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La spiritualité en haute définition (1)

Foule sur le quai du métro

L’éthique est le ferment de la spiritualité. En matière éthique, il faut être très savant.

Ostad Elahi, Paroles de Vérité, Paris, Albin Michel, 2014, parole 379

Celui qui écrivait ces lignes savait de quoi il parlait. S’il n’existe pas (encore) de Prix Nobel récompensant des recherches en éthique, on accordera qu’Ostad Elahi était dans ce domaine ce qu’on pourrait appeler un savant accompli.

Mais d’abord, que désigne ici le mot « savant » ?

Le savant n’est pas simplement celui qui sait. Le savant, c’est surtout – c’est d’abord – celui qui a compris, non pas en accumulant des lectures, mais en s’efforçant d’acquérir par lui-même une connaissance concrète de son sujet. Avoir compris, c’est avoir éprouvé et comme touché du doigt une réalité, une vérité.

Et de fait, quel que soit le sujet qu’il aborde, on sent qu’Ostad Elahi l’a expérimenté personnellement. Cela confère à ce qu’il dit une qualité spéciale : même dans ses paroles les plus directes et les plus simples en apparence, on devine un degré de rigueur et de précision qui devient tout à fait évident à partir du moment où, au lieu d’envisager les choses à une certaine distance, on les examine en plan rapproché, en zoomant sur le détail. Sa musique obéit au même principe : on a pu dire que ses mélodies et improvisations au tanbur étaient faites pour être « écoutées de près ». Lorsqu’il aborde des questions d’éthique et de spiritualité, même là où les thèmes semblent les plus familiers, on pressent dans ses paroles un degré de résolution vertigineux.

Le propre de l’homme

Pour vérifier cette idée d’une spiritualité en « haute définition », il suffit de se pencher sur ce qui, de prime abord, se présente comme une grande question éternelle et mille fois discutée : « Qu’est-ce que l’homme ? ». Ou plus précisément : « Qu’est-ce qui nous rend humains ? ».

En lisant Ostad Elahi sur ce sujet, nous avons retenu au moins une chose : la nature humaine est le résultat de la combinaison d’une âme terrestre et d’une âme céleste. L’homme est doté d’un corps animal-humain, et aussi d’une âme céleste qui lui confère certains traits distinctifs : par exemple, une raison capable de se transformer en raison saine. C’est le B-A BA de la pensée du perfectionnement spirituel. En apparence, tout paraît simple, et peut-être a-t-on l’impression d’y retrouver un thème bien connu : l’homme est un peu ange, mais aussi un peu bête (et parfois même très bête…). Selon la formule des philosophes : il est un « animal rationnel ».

Pourtant, à s’en tenir là, on n’aurait encore qu’une compréhension bien abstraite de la chose. Parce qu’en se donnant ces deux composants, une âme terrestre et une âme céleste, et en imaginant leur association dans un seul individu, on n’a encore aucune idée précise de ce qui se passe concrètement lorsqu’on les combine. Quelles puissances, quels potentiels spécifiques sont activés ? Par quelle méthode parviendra-t-on à les discerner et à les reconnaître ?

