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Deux paroles d’Ostad Elahi

Exposition Vie et œuvre d'Ostad Elahi, Sorbonne 1995

La sagesse nous enseigne l’acceptation des coups du sort. Mais, ajoute Ostad Elahi, il ne s’agit pas pour autant d’accepter passivement ou de se résigner. Bien au contraire, en travaillant à percevoir la dimension spirituelle des événements, on entre dans un processus dynamique de développement et de dépassement de soi.

A l’occasion du 117ème anniversaire de la naissance d’Ostad Elahi, le Comité de rédaction vous propose sur ce sujet deux extraits de Paroles de Vérité. Ces extraits avaient été présentés lors de l’exposition qui lui avait été consacrée en 1995 à la Chapelle de la Sorbonne, à l’occasion du centenaire de sa naissance.

1- Notre condition d’être humain nous impose un certain nombre de devoirs : être bon envers nos semblables, leur rendre service et savoir pardonner, car le plaisir de la vengeance est provisoire alors que le plaisir du pardon est un plaisir véritable et qui dure toujours.

Le monde n’est que répétition ; chaque souvenir, bon ou mauvais, finit par passer et tomber dans l’oubli. Le secret de la réussite des grands hommes est qu’ils ne se laissent pas affecter par les revers de la vie. Quelque déboire qu’ils subissent, ils n’en tiennent pas compte ; de cette façon, leur volonté et leur force d’âme augmentent peu à peu et ils finissent par devenir des personnes hors du commun. Étant donné qu’aucun être doué d’une âme ne peut éviter d’être confronté à des difficultés au cours de sa vie, il faut faire en sorte de les maîtriser au lieu d’être asservi par elles. […]

« Ouvre l’œil du cœur afin de voir la Vérité, alors tu verras ce qui est invisible. » Cela signifie qu’il faut ouvrir l’œil [intérieur], qui voit la vérité de toute chose, qu’elle soit matérielle ou spirituelle. Qui ne sait que dans la vie il y a des épreuves, des hauts et des bas, ou qu’après la jeunesse vient la vieillesse, puis la mort… ? Quand on a vu la vérité, on ne s’afflige plus. Chacun est confronté, au moins une fois par jour, à un hypocrite : [une fois qu’il le sait] il ne doit pas se laisser affecter si on médit de lui. Ou encore, un directeur que tout le monde flatte et à qui plus personne ne fait plus attention dès qu’il perd sa position : il ne doit pas en être affecté.

2- Tout le monde passe par des hauts et des bas, mais à des degrés divers. L’homme doit essayer d’acquérir la maîtrise de soi. Une fois qu’il maîtrise ses états intérieurs, tout devient facile. Il ne faut pas subir le destin mais au contraire le prendre en main ; et face à Dieu et à Sa providence, être si confiant et si détaché de toute chose que [les fluctuations du] destin paraissent insignifiantes. L’homme ne doit pas laisser les désagréments le dominer : plus il repoussera leur emprise, mieux il maîtrisera les situations.


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19 commentaires

  1. mia le 11 Sep 2012 à 7:56 1

    Ces paroles et leurs explications m’intéressent particulièrement, le fait d’être affecté, le fait de ne pas laisser les désagréments me dominer sont des préoccupations quotidiennes car j’en ai vu les effets secondaires, immédiats et puis dans le temps. Ce sont des limitations énormes. elles sont comme une prison. Quand je m’échappe de cette prison, c’est un soulagement… une victoire et une ouverture sur le vrai sens de ma vie, une raison à ce qui se passe, une explication qui me motive pour poursuivre dans le bon sens ; et j’ai pu alors entrer dans une vision spirituelle des événements et de moi – même en tant qu’être humain. Ce qui est reposant, rassurant et régénérant. C’est une nouvelle perception de sagesse.

  2. juliette le 11 Sep 2012 à 18:10 2

    Ces conseils tellement utiles me font me souvenir de ce que dit Bahram Elahi dans un de ses livres : quand on travaille sur soi et qu’on tente un pas sur la bonne route, il ne faut ne jamais oublier le corollaire d’une situation. En considérant ce corollaire, cela permet d’anticiper l’épreuve qui survient et de l’envisager avec d’avantage de sérénité et de recul. Surtout si on applique la couche la plus importante : d’où me vient cette épreuve, pourquoi elle me vient et à quoi elle me sert !En l’occurence, prenons l’aide aux autres : on décide d’aider son prochain, on est plein de bonne volonté, on accompli son acte d’un coeur joyeux et paf ! le boomerang de retour est violent ! L »aidé » est ingrat ! Pas de remerciement, même pas un petit signe de contentement, pas la moindre manifestation agréable à votre encontre ! de quoi fulminer et envoyer promener l »aidé » ! Mais voilà ! On a envisagé le corollaire, l’ingratitude et le calme vous gagne, on se fiche totalement des manifestations de retour, on est confiant car on a perçu l’épreuve. Enfin, on essaye !

