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En connaissance de cause ? Quelques pistes de réflexion.

15 réponses

  1. Ablisse
    30 octobre 2015

    Pour la question 5, à chaque fois qu’il m’arrivait un désagrément je me plaignais. J’en ai déduit que j’ai des exigences envers le Divin, et que je suis une personne orgueilleuse et capricieuse, car je me mets en colère si mes désirs ne sont pas satisfaits.

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  2. MH
    30 octobre 2015

    Je connaissais cette anecdote autrement: un prêtre s’enfonçait dans des sables mouvants et le divin intervenait en lui envoyant les pompiers trois fois de suite sans que le prêtre comprenne que c’était Sa façon d’aider, et le prêtre mourait…
    C’est une très bonne façon de faire comprendre comment fonctionne l’aide divine! On ne doit pas attendre de miracle, même si la foi est indispensable.
    Malgré ça, il m’arrive d’en attendre, des miracles! 🙂

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  3. Lily
    30 octobre 2015

    Notre avons la raison saine qui doit nous guider dans nos dėcisions.
    Nous ne devons pas rester passifs dans ces situations et laisser à Dieu d’agir à notre place.

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  4. mahaut
    30 octobre 2015

    C’est vraiment très difficile d’y voir clair ! j’ai été atteinte il y a 2 ans et 1/2 d’une maladie invalidante. Je me suis juste trouvée sur le chemin d’un minuscule prédateur, un très beau jour ensoleillé, en compagnie d’amis, au cours d’une belle promenade…. un jour, où tout n’était que beauté et harmonie…

    J’en conclus que si nous avons des comptes, il s’agit alors pour moi d’actions que je n’ai pas bien faites précédemment, ou même dans une autre vie ? Je dois donc laisser la providence m’enseigner….

    En fait, savoir dire merci,….. cet évènement m’a amené à beaucoup réfléchir. Si cet évènement ne m’était pas advenu, je n’aurais pas réfléchi autant…

    Ce qui est dur, dire merci…. je ne suis certainement quelqu’un de reconnaissant, si je ne sais pas d’un seul coeur remercier ! Qui suis-je pourtant ? une créature qui a été d’abord aimée, et qui a reçu la vie. On vit d’illusions…. sur soi….

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  5. Ms
    30 octobre 2015

    Merci pour cet article, je trouve la vidéo très touchante ! Pour ma part, le principe de causalité est très vaste.
    Tout d’abord, l’on comprend assez rapidement que l’on peut établir un lien entre ce qui nous arrive et la raison. Seulement, ce lien n’est pas toujours évident.
    Ensuite, en creusant, comme cela a été dit dans les commentaires, la notion d’effort dans ce que l’on fait entre en jeu car l’on a rien sans rien. Cela est plutôt logique à vrai dire et je pense également que Dieu est si miséricordieux, si généreux, que même dans les cas où l’on fait un petit pas, nous pouvons ressentir Son aide !
    Aussi, les attentes que l’on a sont à analyser. Naturellement, l’on est tentés de dire que comme l’effort a été fourni, même un peu, et bien il faut qu’il y ait « logiquement » un retour ! Avec du recul, ce constat n’est pas forcément logique …
    Enfin, le coeur même de l’interprétation de la causalité est – à mon sens – le type de relation que l’on développe avec le Divin. Idéalement, nous devrions certes faire ce qui est en notre pouvoir, c’est-à-dire faire les efforts nécessaires (au mieux malgré les difficultés) mais ne pas du tout se fier au résultat. Si l’on part du principe que Dieu est à la source de tout ce qui nous arrive, qu’Il est là pour nous protéger, nous aider, notre confiance en Lui devrait être totale, peut importe que le résultat ne soit pas celui que nous avons escompté …
    Dans le fond, il serait très prétentieux de se plaindre de notre situation en disant que l’on a pas reçu d’aide alors que l’on a tout fait pour : qui sait ce qui est bon pour lui ? Qui peut prétendre savoir comment son avenir doit ou ne doit pas dérouler ? Qui sommes nous pour remettre en question la volonté divine ? C’est là, je pense, que la raison et l’auto-suggestion interviennent pour nous faire prendre du recul et nous rappeler que le cheminement, l’effort est ce qu’il y a de plus important.
    En somme, je dirais qu’il y a trois mots points importants :
    – l’effort dans ce que l’on entreprend
    – l’établissement d’une relation sincère avec le Divin
    – le développement de notre raison saine par la confiance en Dieu
    Même dans les hypothèses où l’on est déçu, frustré de ce qui nous arrive, l’on comprendra le pourquoi du comment plus tard et bien souvent l’on se rend compte que c’était pour notre bien et l’on finit par remercier 🙂

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  6. mike
    30 octobre 2015

    très touchant, on voit bien que Dieu agit tous les jours dans nos vies mais que nous n’avons les yeux pour le voir! je pense que c’est un problème d’orgueil et d’éducation; on croit toujours que nous sommes à l’origine de ce que nous faisons et quand on n’a pas envie de faire quelque chose, on veut que Dieu nous aide; en plus dans sa miséricorde (Il sait que nous sommes des être faillibles et crédules) Il nous aide quand même mais on ne le voir pas! c’est là que vient l’éducation de la pensée qui est indispensable pour avancer, c’est comme une solution d’un exercice de mathématique, elle saute au nez du mathématicien expérimenté mais pas du jeune étudiant.
    toute la vie est jalonnée de ce genre d’expérience; la plus caricaturale sont je me souvienne restera le jour où je revenais d’un lieu saint et en reculant avec ma voiture, dans l’enthousiasme et pour faire un peut rire la galerie je lève les mains du volant et en criant Dieu me guide! je me suis retrouvé dans le fossé!! chercher une explication matérielle et spirituelle?

