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Une certaine idée de l’éthique

La Fondation Ostad Elahi – Ethique et solidarité humaine fête ses dix ans d’existence.

À l’occasion de la célébration de cet anniversaire, son président, le professeur Bahram Elahi, en rappelle les objectifs en expliquant de quelle manière elle trouve son impulsion dans la pensée de son père, Ostad Elahi : une « pensée centrée sur la pratique de l’éthique par pure humanité et dans l’intention du contentement divin ».

Mais qu’est-ce que le divin, et comment le connaître ? C’est la question qu’aborde cette courte séquence vidéo, où Bahram Elahi évoque au passage l’importance, dans son propre parcours, de l’inspiration et de l’exemple offerts par une personnalité d’exception.


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26 commentaires

  1. chapi le 16 Mai 2010 à 22:16 1

    Il faut réécouter à plusieurs reprises cette courte allocution, il y a tellement de choses dites : comment développer l’altruisme, la solidarité, l’amour d’autrui…. et ceci avec une vision humaniste et universelle de la spiritualité et de la Vérité!
    Il n’y a pas à dire, la fondation Ostad Elahi défend un point de vue bien rare par les temps qui courent, un point de vue qui dissipe les différences et réunie l’humanité dans ce qu’elle a de meilleur!
    Bon anniversaire et longue vie à la fondation!!

  2. OR le 17 Mai 2010 à 5:26 2

    Dans son discours, j’ai beaucoup apprécié comment il décrit le divin: comme une vérité en chacun de nous, quelque soit nos origines ou nos croyances.

  3. polo le 17 Mai 2010 à 13:04 3

    Au-delà de tous les discours possibles et les discussions peu convaincantes sur la foi ou la nécessité de croire en Dieu, je trouve cette proposition bien plus forte : Pour connaitre cette vérité en nous, il faut pratiquer l’éthique. On en devient alors amoureux. On aime Dieu et on le voit partout, en nous, en l’autre, en chacun de nous. On devient naturellement altruiste. Ces mots ont eu sur moi un impact très puissant, je n’ai pas de mots pour l’expliquer.

  4. aldar le 21 Mai 2010 à 22:52 4

    Polo, je partage votre avis. Cette idée que l’amour d’autrui vient de ce qu’on a reconnu en l’autre une vérité que l’on aurait auparavant reconnu en soi, par la pratique de l’éthique, vérité dont on serait de devenu amoureux. L’amour d’autrui dériverait donc dans cette conception de l’amour de la vérité.

    On peut en faire l’expérience : quelles sont les personnes que l’on aime vraiment ? Pour ma part, je vois que c’est très lié aux qualités humaines que j’ai pu déceler chez cette personne. J’ai à l’esprit par exemple telle amie à la générosité incroyable : c’est la beauté de cette générosité en elle qui m’inspire ce sentiment d’amitié si fort.

    Voir la vérité en l’autre c’est évidemment beaucoup plus large que cette expérience. J’en conclus que ce sont mes propres défauts et imperfections qui font que je ne vois pas cette humanité noble dans les autres et qui est digne d’amour. Et que travailler, questionner le regard que j’ai sur les autres est un axe pratique important pour qui veut se connaître et se perfectionner.

  5. mike le 25 Mai 2010 à 23:29 5

    merci pour ce beau discours tellement précis et universel; c’est vrai que lorsque l’on apprend à chercher les défauts en nous et qu’on se rend compte de l’immensité du travail et même temps de cette présence permanente de cette vérité qui est en nous, qui nous apporte de la chaleur et de l’aide, chaque chose qui nous entoure prend sa juste place et les autres s’intègrent naturellement dans ce parcours de l’accomplissement de notre humanité

  6. Marie le 04 Juil 2010 à 21:11 6

    Merci à la fondation Ostad Elahi et à son président pour cet élan et ces explications sur l’éthique divine vraie, par essence universelle, pont et non barrière entre tous les êtres humains de bonne volonté. Ils nous apprennent qu’elle est à la portée de tous, qu’elle est tout à la fois devoir et bonheur, effort, mais largement rétribué.

  7. Bernard Grandadam le 14 Juil 2010 à 10:53 7

    Merci pour ce discours porteur de tant d’espoir et qui donne son vrai sens à l’éthique.

    En effet, de nos jours, nous entendons beaucoup parler de l’éthique : l’éthique de la médecine, l’éthique de la fonction publique, l’éthique du journalisme et maintenant l’éthique de la politique.

