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Les preuves de l’existence de Dieu : les limites

Par , le 9 Mai. 2010, dans la catégorie Articles - Imprimer ce document Imprimer - English version
traces de pas sur le sable

Dans son effort pour concilier la foi et la raison, la philosophie a produit ce que l’on a coutume d’appeler des « preuves de l’existence de Dieu » (voir aussi cette vidéo). Ces preuves se présentent sous la forme de raisonnements plus ou moins sophistiqués, sous la forme d’arguments sujets à discussion et dotés, il faut bien l’avouer, d’une force de conviction qui laisse parfois à désirer. Au sujet de ces preuves, Pascal écrivait qu’elles « sont si éloignées du raisonnement des hommes et si compliquées, qu’elles frappent peu, et quand cela servirait à quelques-uns, cela ne servirait que pendant l’instant qu’ils voient cette démonstration, mais une heure après, ils craignent de s’être trompés » (Pensées 543).

La critique de Pascal ne porte pas ici sur la valeur rationnelle de ces preuves, elle pointe seulement leur inefficacité à emporter l’adhésion des athées. Car si elles ont bien pour effet de conforter le croyant, et qui ne demande qu’à l’être, l’expérience des hommes lui a appris qu’elles ne convainquent que très rarement l’athée. Et quand bien même elles y parviendraient, ce qu’il ne peut totalement exclure, elles ne le conduiraient jamais qu’à admettre l’existence d’un premier moteur, d’une puissance pensante à l’origine du grand tout : croyance dont on ne voit pas bien comment et en quoi elle pourrait changer sa vie. Pour que la foi change une vie, il faut en effet bien plus que de croire en une Cause première. Il faut établir une relation d’amour avec cette Cause des causes. Une relation de cœur qui puisse motiver à se rendre meilleur dans l’espoir de plaire à son Bien-aimé.

« Quand on L’aime, on a l’attention tournée vers Lui » disait Malek Jan Ne’mati. Elle exprimait ainsi ce que beaucoup de croyants expérimentent en leur for intérieur : l’amour de Dieu et de ceux qui L’incarnent est indispensable pour entrer dans une pratique spirituelle active, dans une pratique qui transforme une foi verbale, bien souvent réduite à une prise de position philosophique, en une foi vécue, sentie, véritable moteur d’un perfectionnement de l’humain. En tournant son attention vers Lui, on suspend l’action immédiate, on coupe court à la satisfaction irréfléchie des pulsions. On prend le temps de jauger à l’aune du contentement divin ce que l’on s’apprête à dire ou à faire ; et quand l’analyse révèle qu’il serait nuisible à l’âme de satisfaire la pulsion, on capte également de quoi renforcer sa volonté d’y renoncer. C’est dire l’écart qui sépare le Dieu des philosophes, principe premier vers lequel la raison nous conduit, et le Dieu des viators, qui éclaire la route escarpée du perfectionnement spirituel et leur donne l’énergie indispensable pour y avancer.

Ajoutons à cela que l’idée même d’une preuve de l’existence de Dieu pouvant convaincre celui qui n’y croit pas est contestable. Qu’est-ce qu’en effet une preuve ? Dans une enquête policière, la preuve est une réalité de nature matérielle – par exemple un mégot trouvé à un endroit bien précis – qui atteste de l’existence d’une autre réalité – un fumeur est passé par là. La preuve est un indice, c’est-à-dire une réalité qui n’a pas ici de valeur pour elle-même mais par rapport à la réalité à laquelle elle renvoie, et dont on admet a priori l’existence. C’est là un point crucial : si on ne croyait pas qu’il existe des fumeurs, le mégot ne serait la preuve de rien, il ne renverrait à rien d’autre qu’à lui-même. De la même façon, si on n’admet pas qu’il existe un Dieu, ou une pensée à l’Origine du monde et à l’œuvre à tout instant dans l’ordre de la Création, on ne voit pas comment une réalité de ce monde pourrait en être la preuve : il n’y aurait pas de preuve car il n’y aurait pas de réalité dont la preuve puisse être la preuve. On en vient ainsi parfois à rêver d’un Dieu qui viendrait se montrer. Mais pour qu’Il se montre, il faudrait nécessairement qu’Il prenne une forme visible, celle d’un homme ou d’un phénomène naturel, perceptible par nos sens. Mais alors, ce n’est pas Dieu lui-même que l’on verrait, mais Sa manifestation, qui ne pourrait être Sa manifestation que pour qui croit déjà en l’existence d’une réalité divine susceptible de se manifester. Imaginez qu’un homme vienne vous dire qu’il est le fils de Dieu, ou qu’un buisson se mette à vous parler en vous disant qu’il est « Celui qui est ». Dans le premier cas, l’athée conclura sans aucun doute avoir à faire à un fou, dans le second, il se demandera si ce n’est pas lui-même le fou ! Tout ça pour dire que même si Dieu se montre, cela ne suffit pas à donner la foi à ceux qui ne l’ont pas. Car s’il se montre – et Il se montre ! – Seuls peuvent voir Ses manifestations ceux qui, croyant en Lui, ont appris à détecter les signes de Sa présence.