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  7. véra
    30 octobre 2015

    apprendre a décoder les signes que m’envoie l’univers puis agir avec discernement , attention, vigilance et présence voici ce a quoi je m’attèle chaque jour.

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  8. A.
    30 octobre 2015

    Je n’ai jamais été promu au travail en dépit de très bons résultats commerciaux. En revanche mes responsabilités ont été diminuées de très nombreuses fois. J’ai cherché la cause en moi-même et je me suis dit qu’on essayait de soigner mon incroyabe orgueil. Cela dure depuis de nombreuses années (une vingtaine). Au fil du temps j’ai remarqué qu’il y avait vraiment plusieurs niveaux d’orgueil, ainsi que différentes facettes – arrogance, susceptibilité, supérioritisme etc… Bien que j’aie souffert et que j’eusse eu l’impression d’être dans un tunnel, mon parcours professionnel ressemble à une longue thérapie bénéfique sur le plan spirituel. J’ai encore des souvenirs des mes pensées au début … ce qu’elles étaient différentes, tout le temps en train de regarder les autres du haut en bas, et ce qu’elles se sont améliorées!! Je crois aussi entrevoir la lumière (à la fin du tunnel) 😉

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  9. Chalotte
    31 octobre 2015

    Sans être prétentieuse, cela fait un long moment que j’essaye de trouver les rapports de cause à effet. Dans cette pratique une chose sûre est que si je ne trouve pas la cause exacte des désagréments de ma vie quotidienne mais au moins je trouve un de mes défauts et je ressens souvent l’apaisement et le calme au lieu d’avoir de la colère et de l’ingratitude.
    Par exemple aujourd’hui après avoir lu cet article je sors faire mes courses, en arrivant à une caisse très longue, la dame devant moi décide d’aller changer un de ses articles et en revenant ni pardon ni merci. Au fond de moi je la critique et même avec mes gestes je fais comprendre aux autres. Tout d’un coup je me dis: tiens j’ai oublié telle chose et je produis exactement la même scénario. En réfléchissant à mon acte j’ai eu la honte.
    Je ne devais pas la critiquer en plus la faire passer pour quelqu’un d’autre impoli et d’irrespectueux. Je ne sais pas si j’analyse juste ou pas mais avec cette démarche je me découvre.

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  10. KLR
    31 octobre 2015

    quand je vois cette dernière vidéo et que j’imagine le même scénario transposé dans le domaine spirituel, cela m’inquiète sérieusement !
    Lorsque l’on sait que l’on a eu des milliers d’occasions pour être sauvé spirituellement, ou tout simplement pour avancer, et que l’on en a raté plus de la moitié…
    Enfin, ce qui est important de retenir je suppose c’est : « et maintenant sur quelle occasion je vais essayer de sauter pour avancer ? », il y en a tous les jours. Rien que des petits choix qui nous permettent de grandir. Mais voilà, pour un choix réussi, le loup guette et on en rate 3…

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  11. marie
    31 octobre 2015

    Retour sur la question 3:

    Quand il m’arrive quelque chose de désagréable, ma première réaction est négative: je ne remercie pas Dieu, je ne cherche pas immédiatement la cause en moi-même, non: je suis énervée et fâchée.
    Et suivant le cas, le délai dont j’ai besoin pour changer d’optique, rechercher en moi la cause de ce qui m’arrive, voir le bénéfice de la situation sur le plan spirituel et finalement ressentir de la gratitude (dans le meilleur des cas) est plus ou moins long. Je vois que ce délai dépend de la force de l’épreuve par rapport à ma propre (in)capacité de bien réagir, avec la maturité nécessaire.

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  12. Rah
    1 novembre 2015

    L’un des problème que je rencontre est notamment dû à l’emprise du soi impérieux sur la raison: une fois que l’on a compris que chaque réaction est sous tendue par une cause qui nous est intrinsèque, le soi impérieux peut tout de même se manifester en nous soufflant l’idée que de toute façon tout est notre faute, nous en somme la cause et puis voila… passons à autre chose.
    Cela devient presque une indifférence, et l’effort même de chercher la cause en nous même devient presque inexistante car nous savons que de toute façon la cause provient de nous même donc qu’importe de la rechercher…
    J’ai personnellement tendance à tomber dans cette indifférence, qui est selon moi une autre technique du soi impérieux.

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  13. juliette
    1 novembre 2015

    La difficulté dans le fait de se remettre entre Ses mains est 1° – De se reposer sur la décision divine sans passer par la causalité, sans faire d’effort, par exemple, pour comprendre les raisons de ce qui nous arrive, et 2° – à force de prendre du recul, être soumis, on peut devenir passif. Nous avons la chance de prendre conscience que ce qui nous arrive est pour notre bien et tout en restant « zen » et empli de gratitude, réfléchir aux causes et à leurs conséquences et s’en servir pour la connaissance de soi. .

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  14. DD
    1 novembre 2015

    Dans cette vidéo on voit bien comment on peut se fourvoyer, s’entêter et ne pas voir « la main de Dieu » dans tout ce qui nous arrive!

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  15. Wilhelm
    4 novembre 2015

    Comme le montre la vidéo, il faut être très actif
    Car souvent c’est dans l’activité que se manifeste l’intervention du Divin

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