Imaginez qu’on vous donne la recette de la mayonnaise. Vous avez, pour simplifier, trois ingrédients : des jaunes d’œuf, de l’huile, du vinaigre. (En principe il faudrait ajouter une pincée de sel et de la moutarde, mais on peut négliger ce détail pour les besoins de la démonstration). Si vous n’avez jamais réalisé une mayonnaise, il n’y a strictement aucun moyen de déduire de ces seuls ingrédients le résultat final. Pour commencer, il faut réaliser le mélange : fouetter, faire monter la sauce, etc. Ensuite, il faut effectivement y goûter soi-même. À supposer que vous ayez fait tout cela, la compréhension fine du phénomène vous échapperait encore. En suivant la recette correctement, vous ne pouvez que constater que la sauce « prend » ; en la goûtant, vous avez une sensation globale, plus ou moins agréable. Mais qu’avez-vous compris, réellement, de la mayonnaise et de ses multiples variétés ? D’un point de vue physico-chimique, on a pourtant affaire ici à des opérations extrêmement précises : par exemple, ce sont certains composés spécifiques du jaune d’œuf (des composés « tensioactifs », comme la lécithine) qui vont permettre à de très fines gouttelettes d’huile (de l’ordre de quelques microns) de produire une émulsion au contact de l’eau contenue dans le vinaigre. Et les chefs savent qu’on obtient des nuances bien différentes en substituant au vinaigre un jus de citron. Ce qui est certain, c’est que vous aurez beau méditer sur la nature du jaune d’œuf, de l’huile ou du vinaigre, vous n’en tirerez aucune conclusion concrète sur ce qui constitue le propre de cette sauce froide, avec ses paradoxes : à la fois crémeuse et ferme, puissante et douce, etc.

La situation est tout à fait analogue à la combinaison de l’âme terrestre et de l’âme céleste : en vous fondant sur ces seuls ingrédients, c’est-à-dire sur la connaissance théorique que vous en avez, vous n’avez aucun moyen de deviner le genre d’émulsion chimique qui se produit lorsque, pour la première fois, une âme céleste se combine avec l’âme terrestre d’un nouveau-né. Or qu’est-ce qui se produit, justement ? Cela aussi nous croyons le savoir : l’âme dissout en elle les puissances de la nature animale avec laquelle elle se trouve associée ; elle acquiert ainsi ce qu’on appelle « l’état psychique » (Bahram Elahi, Fondamentaux du perfectionnement spirituel : le guide pratique, Paris, Dervy, 2019, figure 4.b). C’est à ce moment-là qu’apparaît l’âme humaine à proprement parler.

Mais l’état psychique, qu’est-ce que cela signifie au juste ? Là encore, quelque chose de très concret, et donc de très précis. L’état psychique désigne avant tout l’apparition dans l’âme du sentiment du moi (ou de l’ego). Pas seulement le moi en général, le sentiment d’être quelqu’un, de s’identifier comme un sujet, un sujet qui peut dire « je » (comme Descartes pouvait dire : « ego cogito », « je pense »…). L’ego dont il est question est un ego qui hérite quelque chose de l’animal, de l’intelligence instinctive de l’animal. C’est un moi porteur de raison, sans doute, mais c’est surtout un moi doté d’une égoïté égoïste (ibid., figure 4.b et p. 88). L’adjectif « égoïste » dit ici l’essentiel : c’est en vertu de cet égoïsme natif que l’homme a une tendance naturelle à désirer ce qui est bien pour lui, mais à le désirer de manière exclusive, rien que pour lui. C’est là la racine du « soi impérieux ».

Premier paradoxe : le soi impérieux

Il en découle aussitôt un paradoxe. Qu’est-ce qui distingue en effet l’homme de l’animal ? Spontanément, on aurait envie de répondre : l’âme céleste, bien entendu. Et tout ce qui va avec : la raison et le sens moral, la capacité à discerner le bien et le mal, le légitime et l’illégitime, etc. C’est vrai, mais ce n’est pas assez concret. Il y a une réponse plus subtile, quoiqu’un peu paradoxale : ce qui manque aux animaux, comme aux anges d’ailleurs, c’est… le soi impérieux !