Arrivé à ce point de la réflexion, on en vient à se demander si ces preuves ne sont pas superflues. Dans son ouvrage Connaissance de l’âme, Ostad Elahi, dans la plus pure tradition philosophique, consacre tout un chapitre à la « démonstration de l’existence de l’Artisan divin ». Il y expose dans un langage concis, parfois aride, cinq arguments en faveur de l’existence de Dieu. Ces preuves ont-elles jamais donné la foi à quelqu’un ? Prouvent-elles seulement quelque chose ? On peut en douter. Faut-il pour autant en conclure qu’elles sont inutiles ?

Pour répondre à cette dernière question, il n’y a d’autres solutions que de chercher à détecter les effets de ces preuves sur soi lorsque l’on prend le temps de les lire, de les comprendre et de les méditer. Nous y reviendrons dans un prochain billet.


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22 commentaires

  1. KLR le 10 Mai 2010 à 9:08 1

    Merci beaucoup pour cet article, qui donne envie de conforter sa relation avec Dieu…
    Je constate que chaque fois que je renforce cette relation, je bénéficie d’effets positifs tels qu’ils sont cités dans votre article : énergie, motivation, mais aussi je me sens moins vulnérable à l’emprise du matériel sur ma vie. C’est un point qui me parait fondamental, car l’emprise matérielle est très souvent tellement envahissante que j’ai du mal à faire surface, à respirer !
    Cette relation à Dieu m’apparaît comme la bonbonne d’oxygène du plongeur…

  2. LL le 11 Mai 2010 à 10:58 2

    Merci beaucoup pour cette réflexion, qui m’a ramené à mes années d’études à l’école. Surtout aux cours d’éducation religieuse. Je me souviens que nos professeurs nous expliquaient avec beaucoup d’argument les preuves de l’existence de dieu, nous passions trois heures par semaines à les étudier. Mais puisque je n’avais aucune relation personnelle avec dieu, il me semblait être quelque chose de loin et d’inaccessible, et ces arguments ne m’ont jamais touché ou bouleversé.
    Mais aujourd’hui, je me rends compte de tout ce que cette relation privée et personnelle avec lui peut changer!

  3. aldar le 11 Mai 2010 à 21:55 3

    « si on ne croyait pas qu’il existe des fumeurs, le mégot ne serait la preuve de rien, il ne renverrait à rien d’autre qu’à lui-même »

    Je ne comprends pas bien cet argument : en quoi est-on fondé à croire qu’il n’existe pas de fumeur ? Et si je constate l’existence d’un mégot, quand bien même je n’aurais pas le concept de fumeur, il me faudra bien admettre que ce mégot vient de quelque part, d’une suite de causes dont l’agent-fumeur serait le dernier chaînon, que la présence de ce mégot procède d’une explication.

    Transposé à Dieu et avant d’envisager qu’il se montre, comme cela est fait dans l’article, il me semble que l’analogie du mégot pointe la question de l’existence ou pas d’un principe explicatif du monde, à la fois Cause du monde et aussi qui lui donne un sens. Le problème est que la relation du monde à ce principe explicatif ne peut pas être de même nature que la relation qui lie l’indice matérielle à sa cause matérielle. Le problème posé par cette relation est du même ordre que celui de la possibilité d’une manifestation de Dieu dans ce monde.

    Cela m’amène à la conjecture suivante : la proposition [il existe un principe explicatif du monde] est équivalente à la proposition [il est possible que Dieu se manifeste dans ce monde]. Réciproquement, si l’on admet qu’il est impossible que Dieu se manifeste dans le monde, alors il faudrait en conclure que le monde n’a pas de principe explicatif, pas de sens ni de Cause.

    Je suis incapable de le démontrer ; mais si c’était vrai, cela devrait amener le croyant ou le non-croyant à mettre en cohérence sa croyance ou sa non croyance.

    Je ne mentionne cette hypothèse que pour conclure que : C’est peut-être une des utilités de ce type de « preuve » et de la méditation qu’elle peut amener : être (plus) cohérent dans sa foi ou son athéisme, ou son agnosticisme.

  4. Cogitons le 11 Mai 2010 à 22:04 4

    « Si on n’admet pas qu’il existe un Dieu, ou une pensée à l’Origine du monde et à l’œuvre à tout instant dans l’ordre de la Création, on ne voit pas comment une réalité de ce monde pourrait en être la preuve ».
    Ah bon? Moi je vois tout à fait. Et je pense que s’il y a un « Dieu », les preuves objectives de son existence seront découvertes un jour, bientôt peut-être. Que dirons-nous alors en relisant votre phrase?
    En l’état actuel de nos connaissances, la croyance en Dieu relève, me semble-t-il, exclusivement de la foi, phénomène aux explications multiples et pas toujours explicable, qui influence à son tour la raison, ou plus froidement, d’un pari, dans le cas de Pascal.
    La foi peut-être éventuellement nourrie par l’expérience personnelle. Mais l’expérience personnelle demeure, par définition, subjective. Que dire de certains athées qui crurent en Dieu, mais qui, à la suite d’expériences personnelles, ont perdu la foi. Que leurs expériences apportent la preuve que Dieu n’existe pas? Que dire de l’expérience de croyants, comme Mère Thérésa, qui avouait avoir perdu tout sentiment de la présence de Dieu, tout contact, froid glacial, se raccrochant tant bien que mal à son engagement, comme un naufragé en mer?
    Donc, pour l’instant, on peut tout dire et son contraire, mais nous sommes objectivement dans la brume.
    Quant aux arguments pour ou contre l’existence de Dieu, ils n’ont rien de logiquement convaincant, d’accord avec Blaise. Donc, mieux vaut, me semble-t-il, ne pas les prendre trop au sérieux et ne pas trop s’appuyer dessus, de peur qu’un jour, comme une planche vermoulue, ils cèdent sous le poids de nos certitudes…