  3. léa le 11 Sep 2012 à 23:16 3

    Tellement juste… Parfois aussi je me rappelle que je peux mourir à chaque instant et que j’aurai à rendre compte là haut de la manière dont j’ai mené ma vie …et d’envisager cette précarité de la vie sur terre m’aide à réajuster le tir chaque soir pendant mes prières et me dire que les aléas de la vie sur terre ne sont que passagers et que tout ici est décor et semence pour récolter dans une autre dimension!

  4. clara le 11 Sep 2012 à 23:58 4

    Cette leçon de vie me touche tout particulièrement et les explication sont des perles à étudier et mettre en pratique chaque jour.

    Combien j’ai pu souffrir ces dernières temps, sous l’emprise de mes émotions, tantôt très heureuse, tantôt affligée et affectée, mais rarement dans la mesure, la réflexion, la gestion et le perception réelle de ce qui arrive.

    Pouvoir accéder à ces leçon de vie est un trésor inestimable….

    Cette parole résulte d’un vécu, et c’est pour cela q’ elle impacte tant.

    Merci pour cette leçon, merci pour ces explications.

  5. MH le 12 Sep 2012 à 14:42 5

    Ah comme cette leçon est importante! Et comme elle me touche particulièrement…
    Mais je n’arrive pas à accepter ma (triste) situation!!! Impossible…
    Je ne suis pas une « sage »! (ça se saurait!) seulement un « pauvre petit être humain » angoissé… si je pense à l’avenir! Alors, j’essaie de vivre au jour le jour… (dur, dur…)
    Même si j’essaie (!) de m’en remettre à « la Providence » – et que je sais, au fond de moi, que « je ne suis pas seule » -, je n’arrive pas à être sereine, confiante… je ne sais pas ce que je dois faire… où est ma place… ce qu’Il veut de moi!
    « Quand on a vu la vérité, on ne s’afflige plus« … Je dois m’accrocher!!!
    Et puis, je sais: il faut « changer mon intérieur« …

  6. ia le 14 Sep 2012 à 7:32 6

    La question de l’équilibre à trouver entre le libre arbitre (la responsabilité) et la confiance en Dieu me travaille depuis un certain temps. Parfois me tracasse. Cet article nous rappelle que les moyens nous sont donnés pour petit à petit voir plus claire en nous-même, à comprendre petit à petit comment les petites choses nous renseignent sur nous mêmes, nos intentions et nous aident à développer un meilleur entendement.

    Ne pas se laisser affecter, avancer sans « états-d’âmes » mais avec le coeur quand même ouvert…avoir de la volonté tout en tournant son attention vers Lui, développer la confiance envers Lui. Cela me semble énorme, mais cet article me motive, que ce travail est à faire, qu’il faut avancer maintenant et faire confiance aussi. Il y a tant de niveaux qui s’imbriquent.

    Mais ce que je comprends, c’est que ce sont les situations de la vie, les expériences, l’introspection qui sont la matière pour nous, ce avec quoi on travail et qui nous permet de se rendre compte de ce que nous lisons et entendons.

  7. charlie le 14 Sep 2012 à 21:16 7

    N’ayant plus 20 ans, je peux suffisamment regarder ma vie passée, et me rendre compte qu’une période noire est souvent suivie d’une période plus légère; après la pluie , le beau temps comme on dit. Ce dicton, pour moi en tout cas, a été et est très juste. J’ai remarqué , ces derniers temps, que c’est en me répétant cela que je retrouve un tout petit peu d’espoir, même lorsque j’ai vraiment la tête sous l’eau. Je me dis des choses comme : « ne t inquiète pas, rien n’est définitif, il y a forcément un moyen, une solution; regarde comme tu as réussi a sortir des périodes les plus noires de ta vie, alors qu’à ce moment-là, tu ne pensais vraiment pas pouvoir t’en sortir ». Soit je me répète ce genre de choses, soit je trouve LA personne qui a l’écoute qu’il faut et qui sait me réconforter, rien qu’en ouvrant son coeur et non par des conseils ou des mots qui ont souvent l’effet inverse, à savoir m’ enfoncer encore plus dans une noirceur, un mal être, un refus de ce qui m’arrive. L’écoute d’un autre, ou/et, parfois, une toute petite action de rien qui me redonne l’élan nécessaire pour m’éclaircir. C’est sûr que lorsqu’on est vraiment mal, même cette petite action nous paraît une montagne. Alors, il ne reste plus qu’une chose, une seule : appeler les étoiles, crier s’il le faut, demander de l’aide selon notre foi. Pour ma part, ce fut et c’est ma bouée de sauvetage la plus sûre.

