respire l’expérience, le vécu et la pratique.
    Super idée la petite phrase qui l’accompagne sur son post it tout au long de la journée au rythme de ses cigarettes roulées !
    La religion, c’est l’amour… voilà une belle définition dont les religieux devraient s’inspirer.

  25. radegonde le 02 Août 2011 à 22:35 25

    « voir la part de cristal en chacun ».. comme c’est difficile quand on s’adresse à des jeunes très abimés et qui se détruisent devant vous !! Il faut vraiment aimer Dieu et LE voir en toute chose pour donner de l’espoir.. et ne pas désesperer soi-même.

  26. mimie le 23 Fév 2014 à 13:09 26

    c’est déjà trop tard mais ce que guy dit est juste mais quand on souffre toujours à cause de sa mère qui rouspète toujours alors là c’est dure

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