  5. Charlie le 12 Mai 2010 à 13:42 5

    Aucun argument ni aucune démonstration ne pourra justifier l’existence de Dieu, ou plutôt les attributs qu’on lui prête, si certains principes fondamentaux, manquants, n’ont toujours pas été démontrés. Comment peut-on dire, que Dieu est juste et bienveillant, alors que ce monde, ou « la vie sur terre » sature d’injustices…Comment oserai-t-on encore vouloir démontrer qu’un Créateur juste et bienveillant existe dans ce chaos ? Ces philosophes, et même tous ces croyants sincères, auraient eu beaucoup moins de mal à prouver l’existence d’un Dieu injuste, dont la création Lui a échappé totalement, et j’en suis sur qu’ils auraient eu alors moins d’opposants et plus de partisans.

    Donc ce n’est pas vraiment les preuves qui constitueraient une limite, mais plutôt ce dont on voudrait prouver l’existence, le Dieu monothéiste juste et bienveillant….

    Mais alors pourquoi tant d’énergie, chez les philosophes, chez les croyants sincères, et même chez les athées, à vouloir démontrer l’existence ou la non-existence de ce Dieu improbable ? Et comment réussir cet exercice, tout en Lui (Dieu) attribuant l’une de ces qualités, la plus controversée et la plus polémique, Sa justice…

    C’est par exemple ce qu’a tenté de faire Ostad Elahi dans Connaissance de l’Âme, mais à travers les 8 chapitres du livre et pas seulement dans le chapitre 1. La démonstration qui y est faite ne concerne pas uniquement les preuves de l’existence d’un Créateur, mais aussi les preuves de l’existence d’autres éléments, primordiaux, comme l’âme, ou la preuve de l’immortalité de l’âme, et des arguments en faveur d’un processus de maturation, perfectionnement, de cette même âme.

    A mon avis, il faut regarder ces preuves dans leurs ensembles, et n’amputer aucune partie au système. Dieu est juste, que si l’on conçoit l’existence de l’âme, et de sa survie ailleurs dans un autre monde. Par exemple lorsqu’on reproche à Dieu de faire souffrir injustement les corps, c’est en réalité pour faire mûrir les âmes, faut-il encore démontrer que cette âme existe ? Et cette maturation n’a d’intérêt que s’il existe un monde pour cette âme, ça aussi faut le démonter ?, ou elle pourra ainsi utiliser cette maturité…

    On peut peut-être espérer qu’un jour ces réalités objectives (ou qui vont le devenir) comme l’intermonde (et par extension le principe des vies successives ascendantes) ou bien encore la preuve de l’existence de l’âme, seront clairement reconnues et prouvées par la science, et par les hommes, alors les preuves de l’existence de Dieu le seront aussi, et seront même évidentes.

  6. le persan le 14 Mai 2010 à 17:46 6

    Bonjour,
    Je trouve cet article parfaitement adapté à l’avancée de nos connaissances sur l’existence de Dieu.
    Cela me fait penser au diagniostic en médecine, dont beaucoup reposent sur un « faisceau d’arguments »
    Prenons par exemple le diagnostic d »une grossesse :
    le faisseau d’arguments comprend :
    1)que ce soit une femme jeune en age de procréer avec d’éventuelles nausées, un gonflement des seins(un pouls caractristique de la femme enceinte pour ce qui feraient de l’acupuncture)…..
    ceci sont les signes cliniques ,premières preuves indirectes de l’existence d’un grossesse. On est alors loin du diagnostic vu qu’il est courant de voir une femme avec ces symptômes pour diverses raisons.A ce niveau, on se dit que peut être bien qu’elle est enceinte.
    2)pour appuyer notre diagnostic,on va utiliser des arguments biologiques à la recherche de beta HCG dans le sang et les urines. Sa positivité nous renforce dans notre conviction que la femme est bien enceinte. Mais bon, ceci n’est que le reflet de la sécrétion du placenta. Mais bon il faut savoir aussi qu’il y a d’autre cause de production HCG( grossesse extra utérine, tumeur,môle hydatiforme…..) donc avec tout cela ce n’est peut-être pas une grossesse mais on y croit vraiment.
    3)à ce moment on va completement lever le doute parmi les différentes possibilités,bien qu’on soit quasi certain que ce soit une grossesse;on réalise alors une échographie pour voir un coeur battre et une image en mouvement d’une chose à forme humaine qui croit au sein du ventre d’une femme.mais après tout avec tout cela, certains pourront encore se dire qu’il s’agisse d’une image qui remu,ce n’est peut être qu’un truquage bien fait pour nous tromper;après tout, personne n’a jamais vu ce bébé!les gens d’experience ,eux, diront qu’à chaque fois qu’il on vu cela,il y avait une naissance.
    4)à la fin, il y a une naissance et personne ne peut alors plus contester que tout ces signes étaient alors vrai annonciateur d’une naissance et de la vie.

    les preuves de l’existance de Dieu sont de la sorte.tout debute par le soupçon(la foi) puis par le cheminement pour prouver le bien fonder de nos soupson pour arriver à la connaissance de ces réalités soupçonnées sans les avoir vu réellement mais sans en douter non plus.en poursuivant on arrive enfin à la Verité concrète où tout devient visible.

    actuellement personne ne conteste les arguments pour le diagnostic d’une grossesse puisque que tout le monde à vu ces 4 étapes.peut être en sera-t’il de même quant à l’existence de Dieu….affaire a suivre!!!

