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Connaissance de soi et Perfection : extrait d’une conférence de Bahram Elahi

Bahram Elahi est chirurgien, diplômé de l’université de Montpellier et professeur émérite de chirurgie infantile. Outre sa pratique clinique, il a mené une carrière de chercheur et d’enseignant, et on lui doit plusieurs ouvrages universitaires spécialisés dans le domaine médical. Parallèlement à ses activités professionnelles, il poursuit depuis plus de quarante ans des études approfondies sur le thème de l’éthique et du spirituel, dans la ligne de pensée de son père, Ostad Elahi. Sa réflexion a donné lieu à plusieurs ouvrages, parmi lesquels Médecine de l’âme et La Voie de la perfection.

Le Pr. Elahi donne régulièrement des conférences en Europe et en Amérique du nord. Celle d’octobre 2010, à Paris, était consacrée à deux notions-clés de la pensée d’Ostad Elahi : la connaissance de soi et le perfectionnement spirituel. La connaissance de soi est une connaissance active, concrète, in vivo, des puissances qui composent notre être ; une connaissance qui s’aiguise et s’affine à travers la pratique de l’éthique véritable, fondée sur des principes divins justes. Bahram Elahi montre de quelle manière tout le reste en découle : le niveau de développement atteint par le « métacerveau », mais aussi le degré de compréhension et de liberté dont chacun peut bénéficier ici-bas comme dans l’au-delà.

Nous remercions le Pr. Elahi d’avoir autorisé la publication de cet extrait vidéo inédit.


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58 commentaires

  1. nanou le 15 Fév 2011 à 13:24 1

    Merci pour cette vidéo qui rappelle un point essentiel de la spiritualité: ce qui compte ce n’est pas l’archivage intellectuelle de connaissances, mais plutôt l’effort de mettre en pratique, d’agir selon les « principes éthiques et divins justes ».

  2. Dex le 16 Fév 2011 à 12:00 2

    Le commentaire de « Nanou » m’a fait penser à une phrase du poète Rumi. Il parle de ceux qui lisent beaucoup, mais ne vivent pas en pratique leur philosophie de la vie et dit qu’ils sont « comme des ânes chargés de livres ». Et, lisant beaucoup moi-même pour comprendre le maximum de choses de cette vie, j’ai toujours « peur » de n’être qu’un « âne chargés de livres ». Cela me garde un tant soit peu vigilant pour faire des efforts afin d’être, en actes, ce que je pense juste.

  3. Pierre le 16 Fév 2011 à 15:12 3

    Encore une fois très intéressant, merci. La connaissance in vivo, le metacerveau, la précision dans la pratique, l’archivage délétère des principes … Données à réfléchir et à appronfondir, au mieux dans une démarche de médecine de l’âme …

  4. wali le 16 Fév 2011 à 15:16 4

    Merci pour cette vidéo.

  5. Laura le 16 Fév 2011 à 19:47 5

    Merci infiniment pour cette vidéo, qui me motive dans la pratique de l’éthique juste et dans le respect des droits. Des notions complexes sont expliquées avec des mots simples et accessibles, ce qui rend l’écoute agréable.

  6. KLR le 16 Fév 2011 à 20:54 6

    A propos d’archivage, je trouve que l’exemple donné ici est très parlant : il est impossible de se nourrir et de se rassasier par la seule pensée. Autrement dit : Les Principes éthiques doivent être pratiquer, car ils sont la nourriture de l’âme. Cela me fait penser au nombre de fois où je me suis dit à propos d’un principe éthique (par exemple l’altruisme), je n’ai pas le temps de pratiquer, je le ferai plus tard. Voilà un exemple frappant d’archivage !

  7. mike le 17 Fév 2011 à 1:24 7

    comment peut-on savoir que la compréhension des puissances qui émanent de soi est juste? dans le sens positive ou négative? licite ou illicite? qui me mène vers la connaissance de Dieu ou l’inverse qui augmente mon égocentrisme et mon aveuglement?

  8. Marc le 17 Fév 2011 à 4:12 8

    Merci pour cet extrait très intéressant qui fait réfléchir. Et si ce que je considère être les principes éthiques et divins justes est biaisé par la capacité de mon cerveau et mon niveau de compréhension, qu’advient-il? Est-ce que je reçois l’effet bénéfique d’une nourriture saine pour le développement de mon métacerveau basée sur mon intention qui me permettra d’atteindre la connaissance concrète nécessaire à la perfection de soi?

  9. mike le 17 Fév 2011 à 22:20 9

    @Marc ; si je puis me permettre, votre première question ne correspond pas à la deuxième puisque dans la première, vous présupposez faire une erreur dans la véracité des principes que vous appliquez alors qu’après vous parlez d’une pratique éventuellement erronée sur des principes justes (nourriture saine)?
    je vois plusieurs pistes de réponses; l’étudiant qui veut devenir médecin mais qui s’inscrit en Droit n’arrivera pas, donc il faut partir sur une base juste ; la sincérité de quelqu’un qui recherche Dieu mais qui pratique des principes faux sera orienté par la suite vers des principes authentiques puisque Dieu est éducateur et que ses erreurs le feront mûrir; celui qui pratique des principes authentiques mais que son niveau de compréhension est limité, bénéficiera de l’effet de ses efforts et de son intention puisqu’ils font partie intégrante du processus de maturation de l’organisme psychospirituel…

  10. mike le 17 Fév 2011 à 22:30 10

    après réflexion j’ai eu un élément de réponse: tout est dans l’intention de ma requête ; si mon but est le contentement de Dieu en pensées et en actes, on est guidé par la nature même de notre intention et on pourra distinguer les puissances négatives ou positives qui émanent de nous et lutter contre les négatives qui sont a fortiori celles qui nous empêchent de voir clair en nous et donc de sentir la Source
    comme dit cette merveilleuse supplique : Ô Dieu Unique, accorde-moi le bonheur et la grâce de Te connaître tel que Tu es! (et non pas tel que je voudrais que Tu sois pour ma satisfaction personnelle…)

  11. nanou le 18 Fév 2011 à 10:30 11

    En discutant avec une amie du contenu de cette vidéo, je me suis rendu compte que je n’étais pas sûre d’avoir bien compris le terme de « puissances ». Quand il est question ici des « puissances » de l’âme, de quoi parle-t-on ? Peut-on dire que la raison est une puissance de l’âme ?

  12. Cantabile le 18 Fév 2011 à 17:55 12

    Pour répondre à Nanou, il me semble que la raison peut effectivement être considérée comme une puissance de l’âme, puisque l’on peut en rechercher et ressentir les effets en tout point de notre être: ce que je fais, dis, pense et mes choix d’actes sont influencés par la raison… La question suivante serait: quelles sont les autres puissances de l’âme? La conscience de soi, de son moi total, ce que Bahram Elahi nomme par ailleurs les consciences blâmantes, certifiantes et inspirantes. Et quid des puissances de notre part plus terrestre..?
    Par ailleurs, je voulais évoquer l’émotion qu’a soulevé l’évocation du plaisir de la compréhension des vérités… Il y a quelques semaines, un article citait Platon qui affirmait que « connaître la vérité, c’est la re-connaître ». Eh bien, il m’a semblé ressentir dans ma chair la réalité de ce principe: évidemment, quel autre plaisir est plus pur, plus durable que celui de comprendre une chose, d’avoir « le déclic » qui nous amène à un niveau plus profond de compréhension d’un principe, d’une idée voire d’une personne… Quand j’ai entendu ça, c’est la vérité que j’ai reconnue!
    Merci

  13. Cantabile le 18 Fév 2011 à 18:09 13

    Je voulais répondre à Mike… qui a en réalité quasiment répondu seul à sa question…
    Il s’agit d’une question que je me pose souvent et avec du recul, je me suis rendu compte que concernant la plupart de ces choix, je sais d’emblée au fond de moi, quelle est la bonne manière d’agir… Finalement, c’est juste que ça ne me fait pas plaisir d’agir ainsi. Pour moi, prendre ce recul, ce qui équivaut bien souvent à se forcer à faire preuve de bon sens, est la première chose à faire et cela permet bien souvent de s’épargner de l’énergie et du temps mieux mis à profit dans l’action ou la réflexion sur ce qui pose un dilemne moins simpliste…
    Effectivement, par la suite il faut se poser la question de l’intention comme il l’a si bien dit.