    Néanmoins, l’angle sous lequel l’éthique est abordée ici me parait à la fois très original et très ambitieux. En effet, la dimension donnée à l’éthique n’est plus au service d’une profession ou d’une cause mais tout simplement au service de toute l’humanité pour être plus solidaire, moins égoïste et plus altruiste !

    Dans ce sens l’éthique est définie comme des petits actes au quotidien que chacun peut effectuer quelque soit sa croyance et son origine par pure humanité et dans l’intention du contentement divin.

    Néanmoins, je n’ai pas bien saisi la différence entre une action éthique accomplie par « pure humanité » versus celle accomplie par « l’intention du contentement divin », est-ce la même chose ?

  8. Joseph Locanda le 15 Juil 2010 à 7:16 8

    Grandadam, il me semble qu’il n’y a pas d’antinomie entre la pratique de l’éthique par pure humanité et pour le contentement divin. Dans le discours du président de la fondation, la pure humanité est associée au contentement divin et non différenciée. « la pure humanité » signifie pour moi un désintérêt total pour soi et un intérêt absolu de l’autre. « Le contentement divin » intègre cette notion et l’élargit encore en la dotant de l’idée de transcendance. Je crois qu’on ne peut avoir un but purement humanitaire si on n’agit pas dans le contentement divin. Toute la question après est de savoir ce que l’on entend par contentement divin ?

  9. Bernard Grandadam le 15 Juil 2010 à 14:58 9

    @Joseph : Merci por vos éclaircissements.

    Peut être que le contentement divin c’est le niveau absolu que l’on peut atteindre lorsqu’on d’accomplit un acte éthique par pure humanité. Par ailleurs, la mode des « Charity Business » avec des fondations comme celles de Billes Gates, ou les fondations des sociétés de CAC40 (Bolloré, Vincci, ..) me poussent à me poser la question de ce qui différencie un acte désinteressé pour le contentement divin versus un acte humanitaire.
    Qu’en pensez vous ?

  10. Joseph Locanda le 16 Juil 2010 à 0:09 10

    La pure humanité n’a rien à voir avec l’humanitaire. L’humanitaire, c’est un acte d’aide ou de solidarité envers autrui, individuel ou collectif. Je peux faire de l’humanitaire sans pure humanité et sans vouloir contenter le divin. Ce peut être un acte social, civil, moral. Je peux faire un acte de pure humanité avec le souci du contentement divin qui ne soit pas humanitaire au sens actuel du terme. Par exemple, un salarié qui va respecter les règles du travail, ne pas voler le temps de son salaire, qui se comportera de manière courtoise et solidaire avec ses collègues, qui fera de son mieux son travail tous les jours, accomplit un acte de pure humanité s’il agit en conscience. Le contentement divin pour moi va lui apporter une touche supplémentaire : le désintéressement devient alors absolu car il se concrétise dans une cause qui dépasse l’acteur considérant que l’attention au moment de l’acte se détourne de l’acte en soi pour se mettre au service d’une transcendance. La différence pour moi c’est l’intention de l’acte et la qualité de sa réalisation qui va lui conférer ce caractère de pureté. L’attention va lui faire franchir une étape vers le contentement divin. L’acteur se fond alors dans une dimension qui le dépasse.
    Je ne sais si mon explication est très orthodoxe, mais elle correspond à ce que je ressens.

  11. MIA le 25 Juil 2010 à 20:17 11

    J’ai écouté à plusieurs reprises comme Chapi cette allocution et comme beaucoup d’idées ont retenu mon attention, je les ai notées. Je ne comprends pas tout et je tente de réfléchir et de mettre en pratique pour découvrir ce qui me manque encore…
    Par ex. « Pour connaître cette vérité, il faut pratiquer l’éthique par pure humanité et quand on la connait, on en devient amoureux. Et puisque cette vérité est en tout homme, on a alors naturellement l’amour d’autrui. »
    il s’agit donc de s’intéresser à chercher à pratiquer l’ETHIQUE PAR PURE HUMANITE AFIN DE LA CONNAITRE
    PUIS … LE RESTE SUIT…………….

  12. Danielle le 26 Juil 2010 à 12:45 12

    Joseph Locanda

    « L’acteur se fond alors dans une dimension qui le dépasse. » J’ai remarqué de nombreuses nuances dans les événements lorsque l’on porte son intention vers le contentement divin, il y a cette énergie, « dimension », qui modifie la démarche en profondeur pour le plus petit acte.