Oui, c’est le soi impérieux qui est vraiment propre à l’homme, ou à l’animal-humain. Les animaux en sont radicalement dépourvus. Ils suivent leur nature animale en exerçant à fond leur instinct de survie. Mais jamais, jamais ils ne sont confrontés en eux à quoi que ce soit qui ressemble au soi impérieux. Ce qui leur manque, c’est une égoïté vraiment égoïste – égoïste au sens de l’animal humain. Eux aussi veulent tout pour eux-mêmes, mais on pourrait dire que ce qui leur est étranger est de ne le vouloir rigoureusement que pour eux-mêmes. Pour cela, il faut le soi impérieux, qui est une exclusivité vraiment humaine. C’est que le soi impérieux suppose justement une créature douée de raison, de discernement et de libre-arbitre, une créature capable d’aller au-delà de son besoin immédiat, de donner activement le pas à son égoïté, et pour cela de transgresser – parfois sciemment – ce qui relève de la morale ou du divin (voir Bahram Elahi, Fondamentaux du perfectionnement spirituel : le guide pratique, op. cit., p. 68). Le soi impérieux suppose en effet qu’on enfreigne des droits (et notamment ceux d’autrui) ; mais pour être dans cette problématique, il faut déjà avoir soi-même le début d’une notion de ce que c’est que le droit. Or les animaux en sont tout à fait incapables.

Tel est donc le premier paradoxe : le soi impérieux qui singularise l’homme n’est précisément pas réductible à sa seule part terrestre ; il est le produit original de la fusion d’une âme terrestre et d’une âme céleste. C’est pour cette raison qu’il est notre affaire intime, notre affaire la plus propre. Comme l’explique Ostad Elahi, c’est en se confrontant systématiquement au soi impérieux, en apprenant à discerner ses mille visages, qu’on entre dans le concret du perfectionnement spirituel et qu’on parvient à transformer sa substance.

Second paradoxe : devenir humain

Mais cela nous conduit aussitôt à un nouveau paradoxe qui figure en filigrane dans de nombreuses paroles. Celle-ci par exemple : « Devenir savant, comme c’est facile. Devenir humain, comme c’est difficile ! » (Paroles de Vérité, op. cit., parole 379). Ou celle-là : « Il y a une différence entre l’humain et l’animal-humain. Nous sommes tous animal-humains, mais devenir véritablement humain, c’est difficile. » (parole 278). Ou encore : « Une fois que l’animal-humain est devenu un être humain, son humanité lui impose d’agir toujours en bien. » (parole 4). Le paradoxe, c’est qu’en réalité l’homme n’est pas encore humain. Si l’humanité est l’essence de l’homme, l’homme n’a pas encore réalisé et accompli son essence. Il doit transformer sa substance pour devenir effectivement ce qu’il est essentiellement. En somme, l’homme est coincé entre cet animal-humain qu’il est déjà, et l’humain qu’il n’est pas encore : l’humain qui est son projet. Pouvait-on déduire cette situation d’un simple examen des notions d’âme terrestre et d’âme céleste ? Non. Et encore moins ses implications concrètes.

Portrait de l’animal-humain

Reprenons alors ces deux paradoxes : le propre de l’animal-humain, c’est le soi impérieux ; l’homme n’est pas encore humain. Considérés ensemble, ils font clairement apparaître un enjeu : il s’agit, en utilisant le levier de la lutte contre le soi impérieux, de transformer l’animal-humain en un humain à proprement parler. En réalité, la tâche qui nous attend implique de travailler sur deux versants : celui de l’animal-humain, et celui de l’humain. D’un côté, il s’agit de ne pas se contenter d’être cet animal-humain qu’on est déjà. D’un autre côté, il s’agit de développer, positivement, les qualités proprement humaines qui feront de nous un être humain véritable.

Envisageons d’abord le premier versant. Ici l’enjeu de la lutte peut se formuler de manière négative : ne pas se réduire à l’animal-humain. Mais une fois de plus, comment le comprendre, concrètement ?