  14. disc le 18 Fév 2011 à 23:37 14

    Ce terme de puissance semble en effet très intéressant. Pour ma part, j’y vois une force active, intelligente, vivante. La somme de ces puissances agissant sur toute l’âme humaine détermine mon état à un istant donné. C’est une partie de cet état que je perçois, à travers mon conscient, lorsque je commence à m’analyser et à regarder en moi même. Dans ce cadre la raison est une puissance. Mais existe-t-il une définition de ce terme puissance?

  15. Suzy le 19 Fév 2011 à 0:24 15

    @ nanou : Ta question est très pertinente, car j’avoue mettre posée la même question et je crois que je suis passée un peu vite sur un concept important.

    Dans la vidéo, il est fait référence à connaitre les « puissances », les puissances étant définies comme quelque chose qui « émane de la psyché » et qui est « analogue aux ondes électromagnétiques » pouvant être présent dans toute l’âme.

    La raison émanerait-elle de la psyché ?

  16. mike le 19 Fév 2011 à 12:28 16

    @NANOU, oui c’est la puissance régulatrice de l’organisme psychospirituel, elle se perfectionne elle même et tend à devenir céleste si l’éducation de la pensée est juste et lorsque que la pensée ingère des nutriments d’origine céleste et que l’on met en pratique les principes divins authentiques

  17. MKN le 19 Fév 2011 à 23:15 17

    @cantabile. Votre remarque me semble « capitale ». Quid des puissances de notre part terrestre? Je me suis dit que notre part terrestre n’est plus une puissance car elle n’a plus besoin d’être développer (actualiser). Cette part terrestre marche à merveille et sans faillir. Mais je ne sais pas si mon raisonnement n’est pas faussé.

  18. disc le 20 Fév 2011 à 23:25 18

    A mon avis, le terme de puissance regroupe aussi bien les puissances terrestres que célestes. Il est question de ce qui vit, qui agit, au sein de notre âme. Par contre, si les puissances terrestres sont arrivées à maturité, et agissent de manière automatique, les puissances célestes sont en partie à l’état de potentiel. Nous devons faire un effort pour qu’elles agissent de manière optimale, et qu’elles ne se laissent pas dominer par les excès des puissances terrestres. Il y a donc plusieurs sens dans le terme puissances. D’une part l’idée de mouvement, de forces agissant comme des ondes électromagnétiques. Et d’autre part l’idée que les puissances célestes nécessitent un effort pour être parfaitement actualisées. Par exemple: l’évolution raison-raison saine-raison céleste.

  19. Bernard le 21 Fév 2011 à 4:35 19

    J’ai beaucoup aimé cette vidéo. En particulier, la façon d’illustrer la nécessité de pratiquer la spiritualité pour nourir notre âme (Méta cerveau) avec cette analogie simple : de même que par le simple pensée nous ne pouvons nous rassasier, il faut manger, de même par le seul travail de reflexion sur l’éthique on ne peut nourir notre âme et il faut pratiquer.

    Cela parait en théorie tellement simple et si compliqué à l’épreuve de la réalité quotidienne.

  20. nanou le 21 Fév 2011 à 16:59 20

    @tous : merci pour tous ces éclaircissements. C’est marrant car je viens de voir en tapant « puissances de l’âme » dans google que l’expression était employée par des philosophes comme Aristote et Saint Thomas d’Aquin. Mais il me semble qu’en comparant les puissances à des ondes électromagnétiques, B Elahi se réfère à un sens plus scientifique du mot « puissance ».
    @disc: Quelle différence fais-tu entre raison, raison saine, raison céleste ?
    @MKN: on peut dire que les puissances terrestres, à la différence des puissances célestes, sont des puissances qui ont déjà été actualisées.

  21. MKN le 21 Fév 2011 à 23:03 21

    Il y a quelque chose qui m’échappe en lisant les commentaires.
    Si j’ai bien compris d’après ce que vous avez compris et écrit, la puissance peut être employé dans 2 sens :
    1- une puissance comme état potentiel et qui nécessite d’être développée
    2- une puissance agissant comme une onde électromagnétique
    Eh bien quelque chose qui est à l’état potentiel n’existe pas en tant qu’état fonctionnel et par conséquent ne peut émettre d’onde électromagnétique (ni peut être d’en recevoir).

  22. Cogitons le 22 Fév 2011 à 5:09 22

    Oscillant entre la débilité profonde et l’aveuglement total en matière de connaissances à la fois personnelles et objectives de la métaphysique, et surtout, étant relativement prudent quant à mes propres croyances et certitudes, je me sens bien incapable de manier ici (à la première personne) nombre de concepts développés dans cet extrait de conférence. Tout juste pourrais-je dire, « d’après B. Elahi… ».

    De cet extrait, je retiens principalement à mon petit niveau que la théorie sans la pratique ne vaut, pour ainsi dire, rien, ce à quoi les vrais philosophes applaudiront des deux mains, et que ce qui construit et transforme l’Homme, c’est essentiellement ce qu’il fait et pourquoi il le fait, non ce qu’il lit et pourquoi il le lit. Dommage: on est pourtant bien à philosopher dans un bon fauteuil… Plus sérieusement, j’aime cette pierre angulaire.

    Quelques questions tout de même:
    En fait de nourritures célestes, la question de connaître « in vivo » les « puissances qui composent/émanent du psychisme » pour se connaître soi même me laisse sur ma faim. Freud, par exemple, étudiait et pensait connaître, y-compris en lui-même, les puissances/énergies/composantes du psychisme, mais était très, très loin d’être un saint (à ce sujet, lire Michel Onfray). Que signifie donc ici « connaître » ces « puissances »? Savoir qu’elles existent? Leur donner un nom? « In vivo » dit B. Elahi. Mais comment connaître « in vivo » notre inconscient (psychique ou méta-psychique) si vaste, si obscur, si changeant et qui semble, par définition et par anatomie (cf. l’anatomie du cerveau), à jamais hors de portée du conscient (nombre de questions découlent de ce seul point, mais limitons.)?