  13. Joseph Locanda le 26 Juil 2010 à 22:54 13

    Danielle,
    je suis d’accord. L’action la plus anodine prend une autre dimension quand l’intention est orientée différemment que dans le simple but matériel. L’acte acquiert une saveur, une épaisseur, apporte une satisfaction nouvelle. De l’anodin, il devient intéressant pour l’acteur et procure un effet positif pour les autres. Un simple bonjour peut n’être qu’une convention sociale. Avec l’intention du contentement divin, il prend de la signification et de l’importance pour l’acteur mais il procure un effet supplémentaire pour le récipiendaire. Le bonjour acquiert une plénitude et une sincérité qui le rend plus humain.

  14. MIA le 29 Juil 2010 à 9:15 14

    @ aldar le 21 May 2010 à 22:52 4
    quand vous dites : « quelles sont les personnes que l’on aime vraiment ? Pour ma part, je vois que c’est très lié aux qualités humaines que j’ai pu déceler chez cette personne. »
    Je me suis posée longuement la question : est-ce que je suis comme vous ? Est-ce que j’aime les personnes qui ont des qualités humaines ? Je crois que je suis attirée, intéressée, fascinée par ces personnes, c’est réel. Pour les aimer, en plus, j’ai besoin qu’il existe un échange entre elle et moi qui me permette d’apprécier ces qualités. Il reste que j’aime les personnes qui m’apportent quelque chose. J’irai jusqu’à dire les situations, les événements, etc. qui m’enrichissent…

  15. Cogitons le 31 Juil 2010 à 3:00 15

    « quelles sont les personnes que l’on aime vraiment »
    Je rebondis et cogitonne sur cette profonde question. Et je m’aperçois que n’ai pas de réponse. Car on aime qui? Autrui, ou soi-même (et notre propre intérêt) à travers autrui? Et ce « soi-même », c’est qui? Le temps de dire « je », je ne suis déjà plus le même.
    Ce qui explique sans doute qu’on puisse aimer quelqu’un aujourd’hui, mais pas demain.
    Pourquoi aime-t-on, et pourquoi n’aime-t-on plus? Sans doute cette question est-elle un bon mode d’investigation.
    Il faudrait déjà définir ce qu’on entend par « aimer ». Sinon, on ne sait même pas de quoi on parle.
    Admirer et aimer, ce n’est pas la même chose. Comisérer et aimer, non plus. Désirer et aimer, non plus, en tout cas, pas forcément. Aimer parce qu’on est flatté, encore moins. Faire semblant d’aimer, une hypocrisie infligées à soi-même et à autrui…
    Qui tentera donc l’exercice impossible de définir ce qu’est « aimer »?

  16. Joseph Locanda le 31 Juil 2010 à 15:53 16

    Quelle question ? Vaste champs de réponse… aimer, le mot le plus galvauder du moment. Essayons d’éliminer tout ce qui est une déviation d’aimer. Aimer, ce n’est pas aimer pour soi. Ce n’est pas aimer soi dans l’autre. Ce n’est pas aimer l’autre pour soi. Aimer, c’est aimer l’autre pour ses qualités, pour lui. Il faut dégager l’intérêt dans la relation. Aimer l’autre est un apprentissage, une expérience, un parcours, une histoire à raconter. Aimer, et l’amour. Aimer, et l’amitié. deux approches d’aimer dont les ingrédients différents mènent vers le même champs. Sans répondre à la question de cogitons, voilà quelques pistes… A suivre.

  17. aldar le 01 Août 2010 à 0:16 17

    « aimer » c’est à la fois simple et compliqué.

    Je prendrai une définition « faible » et générale, mettant de côté la dimension affective qui peut nous lier, en plus du sentiment d’amitié, à un conjoint, un parent, un enfant, et qui sont d’une autre nature. Je parlerais donc plus d’amitié : on aime une personne quand on l’apprécie, quand on a envie de la voir, qu’on y prend plaisir, qu’on a envie d’avoir des projets ensemble, que la présence de l’autre nous stimule, nous fait aller de l’avant, etc. J’y ajouterais une dimension élective : on choisit d’échanger, partager avec cette personne, rien ne nous y contraint (ce qui peut exclure le collègue sympa, qu’on ne fréquenterait pas si ce n’est parce qu’on travaille ensemble). Et aussi, il y a une sincérité relative et une certaine intensité émotionnelle, la capacité à avoir des échanges d’une certaine profondeur, qui me semblent distinguer la « vraie » amitié de la simple sympathie, qui est néanmoins, sans doute un embryon d’amitié.