Pour parvenir à mieux percevoir ce qui est en jeu, prenons l’exemple d’un individu, qu’on appellera Marcel. Marcel est attaché à ses proches, notamment à sa compagne et à son jeune enfant qu’il élève avec elle. D’un caractère plutôt sociable, il a connu autrefois des amitiés fortes avec des congénères de son âge. Il partage aujourd’hui son temps, un peu comme tout le monde, entre les nécessités matérielles (il faut bien ramener de quoi manger…), et des divertissements sains. Il a des activités sportives régulières et apprécie les moments de détente. Il lui arrive bien entendu d’avoir des soucis, et même d’éprouver des accès de mélancolie, lorsqu’il se trouve soudain envahi par un sentiment de tristesse indéfinissable.

Mais tout compte fait, on peut dire que Marcel mène une vie paisible. Il a eu 33 ans cette année. Il pèse 50 kilos, et mesure 1m20. Cela ne le gêne pas trop du reste, parce qu’en vérité il n’en sait rien : comme tous les membres de l’espèce pan panicus, son QI tourne autour de 35. Marcel est un singe bonobo.

Cet exemple illustre le fait que, par bien des aspects de son existence, l’animal-humain ne fait pas autre chose que ce que beaucoup d’animaux font déjà à leur manière. Dans ses attitudes de base, comme la recherche du plaisir ou le désir de domination, la libido ou la volonté de puissance, l’homme n’agit pas si différemment d’un animal. Ces tendances peuvent s’exprimer de façon grossière ou sophistiquée, de façon pacifique ou nuisible, et bien entendu l’homme y apporte sa touche propre, mais au fond elles proviennent de la même source : le ça, qui est dans la psyché humaine le représentant de la nature animale. Si les animaux nous ressemblent, c’est qu’à côté des traits de caractère humains, notre âme comporte des ingrédients caractériels animaux.

Sauvageries ordinaires

Observons le mandrill, dans la posture typique que les éthologues ont identifiée comme celle du « Ne pas déranger » (« Do not disturb »). La main qui recouvre les yeux n’est pas destinée à le protéger du soleil ; c’est un signal adressé aux autres membres du groupe : l’équivalent d’un « Fichez-moi la paix, je n’y suis pour personne »…

mandrill

Un autre instinct typiquement animal, c’est le marquage du territoire. Au chapitre des incivilités qui en découlent, on peut mentionner le syndrome des jambes écartées (« manspreading ») chez les individus humains du genre mâle. Dans les transports publics notamment, l’homme a tendance à s’étaler, à occuper son siège comme s’il était vautré dans un canapé, seul dans son salon. Depuis quelque temps, le phénomène a paru suffisamment problématique pour que des campagnes de sensibilisation soient lancées dans plusieurs villes du monde. De manière générale, les voyages en métro – tout comme la conduite en voiture – constituent un excellent terrain pour prendre conscience de ses propres tendances ou pulsions animales : dans des situations de stress, de bousculade, de compétition pour les places assises, ne nous arrive-t-il pas de ressentir – fût-ce fugitivement, sous la forme d’une simple suggestion – la tentation de nous comporter comme un gorille ou un mandrill ? Il faut compter, bien entendu, avec tous les degrés de grossièreté et de sophistication, d’agressivité et de ruse. Chez certains, c’est le comportement le plus primaire qui va s’exprimer spontanément : non seulement on bloque la sortie, mais on fonce dans le tas pour être sûr de rentrer le premier. Chez d’autres, la même pulsion s’exprimera intérieurement, sans passage à l’acte. Pourquoi ? Peut-être simplement parce qu’ils n’osent pas et craignent de se faire rappeler à l’ordre. Mais dans d’autres circonstances, si un incendie se déclare sur le quai, ce sont les mêmes qu’on verra jouer des coudes pour se frayer un chemin, en bousculant au besoin des enfants ou des personnes âgées. En dehors de ces situations d’urgence un peu exceptionnelles, on mettra en œuvre des stratégies plus élaborées pour s’assurer un siège dans le métro. Quand du monde attend sur le quai, certains sont experts dans l’art de se positionner pour couper la file au moment opportun, l’air de rien, ou de passer devant le voisin sans même s’en rendre compte, pour être le premier à entrer dans la rame. Des bonobos ou des choucas ne s’y prendraient pas si bien.