  8. Abricot le 15 Sep 2012 à 7:49 8

    j’ai vécu comme tout le monde de grosses épreuves, j’ai longtemps eu cet état angoisse ;tristesse sentiment incapacité.et puis au cours du temps en essayant de Lui faire confiance ( pour ça ,j’ai prié; prié) j’ai constaté que c’est Lui qui arange tout! Comme je suis un petite tête de mule, il m’a fallu beaucop d’éreuves et beaucoup de temps.
    Maintenant je suis siderée de voir combien je suis devenue presque calme par rapport aux épreuves qui tombent .Je fais le nécessaire tout en étant presque détachée;

  9. adissam le 16 Sep 2012 à 0:56 9

    Charlie,

    Votre commentaire fait écho à un autre article (L’art d’écouter)
    que je viens de relire. Je me suis permis d’y citer votre expérience.

  10. Ornella le 19 Sep 2012 à 13:26 10

    Quand j’ai lu ces paroles il y a 9 jours, j’ai été très touchée car à chaque fois que je Lui demande de l’aide, que je ne sais vraiment plus comment me sortir d’une situation , que la matérialité m’envahit et que je sens que je n’y arriverai pas seule et que je m’éloigne de la Source alors je m’en remets sincèrement à Lui (un peu tard surement mais ma conscience est un peu comateuse des fois!!) et bien souvent je me connecte à Lui et j’ai ma réponse… Et là je ne peux que me rendre compte combien Il est là pour moi à chaque instant et moi pauvre aveugle que je suis je ne Lui montre pas à quel point Il est Tout (je sais que Lui n’a pas besoin de ça mais moi oui, car quand on Aime on veut que l’autre soit satisfait de nous comme un enfant envers ses parents).

    Alors après 9 jours de réflexion à propos de ces paroles, la première fut de me dire
    -« si moi aussi je veux être quelqu’un d’exceptionnelle intérieurement, je dois laisser glisser sur moi toutes ces épreuves même si certaines sont extrêmement douloureuse ».
    La seconde réflexion eu été alors de me dire que
    -« si j’ai toutes ses épreuves, ses souffrances, ce sentiment de mal-être, ses angoisses, la déprime,… c’est qu’Il estime que mon âme peux vaincre tout cela avec ce qu’il m’a donné et ce que j’ai acquis précédemment et sur cette Terre ».
    Un élève qui décide de faire une thèse peut certes la rater (c’est un risque, certes mais sans risques on avance pas!), il est donc conscient que s’il est au stade de la thèse, qu’il a un maître de thèse qui lui fait confiance et l’aide dans ses recherches… c’est que normalement il a tous les outils et les compétences pour en élaborer une (à moins que ça soit un excellent tricheur!!). Donc comme le thésard on a forcement tous la capacité à se sortir plus ou moins bien des difficultés de la vie surtout avec son aide. Car on ne peut pas dire en toute connaissance de cause qu’il ne nous aide pas lorsque qu’on se tourne vers Lui avec attention et sincérité (c’est notre mâtre de thèse en quelque sorte). Mais c’est vrai c’est super dur car il faut avancer malgré la fatigue, le stress, la vie quoi…

    En lisant les commentaires je vois combien on est tous pareil ace aux épreuves et que finalement oui tout cela passe et on oublie (et heureusement sinon ça serais trop dur) mais ce qui reste c’est finalement une traces, une empreinte e douleur qui si elle sainement cicatriser nous end vraiment fort. Il y a des gens qui somatisent leurs angoisses et elles se transformes en frustrations, névroses, addictions et autres…et malheureusement on le fait tous à un certain niveau car on est humain et donc imparfait, mais nous on a quelque chose que certains n’ont pas ou ne savent pas avoir… c’est Lui.