    C’est intéressant de voir qui nous attire en amitié. Les qualité éthiques peuvent jouer : C’est rare que quelqu’un de mesquin soit attirant, en général c’est plutôt les gens généreux qui sont attirants et ont beaucoup d’amis. Mais les raisons qui inspirent une amitié sont de tous ordres et quand y regarde de plus près, on y voit toujours un intérêt, et cela n’a rien d’illégitime en soi : on est ami à un moment donné parce que cela nous est profitable à tous les deux, qu’on a besoin de l’autre, que ce soit dans un sens éthique ou pas du tout.

    Vous me direz, l’amour dont parle Bahram Elahi dans son discours est d’une tout autre nature que cette amitié. Il parle plus d’altruisme, qui relève de la propension à faire du bien à autrui, pour son bien à lui, de manière désintéressée et universelle. Ce que je comprends de son argument c’est que, si l’on reconnaît en soi « la vérité », alors on la voit en tout homme et on est par construction dans l’altruisme. Cette capacité d’aimer est donc en relation intime avec le travail de perfectionnement individuel que l’on aura accompli.

    Je pense que l’amitié que j’ai définie ci-avant et l’amour altruiste ont néanmoins une relation. Il n’y a évidemment pas identité : l’altruisme ne consiste pas à considérer tout le monde comme ami. Cependant, il y a dans la vraie amitié l’expérience d’un élan émotionnel vers l’autre qui nous permet de dépasser notre égoïsme, et qui est comme un composant nécessaire de l’altruisme, en tant que vertu. La pratique sociale de l’amitié, l’expérience de la « vraie » amitié , sont donc comme l’un des moyens de développer le fondement émotionnel de nos capacités altruistes qui, si l’on en croit ce discours de Bahram Elahi, sont une clé pour atteindre l' »amour divin », puisque Dieu serait cette « vérité qui est en tout homme », et qui est éminemment aimable.

  18. Cogitons le 01 Août 2010 à 15:01 18

    Merci de ces tentatives.
    Éprouver une affection et une bienveillance inconditionnelles, tout en étant détaché de la personne et totalement désintéressé. Voilà, à la réflexion, ce que j’appellerais l’amour vrai… et impossible.
    Le fameux « aimez vos ennemis », le « pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font », etc (dont, au passage, personne ne sait si ces paroles ont jamais été prononcées).
    Mais voilà qui est impraticable dans le monde et totalement hors de portée.
    Alors, plus modestement, mais tout aussi impossible, y tendre: s’efforcer de vouloir le bien d’autrui, repousser la jalousie et l’envie, se dire qu’il faut se réjouir du bonheur et du succès des autres, tenter de pleurer à leur malheur, ne pas chercher à se venger et repousser le plaisir qu’on peut avoir lorsqu’un rival est mis « ennemi » mis à terre, réprimer ce sentiment de supériorité, le « j’ai raison », « j’vous l’avais bien dit »! qui sont pourtant des mécanismes de survie psychique, et se dire qu’on est tous soeurs et frères, dans une même galère…
    Autant demander à un myope de prendre du recul pour mieux voir…

  19. mike le 04 Août 2010 à 14:35 19

    « @ Cogitons
    reste myope celui qui le veut! Les verres correctifs existent mais il faut faire l’EFFORT de les trouver et surtout les porter sur le nez, les entretenir, les essuyer et les contrôler… comme l’état de nos connaissances!
    Selon Aristote (philosophe grec), l’ami, c’est celui qui nous rend meilleur, qui nous permet de progresser dans l’existence, de développer une part de nous-mêmes qui, sans lui, serait restée inexploitée.
    C’est donc au travers de la relation que nous établirons avec une personne que nous rencontrons, que nous saurons, à un moment donné, si celle-ci est vraiment quelqu’un sur qui nous pouvons compter.
    Examinons donc cette relation à l’ami et demandons-nous si elle favorise l’actualisation en nous d’une qualité, une faculté, une capacité, ou encore d’un rapport au monde qui, autrement, seraient resté en friche et ceci dans les deux sens de relation. »
    C’est déjà tout un programme!