  7. Mahaut le 15 Mai 2010 à 18:19 7

    Je reviens sur ce site, et constate qu’Aldar n’a pas été convaincu par l’argument du mégot et qu’il a écrit plus vite que moi son commentaire en exprimant ce que je voulais tenter de dire, je le remercie, de m’avoir conforter à pousser d’approfondir mon raisonnement.

    1) Pourquoi l’auteur de cet article a dû recourir à un mégot pour nous convaincre des limites de la preuve de l’existence de Dieu ?

    Pour complaire aux athées, aux agnostiques, etc,.. Pour une raison de mode, il nous faudrait donc : pour paraître intelligent, pour montrer « qu’on ne peut nous en conter », il nous faudrait aussi rejeter l’argument ontologique ou « cartésien », l’argument cosmologique, l’argument physico-théologique. Dans ces conditions, il faut plutôt convenir que cette fameuse preuve de l’existence de Dieu, devient : « croire est un problème de choix et de liberté ».

    L’auteur a déroulé deux raisonnements d’une part à l’intérieur de notre monde actuel occidental, puis d’autre part, dans la pensée d’Ostad Elahi. où la foi est existenciée, où elle est une démonstration, et où l’on prend les moyens nécessaires pour arriver à franchir un espace temps qui nous est imparti, (sans compter l’autre-monde) et ceci alors que même l’auteur de l’article est à l’avance convaincu de l’existence de Dieu !

    L’auteur s’est seulement livré à un exercice, et tout compte fait, je le remercie aussi beaucoup de m’avoir tendu son mégot. Dans notre vivre ensemble, nous ne continuons que de léguer à la génération les mêmes questionnements irrésolus, parce qu’irréfléchis, alors que dans le même temps, l’évolution scientifique pourrait nous permettre de poser la question des preuves autrement. « Le roi est nu » et je me demande pourquoi s’accrocher à vouloir démontrer à partir d’un mégot, (sans l’excuse du prétexte de jouer au philosophe…. ) l’auteur de l’article est un excellent enseignant qui sait y faire, pour nous pousser dans nos retranchements ???…..

    Mais aussi « le roi est nu » et je ne vois derrière les limites des preuves de l’existence de Dieu, que du narcissisme, synonyme de culte immodéré de soi, et ceci depuis quelques siècles… Je me demande si les preuves de l’existence de Dieu ne font pas partie des névroses qui ont caractérisé l’histoire de l’humanité, en en limitant ses perceptions. Les névroses sont les éléments évidents et des codes interprétatifs pour trouver certaine solution dans le chemin difficile de l’identification. La névrose, la plus évidente du siècle dernier a été assurément le narcissisme, qui a amplifié une tendance dissociative de la réalité et de la nécessité d’entendre et se sentir, (d’où l’état de notre monde et de la nature actuelle)….. (Narcisse esclave de sa propre image, tombant amoureux de lui-même parce qu’il ne peut pas identifier « autre-que-lui-même » détaché de sa représentation)

    « Ajoutons à cela que l’idée même d’une preuve de l’existence de Dieu pouvant convaincre celui qui n’y croit pas est contestable. Qu’est-ce qu’en effet une preuve ? Dans une enquête policière, la preuve est une réalité de nature matérielle – par exemple un mégot trouvé à un endroit bien précis – qui atteste de l’existence d’une autre réalité – un fumeur est passé par là. La preuve est un indice, c’est-à-dire une réalité qui n’a pas ici de valeur pour elle-même mais par rapport à la réalité à laquelle elle renvoie, et dont on admet a priori l’existence. C’est là un point crucial : si on ne croyait pas qu’il existe des fumeurs, le mégot ne serait la preuve de rien, il ne renverrait à rien d’autre qu’à lui-même ».

    Cette affaire ici de mégot est une parabole, démontrant comment l’intention a été évacuée, et où l’inanimé et l’intentionnel sont confondus. Le monde est composé d’objets, il y a des phénomènes et des évènements, et il y a 2 sortes de causes, d’évènements : causalité inanimée et causalité intentionnelle où l’explication est énoncée par un individu.

    2) Le mégot ne peut pas renvoyer à lui-même ! Si à la place du mégot, je trouve une pierre, je sais 2 choses, que cette pierre fait partie de la création que c’est un objet naturel, (une trace de la nature (ou du Créateur). Qu’à l’origine, du fait de sa petite taille, la pierre était certainement ailleurs, la pierre a roulée, jusqu’à ce que je la rencontre.

    Quant au mégot, s’agissant d’un objet fabriqué, il ne se trouve là que depuis peu de temps, sous peine d’être déjà délité, qu’il est évidemment la trace d’une activité humaine, même si je n’ai pas l’idée d’un fumeur, (puisqu’étant sensée n’avoir jamais rencontré de fumeur et ignorer tout de la cigarette !! ). On pense pour moi !!!