    Autre question, à propos de la pratique des « principes éthiques et divins justes »: admettons que de tels principes universels et éternels existent, comment les connaître? Car rappelons, par exemple, que l’esclavage ou l’infériorité et la soumission de la femme firent longtemps et font encore souvent partie du credo des grandes religions (et philosophies, voir Platon and friends et leurs nuées d’esclaves). La pratique de l’esclavage est elle éthique, divine et juste? Dans le Coran, il est écrit « Voici ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants: au fils, une part équivalente à celle de deux filles ». Etant un garçon assoiffé d’or et d’héritage, je suis pour! Au nom de quoi, d’ailleurs, ce droit de l’homme sur la femme ne serait-il plus valable? Qui décide de faire évoluer ces lois sachant qu’il fallut et qu’il faut encore souvent se battre contre les autorités religieuses pour progresser dans ce domaine, et que dans les faits, l’éthique moderne, égalitaire, humaniste, vient au moins autant du laïc que du religieux?
    Enfin, si la seule règle est finalement la règle d’or, pourquoi ces discussions sans fin et pourquoi ces prescriptions religieuses au kilomètre?

  23. ZARA le 22 Fév 2011 à 11:29 23

    Merci pour cette vidéo.

  24. nanou le 22 Fév 2011 à 13:18 24

    @Cogitons : concernant la contradiction apparente entre l’universalité d’un principe moral et la relativité manifeste des principes qui gouvernent les société, je ne peux résister de reproduire cet extrait d’un livre d’Olivier Reboul (les valeurs de l’éducation).
    « Notons que l’universel n’est pas une question de fait, mais une question de droit. Une vérité, une valeur n’est pas universelle parce qu’elle est acceptée mondialement, parce qu’elle a triomphé dans les sondages ou dans les référendums. L’universel est d’un autre ordre. Prenons l’exemple d’une loi scientifique : si elle est universelle, ce n’est pas du tout parce que tout le monde l’accepte, c’est parce que ceux qui l’acceptent comprennent qu’il ne saurait en être autrement. Et cet exemple nous permet de réfuter le relativisme.
    L’argument du relativisme, c’est que toutes les valeurs varient avec les époques et les milieux, et ne peuvent donc prétendre à l’universalité. Or, si nous nous reportons à l’histoire des sciences, nous constatons que toutes les vérités scientifiques sont elles aussi datées, nées à telle époque et dans tel milieu, ce qui ne les empêche pas d’être universelles une fois découvertes. Le principe d’Archimède ne perd rien de sa certitude du fait qu’il est d’Archimède, que personne ne l’a connu avant lui et que des milliards de gens l’ignorent encore aujourd’hui. Les lois de la gravitation, pour avoir été découvertes au XIIIe siècle par Newton, n’en sont pas moins universelles.
    Ne peut-on en dire autant par exemple des droits de l’homme ? Certes, il a fallu des siècles pour les découvrir, et ils ont d’ailleurs été contestés, même par l’Eglise catholique, jusque dans les années soixante. Mais ils ont été découverts comme universels, c’est-à-dire comme ce que chacun doit admettre, même si en fait bien des gens ne l’admettent pas.
    Le particulier, ce qui est propre à un milieu et à une époque, est arbitraire et donc contraignant. L’universel est au contraire ce que chacun peut retrouver en soi-même, et qui donc le rend libre ; il est, comme le dit Pascal, « le consentement de vous à vous-mêmes.
    Bref, une valeur, tout comme une vérité scientifique, peut être universelle sans faire pour autant l’accord unanime des hommes… »

  25. Isis le 23 Fév 2011 à 0:28 25

    J’essaie au mieux de conduire ma vie sur des principes justes mais souvent on me reproche trop de rigidité. Pas facile de trouver un juste équilibre dans la société actuelle!

  26. Dan le 24 Fév 2011 à 0:37 26

    Je me demande ce que veut dire connaître ces puissances?
    S’agit-il, par exemple,de comprendre la façon dont ses puissances se développent et leur mode opératoire?
    Par exemple, si je pose l’hypothèse que la jalousie est issue d’une puissance qui se manifeste au niveau de notre soi impérieux, il s’agirait :
    – de comprendre ce qui favorise le développement de cette puissance (quelle pensée, quelle influence externe)
    – d’identifier les actes et pensées par lesquels elle se manifeste
    – de comprendre comment diminuer l’influence d’une puissance qui s’est déjà concrétisée dans notre moi (comme c’est le cas des puissances « terrestres »), c’est à dire, comment faire pour maîtriser ou réduire l’influence d’une puissance que nous avons déjà développé en nous?

    Qu’en pensez-vous?

  27. Cogitons le 24 Fév 2011 à 18:07 27

    Intéressant passage, merci Nanou. On sait depuis longtemps, que majorité ne fait pas vérité. Voir l’anti-sémitisme de rigueur en Europe il y a encore peu et ses abominables conséquences, justifié par tout un tas de soi-disant évidences… Les nazis se drapaient dans une morale supérieure pour commettre les pires exactions. Attention, donc, à ce que l’on appelle en anglais le « self-righteousness » (« Pharisaïque » nous dit Google Translate). L’humilité comme valeur de base semble être un bon antidote à toutes ces dangereuses envolées et à ces certitudes mal placées.
    Dire que les droits universels ont été « découverts » (Reboul), comme s’ils existaient en tant qu’entité objective, extérieurs à l’homme, sorte « d’idée » platonicienne, est en soi un acte de foi. Non que cela soit faux, mais il faut distinguer la foi, ou l’intuition, de ce qui est établi comme objectivement vrai. Ce que l’on croit de ce que l’on sait.
    Il est d’ailleurs intéressant de constater qu’il y a un mouvement « anti-relativiste » mené par des penseurs « non-croyants » (je me méfie de ce terme, comme de son inverse), qui cherchent à établir un corpus de valeurs éthiques « universelles » fondé en grande partie sur la science, partant de l’idée que ce qui est « bon », ce qui est « éthique », est ce qui permet à l’homme de « flourish » (je ne sais pas comment traduire ce terme.. fleurir, comme fleurit la fleur).
    Ambitieux programme, mais qui a des points communs avec ce que je crois comprendre de la philosophie exprimée par B. Elahi. Il est fort possible que les démarches se rejoignent un jour, car il semble avéré que c’est plus pas la science que par l’extase mystique que l’on fait, de nos jours, les plus grandes découvertes. Garder l’esprit ouvert.

  28. MIA le 25 Fév 2011 à 18:36 28

    @Isis
    Oui moi aussi on me reproche de la rigidité, trop de rigidité.
    Ca m’agace, ça me gêne. En fait je me méfie de ceux qui me critiquent dans un premier temps, qui sont-ils ?
    que veulent-ils ? Sur quoi se basent-ils pour me dire trop rigide ? Et puis je regarde ce qu’ils font et quels sont leurs
    résultats ?
    J’ai déjà pu observer que certains de ceux qui critiquent ma rigidité sont en fait au milieu de soucis qu’ils ne peuvent surmonter.
    Par ex. je surveille mes enfants pour être sure qu’ils évitent de mauvaises fréquentations. Je suis alors critiquée
    pour ma prise de position par des parents dont les enfants se comportent plus librement : études, sorties, cigarette, alcool, sexe…
    Et bien … après comparaison, quand je compare l’équilibre de mes enfants aux leurs, j’en pense que ma rigidité a du bon !
    Pour d’autres exemples naturellement, ce serait à discuter… au cas par cas…

  29. Bernard le 25 Fév 2011 à 23:57 29

    @Cogitons

    Je souhaitais apporter ma reflexion concernant votre question sur « connaître « in vivo » les « puissances qui composent/émanent du psychisme ».

    En ce qui me concerne je traduis cela par quel pourcentage de mon cerveau est occupé avec quoi avec quelle force.