On pourrait citer bien d’autres conduites d’agression et de concupiscence, de curiosité et de convoitise, de rivalité, de frime ou de jalousie, observées chez les animaux humains et non-humains. Il y a là davantage que des analogies extérieures. Les traits caractériels d’origine animale qu’expriment de tels comportements sont plus généralement à la racine de l’égoïté, cette égoïté qui se développe en l’homme sous la forme proprement égoïste du soi impérieux. Et dans des situations plus complexes, plus typiquement « humaines », que celles de la lutte pour le territoire ou la simple survie, la question qui se pose est la suivante : sommes-nous capables d’identifier le bonobo en nous ? Car bonobo, nous le sommes tous au fond. Parfois il se cache, ou se déguise ; mais il est là. On imagine le titre d’un livre de développement personnel d’un genre un peu spécial : Trouver son bonobo intérieur !

Il est vrai que des habitudes de civilité et de politesse acquises par éducation ou sous la pression des usages sociaux nous retiennent généralement de laisser libre cours à notre nature animale. En gros et le plus clair du temps, nous savons nous tenir. Le problème est qu’il y a des manières sophistiquées et apparemment très « humaines » de se comporter en animal. Songeons à l’attitude un peu sournoise qui nous pousse à aiguiller habilement la conversation sur une personne que nous jalousons, de façon à ce que notre interlocuteur – surtout pas nous ! – se mette à médire de ladite personne… Songeons à la véhémence un peu suspecte avec laquelle il nous arrive de réprimander quelqu’un, ou simplement de lui faire savoir qu’il a mal fait. On le remet à sa place sous prétexte qu’on a de bonnes raisons de le faire, qu’on est en effet dans son droit, mais il est clair que ce faisant on se défoule, on satisfait de manière détournée quelque chose qui ressemble à une pulsion de vengeance ou d’humiliation. Écraser l’autre, éventuellement pour se rehausser soi-même aux yeux d’un tiers, cela peut se faire en paroles, ou simplement dans le ton qu’on met à prononcer certains mots. Il n’est pas besoin d’en venir aux mains.

Méchanceté, mesquinerie, avarice, jalousie, frime, vanité : on pourrait multiplier les exemples, en parcourant systématiquement la liste des points faibles caractériels. Il y faudrait tout un bestiaire. Les ressorts psychologiques de telles attitudes sont évidemment plus complexes que ceux qui peuvent nous conduire à  ; mais les métaphores animalières sont bien fondées lorsqu’on évoque une ruse de renard ou une langue de vipère. Tous nos défauts moraux, tous nos points faibles caractériels présentent au fond une teinte de nature animale. Devant certaines faiblesses, il arrive qu’on dise : « C’est bien humain… ». Pour un peu, on en serait attendri. Mais la vérité est que ces traits sont 100 % d’origine animale, bien que travaillés et raffinés à la mode humaine.

chimpanzé

Marcel

[à suivre…]


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14 commentaires

  1. Louise le 10 Sep 2021 à 10:45 1

    Un régal de simplicité et de clarté.
    Une aide précieuse qui donne envie de passer à l’action : on a tout de suite envie de s’exercer à monter une mayonnaise et, pourquoi pas, de devenir un expert
    A lire et à relire pour essayer d’être de ceux qui « comprennent ».
    Merci monsieur Comte !

  2. joubi le 10 Sep 2021 à 11:19 2

    Excellent article. Merci de nous montrer avec justesse et humour tout le travail qu’il nous reste à faire sur nous-mêmes. Quelle chance de pouvoir lire et assimiler ces sagesses. Comment s’exprime le bonobo en moi ? Je vais y porter attention. J’attends la suite de l’article avec grande impatience.

  3. f le 10 Sep 2021 à 16:33 3

    Excellent article merci.