    Face à ce mégot : je vois, j’analyse, qu’une enveloppe très fine de papier contient une sorte d’herbe coupée finement, donc ces 2 éléments sont indissociables ; je peux en déduire aussi que le papier et le tabac sont destinés à être brûler ensemble, qu’il s’agit d’une « sorte de machine » somme toute ; constatant que cet objet est partiellement brûlé et sachant faire du feu depuis l’aube de l’humanité, il me faut pour cela, attiser la flamme en soufflant sur le feu pour le faire prendre, et que c’est dans cette occurrence, de la fumée est produite ; une autre idée ne peut que m’advenir, attiser le feu pour voir le tabac se consumer ; du fait, que s’agissant d’herbe et que nous sommes partiellement des herbivores, une autre idée ne peut que fuser, porter ce mégot en bouche pour vérifier le goût de l’herbe, et l’herbe ayant un goût attrayant, en tirer une bouffée : me voilà « Christophe Colomb découvrant l’Amérique », je deviens fumeur !!!

    3) En l’absence de toute connaissance au sujet de mégot, de la cigarette et des fumeurs, les idées et les tâches qui me sont venues à l’esprit sont très simples, j’ai retrouvé divers usages…..

    Pouvant résoudre l’énigme d’un mégot, d’autres êtres humains sont capables de retrouver l’usage d’autres objets qu’ils découvrent. Et pourquoi pas, une épave d’avion et réussir ensuite à le faire s’envoler, depuis le vol d’Icare, la science a réussi a faire voler des plus lourds que l’air ???

    Comment : en observant les lois de la nature et en tirant des applications. C’est là tout le destin de l’humanité…. Les scientifiques ont affiné nos explications ordinaires dans les évènements quotidiens. La physique et la chimie sont nées et ont proposé des explications de l’inanimé (y compris leurs propriétés de produire des effets).

    On s’aperçoit que les objets inanimés de mêmes espèces ont les mêmes propriétés, et les mêmes dispositions à exercer ces diverses propriétés, sous diverses conditions. Ces généralisations ont été appelées lois de la nature, lois physiques. Or l’histoire des sciences a mis en évidence que la méthode pour pour accomplir l’intégration des sciences a consisté à ignorer le mental. La réussite de la science dans l’accomplissement de ses vastes intégrations à la physique et à la chimie repose sur cette volonté d’éviction et justement ce qui à première vue a interdit tout succès définitif dans la tentative d’intégrer le monde de l’esprit dans le monde de la physique.

    Alors que l’évolution est une loi reconnue, que tous les savants sont d’accord pour reconnaître qu’il y a un mouvement précis, à savoir que cette évolution va dans une complexité croissante et dans un psychisme croissant et que plus l’évolution avance, plus la part de l’esprit est grande dans l’évolution humaine. Pourquoi discuter des limites des preuves de l’existence de Dieu, sans tenir compte que l’évolution est une loi reconnue, que l’être humain a une vie mentale, à partir de maintenant, il nous faut raisonner autrement ?

    Nous avons des pensées, des impressions, les atomes n’ont ni pensées, ni impressions, nous avons la conscience, qui n’est pas la propriété d’un simple corps, ni d’un objet matériel, mais qui dépend de ce qui a été appelé par la tradition âme.

    Nous êtres humains, sommes constitués de 2 parties, nous avons un corps matériel et une âme immatérielle, à laquelle appartient une vie consciente de pensées et d’impressions. Pourquoi, sommes nous faits ainsi ? Nous avons des souvenirs, des pensées des intentions, et c’est au plus profond de nous et au delà de la « filerie cérébrale ». La vie mentale est l’état d’une substance immatérielle, notre âme reliée au corps, et qui survit en dehors de notre corps, voir les expériences NDE.

    Paradoxalement, il n’y a que Dieu qui puisse justifier mon existence, nos existences !! Alors mégot ou planche vermoulue ? Excusez-moi d’avoir été aussi longue ! j’ai pris un coup de sang, j’ai voulu dire tout ce que j’avais sur le coeur !!!

  8. mike le 16 Mai 2010 à 23:02 8

    je ne suis certainement pas aussi philosophe que les autres ni aussi avancé dans mes certitudes que Mahaut… mais je trouve l’article très intéressant, simple, et transmettant beaucoup d’effets positifs!
    on peut philosopher sur ce mégot mais à quoi bon! on en oublie l’essentiel du message!
    on nous expose une des limites des preuves de l’existence de Dieu en l’état actuel de nos connaissances scientifiques et quelques pistes de reflexion et de pratique dont ; « Quand on L’aime, on a l’attention tournée vers Lui » et puis effectivement en pratique, comment créer cette relation si on n’admet pas l’hypothèse qu’il existe un Dieu, ou une pensée à l’Origine du monde et à l’œuvre à tout instant dans l’ordre de la Création, c’est effectivement un pari, un choix mais qui a l’avantage à mon avis de nous transformer à voir Ses effets dans le monde qui nos entoure et d’arriver un jour à la certitude qu’Il existe.
    Mais il ne faut pas se leurrer! le jour où la science prouvera l’existence de Dieu par A+B, l’homme aura toujours le choix d’y croire ou de ne pas y croire puisque finalement c’est plus une affaire de coeur que d’intellect!
    c’est comme l’étudiant qui trouve que la médecine c’est bien beau mais qu’est-ce que c’est dur et long, donc il n’a pas la volonté de suivre ce cursus pour le moment! (l’analogie porte sur le choix et la volonté mais évidemment pas sur le fait d’être médecin pour avancer spirituellement); la différence est qu’il le veuille ou non, il mûrit, avance, se perfectionne comme tous les éléments du cosmos et un jour viendra où le choix pour lui sera une évidence…
    la démarche du gynéco est intéressante… par sa connaissance, ce médecin croit qu’il peut y avoir un début de grossesse, son attention à cela l’oblige à persévérer en utilisant ses outils mais le moteur est la foi qui le mènera à l’évidence d’une naissance 9 mois mois plus tard. (ne philosophons pas sur ces 9 mois, oui, il y a des naissances prématurées!) et c’est bien cette naissance qui sera la confirmation de sa croyance de départ, donc il faut déjà étudier ce qu’on cherche pour y croire aussi!