    A titre d’exemple il y a des années j’étais atteint d’une maladie très grave dite « drogué du travail » à un point que je pensais en permanance à mon travail au détriment de ma famille et de mes enfants; ce qui est toujours vraie mais au moins j’essaie de me soigner. Cette attraction exagerée pour le travail représente une puissance qui exagéree est toxique et absorbe toute mon énérgie. A contrario plus je m’équilibre plus d’autres ma pensée peut trouver l’espace pour s’occuper par d’autres idées avec plus ou moins de forces.

    Je ne sais pas si j’ai repondu à votre question mais je fais une tentative d’interpretation de ce que peut être la manifestation de ses puissances dans le psychisme.

  30. disc le 26 Fév 2011 à 2:29 30

    @nanou
    La raison terrestre habituelle: c’est la capacité de raisonner. La raison habituelle, que chaque être humain utilise dans sa vie courante, pour comparer le prix d’une denrée au super marché par exemple.
    La raison saine (ou raison céleste): c’est une raison qui n’est pas fermée à l’existence de réalités plus profondes que celles captées par les cinq cens. C’est une raison en voie de développement, à la recherche de la pure vérité. Elle procède par expérimentations et par erreurs, mais est consciente de l’exitence d’une vérité pure, au delà des préjugés communs.
    La raison divine: c’est la raison saine arrivée à sa pleine maturité, ayant constaté et expérimenté in vivo tout ce qu’il y a en elle, elle saisit la vérité de chaque chose.

  31. HESTER le 26 Fév 2011 à 9:50 31

    Je suis heureuse d’écouter cette video car cela me permet de me recentrer sur l’essentiel de la pratique éthique :
    – penser à agir positivement dans mon quotidien pour nourrir l’âme,
    – me concentrer au quotidien pour me mettre à la place de l’autre, respecter ses droits et les miens (ce qui me demande d’en faire constamment un inventaire actualisé et adapté aux situations)
    – ne pas me laisser perturber par le sentiment d’échec ou de culpabilité quand ma pratique me paraît indigente (la plupart du temps, dur !). Je cherche à garder la tête froide comme le médecin qui doit réparer un corps malade ou disloqué : il se retrousse les manches et met sans doute son affect en veilleuse pour faire de son mieux ! Pourtant il y a urgence, je ne dois pas l’oublier…
    Merci infiniment pour cette video.

  32. aldar le 26 Fév 2011 à 17:25 32

    La puissance, c’est ce qui agit en nous et nous fait agir. C’est aussi ce qui est en puissance, une potentialité à découvrir. C’est un mot qui peut recouvrir beaucoup de sens différents, avec une ambivalence intéressante entre l’idée qu’on est agi et l’idée qu’on agit.

    Il me semble aussi que B. Elahi emploie ce mot en substitution au mot ‘instance’ qu’il a pu employer dans son modèle du soi. Peut-être que cela reflète mieux l’idée d’une dynamique intérieure, qui ne se réduit pas forcément à un simple affrontement.

    Pour reprendre l’exemple de la jalousie de Dan :
    – la jalousie est une puissance qui nous fait agir, penser, sans qu’on en soit toujours conscient.
    – si on lutte contre elle et qu’on la maîtrise, cela peut être une puissance d’émulation qui peut nous amener à nous dépasser
    – cette lutte est possible même si les résultats sont peut-être incertains. Les instants de résolution où l’on s’engage dans cette lutte, même très fugaces, sont des moments de liberté véritable et qui comptent (B. Elahi indique qu’une seule lutte dans notre vie nous restera pour toujours).

    Ces moments de lutte intérieure, malheureusement trop rares sans doute, me semblent être comme un éclair dans les ténèbres, qui pendant un instant nous fait entrevoir ce que nous sommes vraiment au fond. En ce sens ce sont peut-être les seules véritables expériences de connaissance de soi qui ne soient pas ‘livresques’.

  33. nanou le 26 Fév 2011 à 18:27 33

    @cogitons: l’utilitarisme anglo-saxon soutient en effet que le bien est ce qui profite au plus grand nombre, ce qui produit le maximum de bonheur pour le maximum d’êtres vivants (animaux, végétaux y compris).
    Cette vidéo en présente une synthèse assez claire : http://www.ted.com/talks/lang/eng/sam_harris_science_can_show_what_s_right.html
    Mais je me demande si une approche concrète de l’éthique peut se satisfaire d’une vision simplement terrestre du bonheur. Ce que je veux dire par là, c’est que l’idée selon laquelle le bien produit le bonheur du plus grand nombre, si elle est vraie, ne me semble pas être d’une grande aide pour me pousser, moi, à faire le bien…Imaginons en effet que j’ai l’occasion de faire le bien, mais que ce bien, qui fait le bonheur du plus grand nombre (de mes voisins, de mon chien, de mes plantes, etc.), fasse mon malheur à moi ou celui d’un proche. Qu’est-ce qui pourrait dans ce cas me conduire à faire le bien du plus grand nombre au détriment du mien ? Certains ont certes l’esprit de sacrifice…mais c’est une minorité. Cette morale me semble donc insuffisante car elle est ne porte pas en elle ce qui donnerait envie au plus grand nombre de la suivre.

  34. Cogitons le 28 Fév 2011 à 3:08 34

    @Bernard:
    « En ce qui me concerne je traduis cela par quel pourcentage de mon cerveau est occupé avec quoi avec quelle force. » Vous faites donc, en quelque sorte, une analogie entre un cerveau et un ordinateur. Quel programme tourne, et combien de temps-processeur utilise-t-il (et par conséquent, combien en reste-t-il pour d’autres programmes), etc… Why not.
    Extrapolons: une « force » serait donc un programme, ou l’une des routines du programme que serait le « soi ».
    Le vaste problème à propos du cerveau (et peut-être, à plus forte raison, avec un possible « méta-cerveau » – je n’en sais rien), c’est que la grande majorité de ses processus, de ses routines, s’exécutent dans l’inconscient. Et que la routine (sous-programme) cérébrale « consciente » (appelons la comme cela) n’a pas accès à ces processus inconscients, ne peut donc ni les connaître, ni les contrôler, et surtout pas de manière simultanée. Ils sont à la fois invisibles et influents, beaucoup trop lourds et complexes pour être gérés par le processeur « conscient » qui n’est pas d’architecture parallèle: pour vous en convaincre, essayez simplement de lire un livre tout en écoutant un, deux, trois…. discours simultanément, et dites moi si vous êtes capable de distinguer, de comprendre et de retenir l’ensemble.
    Bref, tout ceci semblera peut-être théorique et abstrait, mais j’essaie d’illustrer pourquoi, pour moi, dire que l’on peut se « connaître » en totalité n’est pas, loin s’en faut, une affirmation triviale. Et que dans ce contexte, parvenir à se changer un peu, c’est déjà beaucoup…