    Quand on voit les conséquences que peux avoir nos angoisses, nos peurs, nos comportments, sur notre Moi profond…en gros elles nous empêchent de maîtriser notre soi impérieux et donc de nous connaitre et donc de Le connaitre. On devient des êtres matérialistes et avides, incapables de se souvenir qu’Il est là devant nous, dans tout et à chaque instant… Alors pardonnez-moi je suis égoïste mais mon Moi ne veux pas devenir comme ça…et là c’est une crainte… je me tourne vers Lui : « Garde-moi d’un jour oublier d’où je viens et qui je suis ».

  11. mike le 19 Sep 2012 à 23:25 11

    oui et pour moi, la meilleure maitrise des difficultés de la vie est de rechercher le point positif ou d’avoir confiance en la Providence et de se dire que si telle chose m’arrive même si je n’en vois pas encore le bienfait, je comprendrai un jour

  12. A. le 23 Sep 2012 à 1:50 12

    @Abricot
    Je suis 100% d’accord avec Abricot. Bien que je n’aie pas atteint ce détachement qu’il évoque dans son message, et que je sois souvent dominé par mes émotions d’angoisses déclenchées par les épreuves, je me rends compte peu à peu, que tout est décidé par Lui, c’est-à-dire les épreuves que je vis sont décidées ailleurs, le hasard n’existe pas. Comment prend-on conscience de cela ? Dans mon cas cela s’est fait de deux manières :

    • j’ai essayé d’éviter qu’une certaine chose m’arrive, j’ai vraiment tout fait pour l’éviter, et cette situation s’est par contre vérifiée/réalisée. En faite, non seulement s’est-elle réalisée mais elle s’est réalisée d’une manière répétée. En l’occurrence il s’agissait (et il s’agit) d’être rétrogradé au travail. Le fait d’être rétrogradé d’une manière répété est vraiment très, très rare dans le monde du travail. Le fait que cela m’arrive à plusieurs reprises en dépit de sa particularité, m’a permis de comprendre que l’épreuve se serait répétée jusqu’au jour où je serais devenu indifférent. L’objectif de l’épreuve (pas le seul) est de devenir indifférent au regard des autres et de comprendre vraiment (au fond de soi-même) que le fait d’être directeur, vice-président etc.. ne signifie rien, n’ajoute rien à sa valeur personnelle. Une fois que j’aurai vraiment compris cela et que je serai devenu indifférent au regard d’autrui, alors l’épreuve changera.

    • A plusieurs reprises j’ai rêvé que certaines choses allaient m’arriver et ensuite j’ai constaté que ces choses m’arrivaient vraiment.

  13. radegonde le 23 Sep 2012 à 21:19 13

    j’ai beau lire ces paroles, j’ai beau y réfléchir et me dire qu’Ostad a raison, il n’empêche que « la perte de mon enfant » ne me rend pas la vie heureuse.

    Bien sur il n’est pas vraiment mort, il est devenu « un étranger hostile », et j’en pleure souvent depuis de longues années.. je ne demande qu’à arriver à l’indifférence..
    mais ce travail est semé d’embuches et d’embivalences de ma part..

  14. Cogitons le 24 Sep 2012 à 18:01 14

    Chère Radegonde,
    La route est longue, tortueuse et escarpée. Nous sommes sourds et aveugles. S’il suffisait de s’entendre dire « ouvrez vos yeux et vos oreilles » pour que cela se réalise, nous vivrions dans un monde de Saints et d’éclairés. Je ne peux que partager un instant et à distance votre peine, en espérant qu’en plus, elle ne se mue pas en culpabilité de la ressentir. Bien affectueusement. Cogitons.

  15. lm le 27 Sep 2012 à 8:19 15

    J’approuve de tout cœur tout ce qui a été écrit ici, mais personellement je n’arrive pas à maîtriser mes émotions, même si je pense comprendre la situation à laquelle je suis confrontée, d’un point de vue spirituel.
    Ma raison entre en conflit avec mes émotions, et sur le moment, ce sont toujours mes émotions qui ont gain de cause. Je n’arrive pas à les maîtriser (je parle surtout d’émotions dites négatives telles que la colère, la tristesse, la rancune, etc.).