    Voilà un autre genre plus poétique mais non pour le moins efficace:
    « L’amitié » de Gibran Khalil dans « Le prophète ».
    Votre ami est votre besoin qui a trouvé une réponse.
    Il est le champ que vous semez avec amour et moissonnez avec reconnaissance.
    Il est votre table et votre foyer.
    Car vous venez à lui avec votre faim, et vous cherchez en lui la paix.
    Lorsque votre ami parle de ses pensées vous ne craignez
    pas le « non » de votre esprit, ni ne refusez le « oui ».
    Et quand il est silencieux votre cœur ne cesse d’écouter son cœur ;
    Car en amitié, toutes les pensées, tous les désirs, toutes les attentes naissent et sont partagés sans mots, dans une joie muette.
    Quand vous vous séparez de votre ami, ne vous désolez pas ;
    Car ce que vous aimez en lui peut être plus clair en son absence, comme la montagne pour le randonneur est plus visible vue de la plaine.
    Et qu’il n’y ait d’autre intention dans l’amitié que l’approfondissement de l’esprit.
    Car l’amour qui cherche autre chose que la révélation de son propre mystère n’est pas l’amour, mais un filet jeté au loin : et ce que vous prenez est vain.
    Et donnez à votre ami le meilleur de vous-même.
    Et s’il doit connaître le reflux de votre marée, laissez-le connaître aussi son flux.
    Car qu’est-ce que votre ami si vous venez le voir avec pour tout présent des heures à tuer ?
    Venez toujours le voir avec des heures à faire vivre.
    Car il est là pour remplir vos besoins, et non votre néant.
    Et dans la tendresse de l’amitié qu’il y ait le rire et le partage des plaisirs.
    Car dans la rosée de menues choses le cœur trouve son matin et sa fraîcheur

  20. mike le 04 Août 2010 à 14:43 20

    Et que dire de cette maxime d’Ostad Elahi :

    « L’AMOUR EST LA RACINE DE TOUT ».

    tous à vos claviers!

  21. Joseph Locanda le 04 Août 2010 à 23:33 21

    Encore une fois, ne tentons pas l’impossible. Ostad Elahi met la barre très haut en affirmant que l’amour est racine de tout. Je crois bien que c’est mission impossible pour nous. Mais on peut toujours prendre cette maxime comme guide de notre action en essayant de la décliner le plus souvent possible dans nos actes quotidiens. Evitons de médire, de critiquer dès que quelque chose ne va pas, d’être jaloux, d’engueuler nos enfants, notre conjoint… prenons de l’intérêt pour les gens que nous croisons en vacances, au bureau. Essayons de nous intéresser à leurs goûts, à ce qui les anime… Ecouter est le premier geste d’amour vers l’autre. Ecouter est déjà un vaste programme en soi! Combien de temps écoutons nous vraiment les autres chaque jour ?

  22. Cogitons le 06 Août 2010 à 10:07 22

    @mike
    – « reste myope celui qui le veut! »
    Non. Je n’attribue pas un tel degré de liberté et donc, de responsabilité à l’Homme en général. Mais comme nous avons ici le luxe de nous poser ces questions, de philosopher, donc, essayons, je vous l’accorde, de nous imposer des verres correcteurs. Encore faut-il savoir ce que sont ces verres, d’où ma question initiale: qu’entend-t-on par « aime autrui ».
    – “L’AMOUR EST LA RACINE DE TOUT”.
    Incompréhensible, surtout quand on considère un instant le degré de souffrance imposée par la loi naturelle et goûté par les Hommes à travers l’histoire (et la préhistoire). Pour comprendre ce genre de propos, il faut, me semble-t-il, une perspective qui dépasse notre entendement. Donc, pour y adhérer, une foi, quels qu’en soient les ressorts, puisqu’il s’agit de croire en dépit du bon sens, ou en tout cas, de l’évidence.
    @Joseph Locanda
    Très bons axes de travail, simples et concrets dans leur énoncé, merci.
    Savoir se taire, voilà qui est indispensable, que ce soit pour éviter de médire, d’engueuler, ou pour écouter autrui. Inhiber et contrôler sa langue, je vais en faire ma devise dans les jours à venir. Shut up, think, and talk only when needed! Devise que je vais aussi appliquer à mes doigts, frappant ce clavier. Now.