    @nanou
    « Certains ont certes l’esprit de sacrifice…mais c’est une minorité. Cette morale me semble donc insuffisante car elle ne porte pas en elle ce qui donnerait envie au plus grand nombre de la suivre. »
    Je ne sais pas. Existe-t-il des statistiques qui montreraient que les « croyants » sont plus altruistes que les « non-croyants »? Les choses sont, à mon avis, plus compliquées que cela.
    L’Homme est-il naturellement un loup pour l’homme? Je n’en suis pas si certain. Il semble bien, par exemple, que l’empathie soit inscrite dans notre nature (sur le plan anatomique, les fameux mirror-neurons, entre autres). D’ailleurs, je ne vois pas que les sociétés laïques soient pires que les sociétés dites « croyantes ».
    Ce que j’essayais aussi d’illustrer (dans le cadre de ma méfiance pour les catégorisations et généralisations qui me semblent souvent hâtives et trop pratiques) c’est qu’il serait inexact d’affirmer que toute éthique non-religieuse est nécessairement une éthique « relativiste ». Il existe des non-croyants qui cherchent, eux aussi, des principes éthiques universels et objectifs, et qui refusent le relativisme. Leur démarche est peut-être contestable ou vouée à l’échec, mais elle a le mérite d’exister.
    Quoi qu’il en soit, merci de ces échanges, philosophie de fauteuil, sans doute, mais qui ne vaut pas moins que de regarder un feuilleton à la télé en se goinfrant de caramels mous…

  35. mike le 10 Mar 2011 à 23:40 35

    @ Dan: oui je pense que c’est ça mais il faut aussi connaître les puissances positives qui nous aident à lutter, distinguer les puissances qui sont réellement négatives de celles qui sont utiles, etc (soi ouvrier, soi impérieux, raison saine, intuition…)

  36. mike le 11 Mar 2011 à 1:01 36

    @cogitons : selon B.Elahi notre rôle sur terre est d’apprendre à connaître et à maitriser les puissances qui émanent de notre inconscient psychique, c’est déjà pas mal; à priori ne serait-ce qu’une lutte sur un point…l’inconscient spirituel est d’un abord beaucoup plus pericoloso sporgersi…(dangereux de se pencher hors du train) sans aide.
    Freud était probablement un grand théoricien, a t-il pour autant réussi à lutter contre ses propres défauts et dans quel but l’aurait-il fait?
    les principes éthiques et divins justes sont tous basés sur la notion de droit (de toutes les créatures), en pratiquant cette définition, on devient de plus en plus humble devant la création et on ressent la Source dans chaque chose (toutes les théories évoquées plus haut n’ont alors plus de couleur, de relief devant ce sentiment, les dérapages de l’humanité n’existeraient pas rien en appliquant un iota de cela, les Hitler et compagnie comme évoqué plus haut…) ; l’homme n’a cessé de s’inventer des règles pour justifier ses actes totalement intéressés (esclavage) à la recherche de pouvoir et de domination sur l’autre au lieu d’appliquer la règle d’or… je ne crois pas beaucoup à la traduction du Coran dont vous parlez, probablement encore une transformation bien intéressante pour certains…)
    l’objectif est la connaissance de soi pour connaitre d’où l’on vient et qui nous a créé, il faut poser des hypothèses de travail (nous sommes bidimentionnels), on travaille sur les sentiments éthiques, on voit qu’on peut lutter contre les émanations de notre part animale, à force cette part éthique se développe en nous, l’enthousiasme augmente et renforce notre lutte, notre intérieur s’éclaire; se rapprocher de Dieu c’est se rapprocher de soi en quelque sorte et cela passe par la connaissance des puissances qui sont en nous, c’est à dire savoir de quoi est fait le soi et quel est sa nature (part animal, part céleste) et constater que l’on peut réguler ses puissances vers un équilibre…

  37. chank le 31 Mar 2011 à 19:57 37

    Grâce à ce petit vidéo je me suis rendu compte que le temps passait vite et si
    je restait ignorant de ce monde je ne comprendrai certainement pas dans l’autre monde.je suis en train étudier Médecine de l’âme écrit par le même auteur, ce livre est formidable,il m’a ouvert les yeux et je le conseille à tous les chercheurs de vérité.

  38. jean le 15 Avr 2011 à 21:26 38

    Je me pose la question suivante:quelles sont les puissances de la psyche à connaitre afin de se connaitre soi-meme?
    Si on connait ses puissances, peut-on dire qu’on se connait et qu’on connait Dieu?

  39. mike le 17 Avr 2011 à 0:37 39

    je crois que B Elahi en parle dans sa conférence, c’est quand on connaît toutes les puissances ou instances de la psyché que l’on se connaît et que l’on connaît la vérité de toute chose et que l’on connaît notre créateur… mais l’objectif est déjà de travailler ne serait-ce que sur un point et les choses s’éclaireront

  40. Cogitons le 17 Avr 2011 à 2:14 40

    @Jean,
    Permettez à un aveugle d’enfoncer une porte ouverte, mais il y a connaître, et Connaître. Mettons que je connaisse la recette (jalousement gardée) du Cocacola, tous les ingrédients qui entrent dans la constitution de ce breuvage miraculeux (avec un tout petit « m »), que j’en connaisse même la composition chimique, moléculaire, voire, atomique, jusqu’à ses fluctuations quantique (des quantiques, blague vaseuse de physicien)… Direz-vous que je « connais » le coca, et notamment, son goût ?
    De même pour les puissances du psychisme (d’où mon exemple précédent avec le grand Freud), le fait d’en connaître la liste, le fonctionnement, et les effets, fait-il de moi un « Connaisseur » de moi-même ? Evidemment, non.
    Avoir la carte du territoire, comme dirait un écrivain dernièrement à la mode, ce n’est pas la même chose que de le parcourir, et encore moins, que de s’en rendre maître.
    Surtout quand l’essentiel de ce territoire est plongé dans la nuit la plus absolue (l’inconscient). D’où mes réserves quant à la possibilité de s’avancer bien loin.
    D’ailleurs, vous le savez certainement.
    Vous venez d’apprendre que vous avez un méta-cerveau. Cela a-t-il radicalement transformé votre perception, votre connaissance intime de vous-même, votre caractère, votre self-control…?
    Il y a donc connaître, et Connaître.
    Sans doute ce à quoi le Pr. Elahi fait référence quant-il précise « in vivo ».
    Définition d’in vivo:
    « Se dit d’une réaction physiologique dont on fait l’étude dans l’organisme ».
    Donc, faire l’étude en soi de nos réactions psychiques. Parvenir à les connaître, puis à les maîtriser… Facile à écrire.
    Mais néanmoins passionnant (ne nous décourageons pas).

  41. juliette le 23 Mai 2011 à 16:27 41

    Merci pour cette vidéo.
    Quand le professeur Elahi dit que l’on ne peut connaître Dieu si on ne se connait pas soi-même, il éclaircit pleinement pour moi cette phrase qui dit qu’Il nous a crée à Son image : nous avons en nous ce potentiel d’acquérir « Ses » vertus divines, mais cela implique de ce mettre en mouvement, en « pratique », de se bouger et de ne pas se contenter de stocker nos connaissances avec la satisfaction du savoir.

  42. anis le 24 Mai 2011 à 23:36 42

    Je voudrais rebondir sur le commentaire de Juliette, par rapport à sa propre connaissance et à ce que l’on entend enseigner à ses propres enfants.
    En tant que parents il est « facile » de faire des remarques à ses propres enfants et de les aider à mieux se connaître.
    On en oublie souvent, qu’en tant qu’adulte, que l’on est aussi tenu à une certaine modestie. En effet, on ne sait pas tout sur nous même : certaine fois on s’en veut, d’autres fois on s’étonne, on se découvre, etc.
    Il est donc important de garder cette vision d’enfant qui veut apprendre tout au long de sa vie, qui pose des questions et des « pourquoi », et ne pas se considérer comme un adulte qui se croit mûr et qui pense tout connaître sur tout.
    Il me semble important de garder, tout au long de sa vie, l’esprit d’un étudiant qui a la soif d’apprendre sur lui-même.