  9. Yves le 18 Mai 2010 à 14:30 9

    J’ai récemment fait un accident et je vous assure que j’ai eu la peur de ma vie mais aussi la plus grande joie car j’ai ressenti la présence divine dans ma vie et à bord de mon véhicule.Faites l’expérience de le mettre à l’épreuve et il vous démontrera qu’il peut tout et à tout moment…

  10. Cogitons le 20 Mai 2010 à 13:25 10

    Cher Yves, sans vous connaître, je me réjouis pour vous. Puisse Dieu intervenir partout dans le monde, car des accidents, et bien pire, il s’en déroule à chaque seconde.
    @ Mike: vous mettez le doigt sur la différence qu’il y a à « croire en Dieu » et à « devenir divin ».
    On retrouve la même distinction chez les philosophes, entre ceux pour qui la philo est un exercice intellectuel, et les autres pour lesquels il s’agit d’une discipline de vie. Personnellement, je suis fatigué du mystère, de ce Dieu qui se cache, et qui par conséquent, se prête au jeu des fantasmes et de l’imagination des hommes. Des dieux à toutes les sauces, sous toutes les formes, à tous les dogmes. Et toutes les violences qui y furent associées à travers l’histoire. Je ne vois finalement à ce mystère, aucune grâce ni aucune poésie, même s’il inspira poètes et mystiques. Le prix à payer dans le monde réel est bien trop lourd.
    Qui sommes nous, d’où venons nous, où allons nous. Force est de constater que pour l’instant, la science a détrôné le religieux, et que le religieux n’a pas grand chose à opposer au matérialisme. Mais je crois tout à fait que cela puisse changer un jour. Et ce jour là, les athées seront peut-être les plus enthousiastes.
    De fait, l’argument exprimé dans l’article du « buisson qui parle » ne me semble pas crédible. Plus généralement, dire qu’un athée ne pourrait pas changer d’avis face à des preuves tangibles est généralisateur et injuste. Sauf, bien entendu, s’il s’agit de fanatique de l’athéisme, qui souffrirait du même mal incurable que les fanatiques religieux: l’aveuglement irrémédiable, l’idéologie avant les faits, etc.
    Que savons nous de ce qu’il y a dans le coeur des hommes? Et comment osons-nous juger une personne parce qu’elle professe telle ou telle croyance, ou tel ou tel athéisme? Juger sans savoir, généraliser parce que c’est si facile, s’identifier à un camp, parce que c’est confortable, faire sienne des idées sans y avoir véritablement réfléchi. J’aimerais bien sortir de ces schémas, mais c’est difficile.

  11. mike le 26 Mai 2010 à 22:21 11

    @ yves : heureux celui qui a les yeux du coeur pour voir comme vous! vous ressentez un réel bonheur et comme une confirmation à votre croyance et ce sentiment est unique et se prolonge toute une vie…contrairement à celui qui n’y voit qu’un hasard ou une victoire qu’il attribue à ses mérites, il ne se développe pas plus spirituellement et son bonheur n’est qu’effemère?
    @ Cogitons : vous mettez le doigt sur la différence qu’il y a à “croire en Dieu” et à “devenir divin”. Pour mois il n’y a pas de différence…Dieu n’est qu’un mot, je dirais plutôt croire en la vérité qu’il y a en chacun de nous et en chaque créature… devenir divin est une pratique, un accomplissement de cette vérité qu’il y a en chacun et cette pratique nous amène progessivement à devenir nous même ce Dieu!
    et puis pour moi ce n’est pas un pari comme si jamais quelque chose à perdre ou à gagner, je ne me prive de rien (ou en tout cas si j’essaye de maitriser un acte ou une pensée par pure humanité ou par croyance en ce Dieu, j’en tire une satisafaction) et je sens que je gagne chaque jour…. a quoi bon encore une fois philosopher sur ce mot? il faut le vivre au jour le jour comme une introspection naturelle qui progressivement nous fait mûrir… je ne juge personne et je préfère parmi mes amis un pur athée qui fait de bons actes par amour des autres ou parce qu’il suit sa conscience plutôt qu’un bigot qui dit croire en Dieu et fait des actes anti éthiques! je pense que athée n’est qu’un mot qui n’est pas non plus vécu dans sa propre définition?
    L’homme a toujours utilisé ce Dieu pour arriver à ses fins, il a marchandé avec Dieu et a gâché son image!
    « la science a détrôné le religieux », tant mieux! parce que le religieux est défaillant!
    Camp confortable?! j’ai rencontrer quelque chose qui m’a bouleversé, qui a fait grandir en moi l’amour de cette vérité, la croyance en moi même avant tout et cet amour m’a ouvert les yeux sur tous les camps (et je pense que j’ai choisi le moins confortable!), maintenant j’essaye de manipuler scientifiquement au jour le jour ces ingrédients de l’éthique et de voir les conséquences sur moi et les autres, et ces exercices augmentent en moi cet amour de la vérité et de celle qui a dans les autres et même si un jour on me dit que cela n’existe pas cela ne changera rien puisque je suis moi même, c’est tout.