    1. Clara le 10 Sep 2021 à 18:20 3.1

      Quel article ! Quelle expertise ! Et quel humour !
      En regardant des vidéos sur les comportements animaux, je me suis souvent dit qu’en dehors du fait de défendre son territoire et sa vie, l’animal a un comportement exemplaire vis à vis de ses petits ; et que ce qui différencie l’humain de l’animal requiert vraiment des efforts.

      Il est clair que je me suis largement reconnue dans bien des comportements de Marcel -, et dans les subtilités aussi ; comme on voit également plus facilement les défauts d’autrui, j’ai bien-sûr aussi identifié d’autres personnes.
      Ces exemples bien imagés, avec les photos des singes, sont puissants. Difficile de les oublier ! Et de ne pas y penser en situation.

      J’adore l’humour avec lequel le thème est traité.
      Merci

  4. hotteterre le 10 Sep 2021 à 21:21 4

    Un essai clair et bien expliqué sur l’éthologie humaine qui nous aide à réfléchir et à nous observer dans la vie quotidienne, jusque dans les moindres détails. Merci pour cet article !

  5. Schédar le 10 Sep 2021 à 22:07 5

    C’est tout à fait vrai : on a la tendance à justifier nos mauvaises actions en disant qu’on est tous humains. En plus, le « paradoxe » du soi impérieux est – en soi même – une preuve de l’existence de l’âme. Merci pour cet article, on attend la suite !

  6. A. le 10 Sep 2021 à 23:38 6

    Merci pour cet article et d’avoir su illustrer des subtilités qui ne sont pas évidentes même pour quelqu’un qui connaît la pensée d’Ostad Elahi depuis longtemps.

  7. KLR le 11 Sep 2021 à 17:47 7

    Merci beaucoup pour cet article éclairant. Il y a 2 ans j’ai vu un reportage sur les chimpanzés sur ARTE qui m’a beaucoup frappé, ça a été presque un choc pour moi…. Les ressemblances de comportements entre l’homme et le primate étaient tellement évidentes, non seulement sur le plan individuels mais à titre collectifs. Ce documentaires est tout à fait exceptionnel, et peut nous éclairer sur notre nature animale, et le cheminement à faire pour devenir humain au sens où l’entend Ostad Elahi.
    Ngogo, la guerre des singes
    https://www.facebook.com/artetv/videos/2204275406250198/

  8. LA le 12 Sep 2021 à 7:09 8

    Un grand merci pour cette clarté et justesse d’expression qui nous prend au cœur.
    J’en ai ressenti un élan sincère d’encouragement, de compréhension et de reconnaissance!
    J’attends la suite avec on ne peut plus d’impatience.

  9. Danielle le 13 Sep 2021 à 20:32 9

    Merci pour cet article, une aide précieuse pour avancer dans le perfectionnement de notre part humaine !

  10. elka le 14 Sep 2021 à 19:36 10

    Merci pour le partage de cet article qui était parfait.

  11. Rizou le 19 Sep 2021 à 9:19 11

    Merci du fond du cœur pour cet article.
    Il est tellement utile qu’il décrit mon propre cheminement .
    A la lumière de votre analyse je me vois déguisée la ou je pensais être améliorée.
    il me reste bien du chemin à faire et je vous souhaite à tous ici présents de parvenir à la meilleure version humaine possible. ❤️

  12. Mike le 24 Sep 2021 à 20:57 12

    Merci de nous aider à trouver ces caractères animaux en nous parce qu’on ne peut lutter que contre un ennemi bien identifié !
    Mais les photos sont géniales ! Je me vois tous les jours comme le mandrill ou le chimpanzé et cela me fait tourner ma pensée vers autre chose de plus digne !

  13. Olympia le 05 Oct 2021 à 10:47 13

    Excellent travail de réflexion, d’analyse, avec humour et exemples concrets : merci.

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