  43. Bolo le 25 Mai 2011 à 2:08 43

    @ Cogitons
    (..Donc, faire l’étude en soi de nos réactions psychiques. Parvenir à les connaître, puis à les maîtriser… Facile à écrire. )

    effectivement, vu sous cet angle, le défi semble irréalisable.
    Pour autant, avant de commencer une pratique in vivo de quelque chose, il est necessaire d’en définir d’abord les contours théoriques, mêmes flous.
    les puissances qui émanent du soi pourraient donc être , de ce que j’en comprends, d’un coté les pulsions psychiques qui nous animent( le ça), d’un autre le pouvoir d’action et de décision de la raison( le moi), d’un autre encore, la conscience morale acquise qui nous interdit ou nous permet( le surmoi), enfin une pulsion qui nous attire vers la transcendance( le surça).

    faut ensuite un « cadre précis » qui nous indiquerait à coup sur, quand mes pulsions sont légitimes ou illégitimes, quand ma conscience morale est juste ou excessive ou en défaut
    pour qu’enfin ma raison soit apte à agir de manière  » juste » c’est à dire dans le sens de mon perfectionnement.
    vaste programme!

    Ce que propose Ostad Elahi comme cadre précis, toujours de ce que j’en comprends à mon petit niveau, c’est la pratique des principes éthiques divins et justes.
    Peut être pourrait-on traduire cette pratique en simplifiant par: « ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas pour toi même » et/ou « respecter le droit de chacun ».
    Ce qui d’emblée exclue les comportements universellement décriés comme par ex:le mensonge , la duperie, l’orgueil, la méchanceté etc…(puisqu’ils lèsent le doit d’autrui), mais aussi les petits arrangements de la morale que l’on trouve même dans les livres « saints », qui n’ont rien avoir avec un principe éthique universel.( comme les ex que vous citez).

    Bon. Une fois ce cadre théorique en place, faut maintenant apprendre à reconnaitre in vivo, en situation, quelles sont les puissances qui , à un moment précis régissent ma pensée et quelle est l’action appropriée, pour faire en sorte de respecter « le cadre » et par la même, me perfectionner.

    ex: j’ai envie de finir la totalité du gateau sur la table, alors que les invités n’en ont pas eu.
    1 pulsion de gourmandise
    2 illégitime d’après ma conscience, car contraire au respect du droit d’autrui
    3 action= je me retiens ( ou je mange quand même si ma conscience est faible)

    ex: Un quidam gare sa voiture devant la porte de mon garage, m’empêchant de sortir.
    1 j’ai envie de faire sauter sa voiture et de lui mettre une paire de claques= pulsion colère
    2 Il a peut être sa femme qui accouche et a du se garer précipitamment = apprentissage du raisonnement par relativisation
    3 d’un autre coté, mon droit est lésé et je ne peux pas me laisser faire sans réagir
    4 action= je patiente un peu , mais je ferai valoir mes droits courtoisement si ya abus.

    Des exemples comme cela, il y en a des milliers chaque jour, et une vie ne suffit probablement pas à les reconnaitre et les travailler tous, mais bon, on est bien sur terre pour ça non ?
    Et c’est probablement après avoir « connu » l’intégralité de ces états et leurs réponses justes que l’on pourrait « connaitre la vérité » ( Dieu)

  44. Bernard le 05 Juin 2011 à 17:50 44

    @cogitons

    Merci de m’avoir répondu; ca faisait quelques mois que je n’étais pas venu sur le site d’où ma réponse tardive.
    L’analogie entre le cerveau et l’ordinateur est pal mal; Quel programme tourne, et combien de temps-processeur utilise-t-il (et par conséquent, combien en reste-t-il pour d’autres programmes).
    Cette comparaison me plait sur 2 points :
    1. Comment détecter les forces qui agissent en nous qui sont originaires des virus et quel antivirus utiliser ?

    2. Comment reprogrammer correctement ces programmes ?

    En ce qui me concerne pour moi la prière joue le rôle de l’antivirus pour l’informatique.

    En ce qui concerne la reprogrammation il me semble que le contentement de dieu joue un rôle essentiel. Comment je peux me comporter afin que mon comportement plaise à Dieu. Par exemple, se demander si les sujets qui nous préocuppent sont en phase avec ce principe de contentement divin qui passe par l’équilibre. Cela peut se traduire pour moi de me forcer à prendre un peu de distance par rapport au travail dans ma pensée pour penser d’avantage à ma famille mes amis.

    Il y a quelque chose dans votre question qui me pose question : la place de l’inconscient, pouvez vous l’étayer ?

  45. smn le 29 Juin 2011 à 23:24 45

    Merci infiniment pour avoir contribué et permis la mise en ligne cette video. Ces paroles me font beaucoup de bien, et m’ont permis de me motiver à pratiquer plus encore.

  46. Cogitons le 01 Juil 2011 à 14:27 46

    @Bernard (je n’avais pas vu votre réponse)
    Il me semble que l’inconscient (cérébral) représente l’ensemble des processus cérébraux qui échappent momentanément ou constamment à la représentation consciente. Pour en revenir à l’analogie informatique, on pourrait dire qu’une bonne part de l’inconscient est le système d’exploitation qui permet à la machine-corps de fonctionner et de se mouvoir dans le monde (fonctions autonomiques du corps, régulation cardiaque, sens de l’équilibre, perceptions sonores, visuelles, etc).
    Posons que la conscience n’est qu’un processus parmi d’autres qui fonctionne sur le système d’exploitation. Comme en programmation, la conscience peut faire appel à certaines routines (objets) du système d’exploitation, sans avoir accès au code de la routine en question. Par exemple, je décide de me lever. La complexité des processus auxquels cette simple commande « lêve toi » fait appel est inimaginable, et le processus conscient n’a aucun accès à ces processus. Heureusement, d’ailleurs, puisque le processus conscient ne fonctionne pas en mode mode « parallèle ». Il n’exécute qu’une instruction à la fois, même si nous avons l’illusion de ce parallélisme (multi-tâche), donc il serait absolument submergé par la masse d’information et les ressources engagées dans un simple « lève toi et marche »!
    Outre les fonctions autonomiques (sans qu’il n’y ait de séparation évidente), l’inconscient est aussi une machine à « penser dans la nuit », à calculer, à émotionner, qui a une influence majeure sur le conscient, auquel elle est bien supérieure par sa force de calcul et de traitement de l’information. C’est David et Goliath, Goliath ayant l’avantage additionnel d’être quasi-invisible. Enfin, je vais être beaucoup trop long, donc vivement le troquet virtuel (ou salon de thé, pour être plus chic).
    En un mot, je ne comprends pas comment le David conscient pourrait connaître et contrôler le Goliath inconscient, si puissant et si influent.
    Certains pensent d’ailleurs que David n’est qu’une illusion créée par Goliath. Croyances et intuitions à part, c’est scientifiquement possible.
    J’avoue donc mon ignorance « objective ».

  47. adissam le 14 Août 2011 à 17:13 47

    Comment le connaître et le contrôler ? Question intéressante.