  16. mike le 29 Sep 2012 à 19:46 16

    moi c’est pareil, bienvenue au club des négatifs! cependant depuis un certain temps je me suis noté des phrases, des maximes, des paroles qui me touchent sous forme de phrase clé écrites dans ma boite de rappel de l’iphone et j’ai un message qui s’affiche par moment et je lis cette parole alors que je suis en pleine mouvance matérielle, j’ai tout de suite un petit clic qui me rappelle qui je suis, quel est mon but, et un sentiment d’apaisement, de retour à la source, de rappel de ce que je suis vraiment qui s’illumine alors et cela m’encourage à lutter contre une émotion vaine envahissante du moment par exemple; c’est excellent comme exercice et je pense qu’à force ma volonté se renforce et mon intention se purifie

  17. marie le 30 Sep 2012 à 11:50 17

    Ces paroles ont un effet très rassurant pour moi: cette idée qu’on a toujours la possibilité de se rattraper en cas d’échec, que les épreuves vont et viennent permet de ne pas rester immobilisé par un échec, même grave, mais d’en tirer des leçons pour se renforcer et s’immuniser contre une fragilité détectée. A

  18. DD le 28 Oct 2012 à 21:15 18

    « Il ne faut pas subir le destin mais au contraire le prendre en main…. L’homme ne doit pas laisser les désagréments le dominer : plus il repoussera leur emprise, mieux il maîtrisera les situations. » Cela confirme les remarques de A. que je trouve extraordinaires !
    Je suis moi même en train d’essayer de comprendre en quoi ma vie est basée sur le matériel et ce qui fait que je ne m’en aperçois même pas! Tout d’abord je réalise l’illusion d’avoir un lien spirituel qui me berce : tout simplement parce que je pense à mon Créateur parfois dans la journée , parce que j’essaie, dans une espèce de flou « artistique et poétique , d’avoir des pensées plus positives et surtout parce que je suis sans cesse obligée de lutter pour ne pas sombrer car les déceptions quotidiennes petites et grandes au bout d’un moment, dans mon cas de longues années, fatiguent et même, je peux dire désarçonnent !
    « Ne pas se laisser affecter par les désagréments de la vie » demande effectivement autre chose que de résister à la pression des frustrations ,angoisses et autres en se disant « je dois tenir bon » et puis de les mettre de côté ,de zapper et de voir les « bons côtés « de la vie.
    Le regard sur ce qui nous arrive détermine tout ,je me dis je dois vivre ces épreuves pour une raison que je ne comprends pas. C’est pour moi un raisonnement qui reste intellectuel et l’énergie que je mets soit à encaisser soit à zapper est dévoreuse … Je n’agis pas je réagis et en ce sens là je subis. Or il faut comprendre un minimum .
    Je confonds les moyens et le but , le but étant de grandir d’apprendre et de développer des qualités en nous ,pour rendre grâce et pour obtenir Sa grâce. Je ne veux pas parler de relations mercantiles , j’espère du moins , mais de comprendre LE but de toutes ces « mises en scène ».
    Je relis et relis
     » face à Dieu et à Sa providence, être si confiant et si détaché de toute chose que [les fluctuations du] destin paraissent insignifiantes.  » si notre but est clair OUI!
    et
    « en travaillant à percevoir la dimension spirituelle des événements, on entre dans un processus dynamique de développement et de dépassement de soi. »
    Je commence à percevoir ce que « dynamiquement » veut dire c’est l’histoire du plein et du creux! Si l’on travaille à voir cette dimension spirituelle on est dans le plein !
    Le but n’étant pas d’être détaché pour ne pas souffrir , ce qui me semblerait le travail en creux, mais de travailler sur soi, en ayant un programme par exemple , qui aurait pour effet de considérer chaque chose comme un moyen et non pas un but!
    Je suis sensible à l’image de prison de Mia, c’est une bonne comparaison pour moi car l’idée d’être enfermée m’est insupportable en plus d’être son propre geôlier….

  19. Wilhelm le 30 Juil 2013 à 19:29 19

    Parfois on ne comprend pas bien pourquoi des difficultés vous arrivent.

    Ces deux paroles reviennent à point nommé.

    Comme je reçois tellement de coups, Le Divin ne me laisse pas d’autre choix que de m’abandonner à LUI, à Sa bienveillance et à Sa générosité.

    Alors j’agis à petit pas, dans la mesure de mes possibilités et en même temps j’essaie de contrôler mes émotions. Plus facile à dire qu’à faire…
    Mais comme je n’ai pas le choix… 🙂

    Et puis aussi, l’expérience m’a montré que souvent, en tout cas, jusqu’à maintenant dans ma vie, le Divin est toujours parti des situations les pires dans lesquelles je me trouvais pour me donner ensuite le meilleur.

    Alors j’encaisse en attendant…

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