  12. or le 17 Juil 2010 à 6:42 12

    je suis completement d’accord avec ce qui est dit ici: aussi bien l’athée et le croyant croient en une puissance à l’origine du monde. ce qui les differencie c’est l’amour qu’ils portent à cette puissance.

  13. Joseph Locanda le 28 Juil 2010 à 23:41 13

    Ce débat est fort intéressant et très savant. Notre relation avec Dieu est tout ce qu’il y a de peu scientifique. La preuve relève de la science. Elle intéresse ceux qui croient en l’existence de la chose que la preuve tente de démontrer. Elle devient réalité que pour ceux qui vont la détecter et l’analyser comme une démonstration de ce en quoi ils ont la foi. La foi fait partie de la démarche scientifique du chercheur. Personne n’avance dans le vide, mais il y a un pari (à l’instar de Pascal) qui déclenche une démarche scientifique de recherche de preuve qui valide ou non le pari.

    Pour moi, les preuves de l’existence de Dieu ne convaincront jamais l’athée. Seul dieu peut créer le miracle en donnant la foi à l’athée. Le jour où le pari ne sera plus nécessaire pour croire en Dieu, quel sera la valeur de notre acte de foi ? Le jour, si ce jour existe, où l’humanité n’a pas d’autre choix que de croire en l’existence de Dieu, nous aurons perdu notre âme d’humain imparfait qui doit se frayer un chemin dans le doute et le questionnement, dans l’expérience et l’expérimentation. C’est ce qui rend la vie vivante. Ne cherchons pas le règne de l’évidence! parions, jouons et tentons de gagner, de temps en temps, à découvrir Dieu.

  14. Roxanna le 04 Août 2011 à 23:03 14

    Je trouve cet article très intéressant. Il est vrai que les Preuves de l’existence du Dieu confortent le croyant dans sa foi. Dans des conversations avec mes amis j’ai plusieurs fois tenté de démontrer la preuve de l’existence de Dieu par des arguments rationnels mais ces derniers n’ont vraiment aucun Effet sur une personne athée. Parfois simplement montrer comment on vit sa foi au jour le jour, faire partager la relation qui nous lie au Divin peut possiblement toucher une personne, en tout cas beaucoup plus qu’une présentation étudiée d’arguments philosophiques qui parfois donnent l’air de vouloir absolument convaincre la personne de croire en Dieu ce qui a pour effet de repousser plus que d’attirer.

  15. ange le 15 Mar 2012 à 18:59 15

    Si Dieu n’existe pas, comment expliquer l’origine des êtres vivants sur une planète qui au départ était incluse dans un corps céleste, d’une chaleur d’environ 15 milliard de dégré, dans laquelle aucun être vivant n’ a pu se trouver ?

  16. ange le 15 Mar 2012 à 19:34 16

    Je suis surpris que des gens très intelligents ignorent bizarrement ce qui est fondamentale pour l’homme, l’existence de Dieu.
    Dieu selon ma foi catholique, est le plus puissant de l’univers, je veux dire le Tout Puissant , créateur du ciel et de la terre de l’univers visible et invisible.
    Certes, on ne le voit pas, mais de la même manière qu’on peut savoir que l’air qu’on ne voit pas existe, on peut à travers ce qui se passe , ce qui se fait, savoir que Dieu existe.
    En effet, toute action exige un acteur, et une action toute puissante forcément un acteur tout puissant.
    Les scientifiques ont l’habitude d’expliquer que tous les êtres vivant sur terre sont issus d’une transformation progressive de bactéries. Mais les bactéries, ces êtres microscopiques sont répandus sur toute la terre, pourtant, ceux qui ont des piscines chez eux à la maison ou simplement des réserves d’eau, ne voient jamais apparaître dans ces piscines ou ces réserves d’eau, des plantes aquatiques, des poissons ,des langoustes, des crocodiles etc.
    La nature devrait par le fait du hasard faire apparaître ces êtres, comme le laissent entendre les scientifiques, mais jamais, tout le monde va au marché ou au supermarché pour se procurer ces êtres.
    Reconnaissons que l’existence de ces êtres aquatiques, est plus qu’une action du hasard, plus qu’une action accidentelle de la nature. Elle dépasse l’intelligence des scientifiques. C’est une action miraculeuse, prodigieuse, et même toute puissante qui exige un acteur miraculeux, prodigieux , tout puissant à savoir Dieu.

  17. mia le 16 Mar 2012 à 15:40 17

    @ange
    j’aime beaucoup vos arguments, je les trouve très convaincants et logiques, évidents même !