    Si l’on parle bien du soi impérieux , qui n’est pas une substance, une entité créationnelle en soi mais dont sa nature est relationnelle ou fonctionnelle, en l’occurrence un dysfonctionnement de l’âme terrestre ou Ça, par excès ou défaut (colère, agressivité, … en excès et en défaut : perte de dynamisme, d’estime de soi,…);

    et tout comme le ça de notre inconscient, il interagit en permanence avec le conscient.

    Notamment via,
    – le système neveux autonome (faim, sommeil, etc… pour les aspects basiques ou ouvriers et/ou colère, peur, etc.. pour les pulsions impérieuses), mais aussi plus subtilement via
    – le cortex cérébral pour des «réflexions» intellectuelles primales.

    Or l’âme céleste aussi emprunte la voie du cerveau pour s’exprimer (raison saine, raison noble)

    Mais lequel des deux s’exprime au final ?

    J’ai remarqué que le soi impérieux est très rapide et va s’exprimer en premier, et cela dans chaque situation.
    Cette critique ou parole blessante, cette tâche que j’ai à faire et que j’arrête au beau milieu par rêverie ou parfois même en y trouvant une justification, ce fruit sec sur la table («voyons c’est un fruit, c’est sain pour toi»),…

    Comment donc le contrôler ?
    D’abord le reconnaître.

    D’où viennent mes mots? De mon soi impérieux ou de ma raison saine ou noble…
    Qui écrit ce mail  ? Soi impérieux ou raison saine…
    Qui écrit ce post ? Pour étaler un savoir ou par élan humain…

  48. mike le 15 Août 2011 à 20:18 48

    @ adissam : il faut disséquer sa pensée: la pensée est un flux constant qui émane de l’organisme psycho spirituel, donc son origine est double autant de l’âme terrestre que de l’âme céleste (flux causals et métacausals), il faut donc analyser notre pensée, prendre des extraits, des passages de pensées spontanées, intrinsèques ou stimulées par les évènements de la vie, extrinsèques et voir en fonction des critères des principes éthiques à quoi ils se rattachent ou se rapprochent et on connaîtra les différents visages de notre soi…

  49. sib le 19 Août 2011 à 4:29 49

    @mike
    cela me fait penser à quelque chose que j’avais lu il y a quelques temps au sujet des différents types de pensées non constructives que l’on peut diviser en :
    – pensées vagabondes, qui sont des rêveries, imaginations enfantines
    – pensées ridicules, notamment dans des épreuves simples où on fuit, on échoue, on comprend de travers à cause d’un sentiment de peur
    – pensées négatives, comme la haine, la jalousie
    – pensées empoisonnées, comme l’orgueil, le doute, l’incertitude

  50. mike le 20 Août 2011 à 23:55 50

    @sib, je suis souvent sujet à des pensées vagabondes, ou bien même ne pas penser du tout; puis d’autres pensées parasites quelques fois me stressent; je n’ai jamais vraiment stressé pour le matériel mais je me sens quelques fois désarçonné quand je me sens inutile pour les autres ou quand je ne vois pas les personnes que j’aime; puis je me contrôle en me disant que les personnalités spirituelles étaient finalement seules avec leur bien aimé en tête et n’avaient pas besoin d’épaulement par les autres
    j’ai l’impression que le chemin actuel va dans ce sens; qu’en pensez vous?

  51. kbld le 23 Juin 2013 à 18:12 51

    « Donc pratiquez les principes éthiques et divins ; si vous pratiquez même une seule fois dans votre vie, ça compte et ça restera pour vous. »

    Je trouve cette phrase absolument extraodinaire, j’y repense souvent.

    Je pense qu’on peut en voir l’application dans cette expérience de mort imminente : http://youtu.be/BP8iijxndgo
    La personne subit lors de son voyage une série de mondes horribles (tous ses pêchés prennent corps notamment), et on lui montre qu’il était amené à ne pas revenir (dans cette vie probablement). Mais sur Terre, il y a une chose très positive qu’il faisait régulièrement. Il y aura alors tout un scénario pour lui montrer la valeur des apparentes petites choses qu’il a faites, et pour qu’il soit sauver du fait de ces bonnes actions. Alors toutes les âmes qui ont reçu du bien du fait de ces bonnes actions vont se battre dans l’intermonde pour qu’il soit sauvé et retourne sur Terre. Son témoignage est impressionnant je trouve !
    Il nous montre à quel point la Miséricorde divine peut donner de l’effet à chacune de nos actions. Il lui a permis de revenir, de se repentir, et S’est vraiment occupé de lui.

    Une fois, pour un acte rapide, anti-éthique mais (apparemment) non grave, que j’étais sur le point de faire, je me suis rappelé cette phrase. Je me suis dit que si maintenant, je fais l’effort, je me retiens, et bien dans l’au-delà, ça comptera, ça restera pour moi. Et j’ai ressenti à quel point c’est vrai et profond. Je me suis alors retenu et j’en étais après heureux.

    On a tendance à voir le compte comme une série d’additions et de soustraction comme sur Terre. Je pense que c’est faux. Inconsciemment, je voyais l’ensemble de mes actes comme un tout, comme si un acte, au final, ne change pas grand chose face à l’immensité des actes de ma vie. Mais c’est une vision erronée des choses pour ceux qui s’engagent activement dans le processus de perfectionnement.
    Je me suis rendu compte avec cette phrase et ces expériences que chaque acte a son importance, même le plus petit. Chaque acte compte et comptera. Dieu seul connait la valeur de chaque acte. Chaque effort pour agir vers le bien ou contrairement au mal aura de l’effet, et même une chose apparemment insignifiante pourra nous sauver là-haut. C’est à chaque instant de nos vies que nous construisons notre avenir spirituel.

  52. kbld le 08 Août 2013 à 3:53 52

    Je n’ai pas expliqué dans mon expérience comment j’avais compris la phrase. En fait, je l’avais comprise au regard de l’application qui a fait l’objet du témoignage.
    C’est-à-dire qu’au moment de la décision, je savais qu’un jour, dans l’au-delà, je me souviendrai de ce moment. Je m’imaginais dans l’au-delà (pas en visualisant toute la situation, que je ne peux connaitre à l’avance, mais juste moi, là-bas) en train penser à ce moment. Et c’était maintenant que je décidais (au présent) quel sentiment allait avoir ce Moi qui regardais dans le futur (après la mort) l’acte de mon moi actuel à venir incessamment (futur proche). Sachant que je ne pourrai plus revenir en arrière, l’acte à commettre (bon ou mauvais, j’avais le choix) allait être commis une fois pour toute.
    Encore plus, j’ai pensé à la vidéo, et je me suis dit, que si je me retiens, même de cet acte tout petit, le système divin pourra le prendre en compte pour me sauver. Je m’en souviendrai, mais surtout Lui s’en souviendra. C’est vraiment comme dans la vidéo : je savais que ce tout petit acte, si j’agissais dans le bon sens, Dieu allait pouvoir l’utiliser pour me sauver moi en lui donnant tous les effets possibles.

    Beaucoup d’histoires témoignent de l’immensité de la miséricorde divine. Toute la création est faite pour notre seul bien. Dieu n’en tire rien, c’est un acte d’amour pur. S’Il nous pousse à bien agir, c’est pour nous, c’est pour qu’on lui donne les moyens de nous sauver. Évidemment, je ne dis pas que sa Toute-Puissance est limitée, mais il me semble que s’Il est Tout-Miséricordieux, Il agit selon le Droit, selon la Justice.
    Au final, il s’agissait de cela. Donner les moyens au système divin de plaider en ma faveur pour me sauver. Dans tous les actes de tous les jours, il s’agit de cela. Évidemment, il y a d’autres facettes, mais cette facette me semble très vraie. Et je pense que c’est une des significations de la parole sur laquelle j’ai médité (notamment au regard du témoignage) : « Donc pratiquez les principes éthiques et divins ; si vous pratiquez même une seule fois dans votre vie, ça compte, ça restera pour vous ».