  23. mike le 06 Août 2010 à 17:36 23

    @ cogitons
    ‘Pour comprendre ce genre de propos, il faut, me semble-t-il, une perspective qui dépasse notre entendement. Donc, pour y adhérer, une foi, quels qu’en soient les ressorts, puisqu’il s’agit de croire en dépit du bon sens, ou en tout cas, de l’évidence’.
    c’est bien a priori l’objectif qui nous est attribué sur terre, comprendre ce qu’on fait là, contôler ses passions, aider les autres, transformer progressivement notre être ce qui nous permettra d’avoir une niveau vibrationnel différent pour ‘voir’ avec un entendement différent les choses qui paraissent actuellement ‘incompréhensible’ comme vous le dites; pour certains l’évidence est tout autre et l’homme apprend progressivement à se détacher et à contrôler ces lois de la nature… si on suivait les lois de la nature on serait au moins au niveau des animaux mais parfois on est bien inférieurs par nos actes viles comme à l’inverse on arrive également à transcender cette nature et à ne pas répondre à une envie qui transgressera le droit de l’autre; cet acte nous rend supérieurs et progressivement à force d’actes comme ce dernier notre niveau de compréhenson augmente… et on ne voit en cette ‘souffrance’ qu’un mécanisme naturel qui la plupart du temps est engendré par l’homme ou qu’il peut éviter d’ailleurs (pour comprendre cela il faut comme axiome de départ dans sa réflexion mettre les bonnes lunettes et se dire que rien dans la création n’est créé par ou pour le mal.
    Et puis prenez l’exemple des études: l’étudiant souffre au départ (concours etc) , il ne comprend pas le pourquoi de certains problèmes, contrairement à son prof qui sait exactement où il veut le mener parce qu’il a un niveau de compréhension différent…au départ il veut ‘tout laché, tout est débile, le prof est débile!’ et c’est en partie la foi qui le pousse, je suis d’accord, (même pour vivre il faut une certaine foi), mais c’est surtout un travail de longue haleine, en posant des axiomes éthiques justes de départ et en les appliquant pour comprendre petit à petit au travers de lunettes bien corrigées…même si les choses peuvent paraître en dépit du bon sens!

  24. Joseph Locanda le 07 Août 2010 à 7:35 24

    @Mike
    Après l’écoute, dans ces temps de vacances, je trouve que l’acte de base de l’amour de l’autre est de ne pas médire. C’est tellement facile et tentant quand est au repos en déplacement ou villégiature de critiquer socialement l’autre parce qu’il ne vit pas comme nous. C’est tellement facile de débriefer des rencontres, des diners ou déjeuners, ou simplement des rencontres en relevant les points qui ne nous plaisent pas chez l’autre, de jalouser l’autre, de tailler « un short » à celui qui nous a méprisé, pris de haut ou ignoré… C’est le temps des rencontres familiales, de retrouver le cousin ou la tante éloignée avec les histoires de famille dans lesquelles on adore se complaire à médire des uns et des autres. Ne pas médire, c’est déjà un effort considérable et un pas supplémentaire vers l’amour de l’autre.

  25. mike le 08 Août 2010 à 20:02 25

    @Joseph
    tout à fait d’accord, rien ne sert de palabrer trop! choisir une pratique simple de départ ‘ne pas médire’ c’est un acte d’amour, et progressivement on arrive même un jour à dire du bien: cela peut paraître simple et ‘en dépit du bon sens’ pour reprendre les termes de Cogitons dans ce monde où il faut faire sa place coûte que coûte et pourtant tellement gratifiant sur le plan personnel! (mais la aussi il y a des règles à respecter pour ne pas se tromper ou être déçu de la réaction des autres… il ne faut pas tomber non plus dans l’excès inverse (dommage que Cogitons ne veuille plus trop taper son clavier)

  26. Joseph Locanda le 09 Août 2010 à 22:23 26

    Voir les choses en bien. Voir les gens en bien. Etre positif dans la vie. Tout cela est un art de vivre qui part de l’idée que le Créateur veut le bien de ses créatures et que tout ce qui nous arrive et tout ce qui nous entoure est pour notre bien. Facile à taper sur son clavier, plus difficile à mettre en oeuvre et encore plus compliqué quand les épreuves nous agressent. Mais le principe est là. La médisance fait partie de ce combat de la vision positive. Et cela peut nous amener à voir en bien des gens que l’on pourrait critiquer si l’on n’était pas attentif.

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