  18. ange le 26 Mar 2012 à 15:08 18

    mia merci beaucoup pour votre appréciation. Je trouve que la question de Dieu est fondamentale pour l’homme, parce qu’elle concerne une situation qu’aucun homme ne peut éviter; la mort.
    La mort est à première vue, l’arrêt de toute fonction corporelle, l’arrêt de la vie.
    Mais quand on entend parler des maisons hantées, des fantômes, peut on dire que la mort est l’arrêt de la vie, ou plutôt l’ arrêt de la vie corporelle?
    La science, cette discipline qui est enseignée dans toutes les écoles publiques du monde, qui semblaient contredire la bible au sujet de la vie après la mort, aujourd’hui, semble admettre que l’homme continue de vivre après sa mort physique, suite à une expérience faite à plusieurs reprises dans des hopitaux européens, l’expérience de mort imminente
    La mort imminente est l’état d’une personne, dont le corps selon les appareils médicaux, a arrêté de fonctionner pendant quelques temps, et qui ensuite s’est remis à fonctionner suite à l’intervention du corps médical.
    Les personnes qui ont vécu l’expérience mort imminente et qui en sont sortis, ont raconté des faits qui se sont déroulés pendant que leurs corps selon les appareils médicaux ne fonctionnaient plus. Ces faits ont été attestés par des personnes qui étaient dans leur environnement immédiat au moment où ils vivaient l’expérience citée plus haut. Il est même arrivé que des médecins confirment les propos de ces personnes. Plusieurs sites internets en parlent. TF6 en a parlé. Cela peut se vérifier par exemple dans les hopitaux de Paris. Si l’ homme ne vit plus après l’arrêt des fonctions corporelle, ou la mort corporelle, comment se fait-il que ces personnes aient eu conscience des faits qui se sont déroulé dans leur environnement immédiat au moment de leur mort imminente? L’homme vit après la mort en tant qu’esprit appelé habituellement fantôme, ou âme par les chrétiens. Rendons nous à l’évidence.
    Celui qui en doute qu’il fasse régulièrement un tour dans les cimétières à des heures tardives, il en verra de ses propres yeux.

  19. franck socrate le 11 Juin 2012 à 23:22 19

    Je vous remercie pour votre développement car beaucoup de personne se donne aux existences sans des expériences. Moi je ne suis pas un Athée mais j’ai jamais affirmé que dieu dans son sens général c’est à dire ce que les hommes disent la plupart du temps de ce mot (dieu), existe parce que je ne cesse de poser des questions sans trouver de réponse ce qui fait que je rejette la définition des croyants qui ne mettent pas leur causes en évidence.
    Après avoir mettre tous ce que je perçois en doute j’ai fini par comprendre que le mot dieu est un concept fermé qui ne nous permet pas de maîtriser notre véritable dimension.
    En conclusion j’affirme que (Le dieu que l’homme arrive à réaliser par son initiation EXISTE, mais le dieu qu’on nous a enseigné depuis le commencement N’EXISTE Que pas IGNORANCE de SOI.
    De AYARA Franck Alias Socrate

  20. ange le 22 Juin 2012 à 20:14 20

    franck socrate, le simple arbre est une preuve de l’existence de Dieu. Ce ne sont pas tous les arbres qui ont été plantés par l’homme. Les arbres plantés par l’homme l’ont été à partir d’arbres qui existaient déjà, même les plantes dites génétiquement modifiées. ET les arbres plantés par l’homme ont tous eu un jour un commencent, tantôt sous forme de graine, tantôt sous forme de noix, tantôt sous forme de noyaux, avant de devenir arbuste, puis arbre adulte. Or les êtres de la même espèce évoluent de la même manière, la preuve tout homme naît d’un père et d’une mère. Tout lion est mis bas suite à un accoupplement entre une lionne et un lion etc. Donc du moment où, à part les plantes génétiquement modifiés, les arbres plantés par l’homme sont de même espèce que les arbres qu’ils n’a pas plantés, il est clair que ces derniers ont eu la même évolution que les premiers. C’est à dire que les arbres non plantés par l’homme ont eu aussi un jour un commencement, sous forme de graine, ou de noyaux ou de noix comme ceux plantés par l’homme. Mais les arbres plantés par l’homme ne se sont pas plantés tout seul. Leurs graines ou grains ou noix ou noyaux ne sont apparus tout seul dans le sol, ils n’ont pas été dans le sol depuis toujours, mais y ont été à un moment donné suite une action celle de l’homme. De même les arbres non plantés par l’homme n’ont pas pu être d’eux dans le sol , ni être depuis toujours dans le sol sous forme de grains … Ils y ont été à un moment donné suite à une action, laquelle si ce n’est celle de Dieu.

  21. Olivier le 04 Mai 2016 à 17:50 21

    Je suis d’accord avec vous. Je ne comprends pas ce besoin de preuves… Comme on le voit dans tant d’articles comme celui-ci et beaucoup d’autres > http://questions.aleteia.org/articles/5/y-a-t-il-des-preuves-de-lexistence-de-dieu/

  22. Qqunquiveutycroire le 08 Jan 2018 à 19:26 22

    Même en admettant que dieu n’existe pas.. en se « créant » dans le coeur de l’Homme il a changé sa vie, sa pensée et donc les limites de son monde: son histoire pour l’éternité.

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