    Il m’arrive assez régulièrement de penser à moi qui me regardera depuis l’au-delà, à me dire que c’est maintenant que je décide comment je vivrai cette situation réelle qui va de toute façon arriver (on se souviendra de notre vie), c’est à chaque instant que l’on décide si ces souvenirs seront emplis de regrets ou de joie. Et la personne montre bien à quel point la honte dans l’au-delà est quelque chose d’horrible !
    Il m’arrive aussi de penser à un proche me regardant depuis l’au-delà, lorsque ce proche verra que j’ai commis tel acte pas correct à son égard. Je lui parle, essaye de lui expliquer, lui demande surtout pardon en montrant que je suis réellement désolé. Parfois on a peur de faire plus de mal qu’autre chose en parlant directement, au présent, à la personne, alors je fais faute de mieux, car de toute façon, tous ceux auxquels nous avons lésés les droits le sauront un jour.

  53. Mia le 26 Août 2013 à 9:02 53

    @kbld
    Merci pour votre description et tous les détails, ils permettent de mieux se rendre compte,
    votre façon de percevoir l’autre monde m’est familière et j’imagine parfois un peu comme vous
    que le système divin va utiliser mes intentions et mes actes en ma faveur.
    Par exemple, il m’arrive de porter secours à une personne fragile ou sans défense
    en pensant que je suis comme elle.
    Devant Dieu, dans de nombreuses situations je suis fragile et sans défense.
    Alors si moi qui suis en situation de pouvoir les aider, qui ait le temps et la disposition,
    je ne suis pas capable de porter secours à ces personnes, pourquoi Dieu me porterait secours le jour où je serai fragile et sans défense ?
    Il s’agit ici de faire aux autres, ce que j’aimerai que Dieu fasse pour moi.
    Comment puis-je espérer que Dieu soit bienveillant et compatissant avec moi si je ne le suis pas avec les autres ?
    Pourquoi Dieu m’éduquerait si je ne me donne pas du mal pour éduquer mes enfants ?
    etc.
    C’est la relation du donnant-donnant qui me motive parfois pour améliorer mes intentions et mes efforts.
    Bien sûr cette vision naïve ne me fait pas croire que je vais obtenir du donnant-donnant,
    le compte spirituel ne fonctionnant pas aussi « simplistement » si on tient compte de paramètres comme le destin,
    l’intention, la maturité, et toutes les qualités divines qui gèrent les comptes spirituels…
    Néanmoins, le déclencheur est bien utile pour me mettre un coup de pied et me faire avancer dans la bonne direction.
    « fais un effort… » me dit une petite voix

  54. kbld le 01 Mar 2015 à 11:28 54

    @Mia
    Merci à vous.
    Je pense que nous sommes d’accord sur ces deux points sans contradiction avec ce que j’ai écrit plus haut :
    1) on peut raisonnablement penser qu’on aura quelque chose en « échange » de nos efforts, en d’autres termes, que nos efforts vers le bien seront récompensés.
    2) Qu’il ne faut pas s’attendre à un résultat spécifique mais laisser Dieu décider comment cette récompense sera octroyée, puisqu’Il sait mieux que nous.

    1. kbld le 02 Mar 2016 à 18:37 54.1

      Le mot « échange » dans mon 1) était mal choisi, puisqu’il implique des intérêts réciproques. En réalité, Dieu n’a aucun intérêt personnel à notre perfectionnement, il n’en tire absolument aucun bénéfice. J’aurais dû écrire « que nos efforts dans une bonne intention auront pour conséquence un bienfait pour nous ».
      La relation de donnant-donnant avec Dieu n’est qu’une illusion il me semble, puisqu’on ne peut rien donner à Dieu ; il s’agit plutôt d’un processus de perte-gain personnels à chaque fois (par exemple, la perte d’un plaisir immédiat aboutissant à l’augmentation de sa connaissance). Dieu ne fait que superviser ce processus et nous aider à l’accomplir, dans notre unique intérêt. Si cela reste à un stade mercantile (ce qui n’est pas l’idéal, voir en ce sens Paroles de Vérité, 72, 100 et 323), c’est plutôt une relation mendiant-bienfaiteur (d’autres types de relations sont par exemple la relation amant-Aimé ou la relation étudiant-Professeur etc. sans qu’une relation n’exclue l’autre).

  55. Sou le 28 Mai 2018 à 3:49 55

    Un point que j’ai remarqué est la définition de nutriments pour développer notre méta-cerveau: « ceux sont les produits de la pratique des principes éthiques et divins justes ». Ce ne sont pas les principes eux même, mais les produits de leurs pratiques!
    Donc comme en chimie nous devons faire l’expérience de la pratique et à condition que nous ayons une intention métacausale, produire ces nourritures pour notre méta-cerveau.
    Merci!

    1. ln. le 02 Juin 2018 à 15:55 55.1

      Et pour cela, un plan et une méthode s’avèrent essentiels.

      « C’est à cette époque que je conçus le hardi projet d’arriver à la perfection morale.
      Vivre sans commettre, en aucun temps, aucune faute, maîtriser tout ce qui, soit penchant naturel, soit habitude, tenterait de me faire succomber, tel est le but que je m’étais proposé.
      Connaissant, ou du moins croyant connaître le bien et le mal, pourquoi n’aurais-je pas toujours pu faire l’un et éviter l’autre?

      Mais bientôt je découvris que la tâche était plus difficile que je ne me l’étais imaginé. En effet, tandis que j’appliquais toute mon attention à éviter une faute, il m’arrivait souvent de tomber dans une autre; l’habitude prenait avantage de mon inattention, ou le penchant l’emportait sur la raison. J’en concluais qu’il ne suffisait pas, pour prévenir nos chutes, que nous fussions convaincus théoriquement qu’il est de notre intérêt d’être toujours vertueux. Nous devons affaiblir nos mauvaises habitudes et en acquérir de bonnes, avant d’espérer d’avoir une conduite ferme et régulière. À cette fin, je conçus la méthode suivante. »

      Extrait des Mémoires de Benjamin Franklin – D’après la traduction de F. Lancelot, Bruxelles, 1856

      Voir l’article entier ici: https://www.e-ostadelahi.fr/eoe-fr/“l’art-de-la-vertu”-selon-benjamin-franklin-mode-d’emploi/

  56. KLR le 03 Juil 2021 à 22:09 56

    « Les principes éthiques et divins justes », « Chacun a sa propre éthique »: je trouve que de nos jours les valeurs du Vrai sont malmenées, on ne les trouve pas forcément sur les réseaux sociaux ! Alors il faut nager à contre courant…
    Par exemple : faire le bien envers les autres nous aide à nous perfectionner. Le bien que l’on fait nous revient, c’est semer pour récolter. Quand on l’expérimente, on en ressent la véracité, cela parait évident car on en ressent les effets sur soi-même. Même si c’est difficile à mettre en pratique, et qu’il faut à chaque fois une dose de volonté et de motivation pour bouger…

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