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L’âme et le moi conscient : conférence de Bahram Elahi – extrait 1 (et suivants)

Ostad Elahi définissait son enseignement comme une nouvelle médecine de l’âme : une médecine adaptée à la nature réelle de l’homme, conforme à la causalité qui règle sa vie spirituelle comme sa vie matérielle. La spiritualité qu’il pratiquait était la spiritualité naturelle ; il concevait le perfectionnement spirituel à l’image d’un cycle d’études.

Dans une conférence prononcée en Sorbonne en mars 2011 et dont nous donnons ici quelques extraits, Bahram Elahi revient sur ces différents aspects de la pensée de son père. Il les reformule de façon simple et directe en dégageant, à chaque fois, les questions fondamentales qu’ils recouvrent, et ce qui les justifie d’un point de vue rationnel.

Pour commencer, qui sommes-nous ? Quel est réellement ce moi auquel nous nous identifions ? Et qu’est-ce qui nous empêche, concrètement, de nous connecter à lui ? C’est le thème de l’âme et de la lutte contre le soi impérieux. Ensuite, pourquoi sommes-nous ici, quelle est la signification de la vie terrestre ? C’est le thème du développement spirituel comme processus cognitif, perfectionnement de la « raison saine ».

Au fil de la discussion se dessine une définition originale de la spiritualité. Se précise également la place qu’y tient la connexion au divin, ou encore la foi et les émotions.

À (re)découvrir :

Le but de notre existence Extrait n°2 – Le but de notre existence

Pourquoi sommes-nous ici, quelle est la signification de la vie terrestre ? C’est le thème du développement spirituel comme processus cognitif, perfectionnement de la « raison saine ». [lire la suite]

La raison saine Extrait n°3 – La raison saine

Nous sommes semblables à des écoliers : notre existence terrestre doit être mise à profit pour passer les « certificats d’étude primaire et secondaire » qui nous permettront de parcourir les étapes supérieures de notre perfectionnement. [lire la suite]

Quelques principes fondamentaux Extrait n°4 – Quelques principes fondamentaux

Suffit-il d’avoir la foi et de prendre connaissance des principes fondamentaux de la spiritualité pour assurer son avenir spirituel ? C’est la question qu’aborde Bahram Elahi dans l’extrait qui suit. [lire la suite]


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22 commentaires

  1. Ms le 27 Juin 2011 à 18:50 1

    Un grand merci pour cet extrait de conférence qui remet les idées en place sur l’objectif que nous devons avoir à l’esprit !

    Ce qui me frappe, entre autre, de ce que je viens d’entendre c’est l’importance de notre travail sur terre; autrement dit, l’importance de diminuer l’opacité de notre voile psychique par la lutte contre le soi-impérieux.

    En ce sens, se dire qu’à la mort, alors même que l’on se rend véritablement compte de notre faculté de conscience, le degré d’utilisation que l’on peut en faire est directement conditionné par ce que l’on a appris sur terre; encore une fois: notre travail, nos luttes …

    Dans la continuité, je remarque que quand je regarde le schéma projeté par B. Elahi, la différence de taille criante entre « le Moi » et « le moi conscient » me frappe toujours de la même manière, comme si je la voyais pour la première fois …

    Le contenu de cette video me fait penser à deux maximes d’Ostâd Elahi: « l’homme doit considérer ce monde comme une terre de semence pour l’autre monde; qu’il s’efforce de semer le bien afin de récolter le bien », sans oublier que « le véritable plaisir, c’est de renoncer au plaisir du soi impérieux ».

    Deux maximes, évidemment, fondamentales mais qui sont, pour ma part, si dures à assimiler au quotidien !

  2. Mr Smith le 28 Juin 2011 à 6:12 2

    Merci beaucoup pour cet extrait, je vais en profiter de ce pas.

  3. Pierre le 28 Juin 2011 à 13:47 3

    Hasard du calendrier … Il y a quelques jours je m’intéressais à nouveau de près et reprenais votre conférence multimédia « Moi conscient de surface et moi conscient profond », tout à fait passionnante en terme d’approche fonctionnelle de l’anatomie du soi, avec les implications de ces données sur la compréhension de la physiologie de l’âme, sans parler de l’aspect pratique qui en découle. Du coup cette conférence tombe à point nommé, et le développement que fait le Pr Elahi du moi conscient, de l’âme, de ses puissances et de leurs modalités d’expression, de l’origine et du rôle de ce qu’il appelle le voile psychique, est tout aussi passionnant. Les perspectives d’approfondissement de ces concepts sont enthousiasmantes. Merci beaucoup, et de manière générale merci pour ce blog, très riche et innovant, que je prend plaisir à suivre de près.

  4. Suzie le 28 Juin 2011 à 17:12 4

    Que ces paroles sont motivantes pour l’intelligence humaine ! Avec cette analyse fine et si profonde, tout devient clair. Une grille d’interprétation et de lecture qui permet de voir avec une grande justesse ce qui se passe à l’intérieur de nous-mêmes : par exemple, pourquoi je ressens que j’ai l’esprit embrouillé et embrumé ? Ou alors pourquoi je me sens mal quand bien même tous mes raisonnements me donnent raison et justifient un des mes actes ou une des mes pensées qui ne laisse pas ma conscience tranquille ?
    Ce qui fait du bien, c’est que ça parle à mon intelligence qui se délecte et me donne du plaisir. Malgré les efforts que cela suppose. Enfin un discours de vérité !

  5. Joseph Locanda le 28 Juin 2011 à 22:21 5

    je suis comme Suzie. c’est intelligent ! et tout ce qui est intelligent est clair! ce qui ne veut pas dire facile, au contraire. Je sens le poids d’années de recherches et de réflexion pour aboutir à une explication qui pénètre mon esprit de manière naturelle. Ce doit être aussi cela la spiritualité naturelle. Je suis bluffé par l’apport sur la connaissance du Soi qu’apporte cette démonstration. Une petite révolution psycho-spirituelle est en marche avec cette analyse de la personnalité!

  6. Ms le 28 Juin 2011 à 23:49 6

    Je me retrouve dans le commentaire de Suzie pour ce qui est de nos changements d’émotions qui peuvent basculer du tout au tout, à plusieurs reprises, lors d’une seule et même journée, en un rien de temps … ! Suite à cet extrait de conférence, je vois ce phénomène assez schizophrénique comme un manque d’éducation de notre pensée, un voile psychique qui domine, une nécessité manifeste de travail sur soi …

    Quels peuvent-être les moyens pour lutter contre ces changements d’émotions – souvent brutaux et pas forcément justifiés – avec efficacité au moment où ils arrivent?

    Je conçois tout à fait qu’avec ne serait-ce qu’un peu de recul, on arrive à établir un raisonnement juste sur notre état d’esprit à un moment donné; en somme, une sorte d’auto-suggestion a posteriori, une fois que le « mal » est fait …

    Cependant, c’est un plan d’attaque au moment même où le soi-impérieux se manifeste qui me manque: je pense que dans ces moments-là une réaction de notre part pour agir à contre courant et changer notre vision des choses est d’autant plus difficile parce que l’on est souvent dans le brouillard … On manque de discernement en allant jusqu’à penser que notre vision – fausse en vérité – est la bonne, ce qui peut être plus que dangereux.

    J’ose imaginer que la seule solution n’est pas la réflexion a posteriori mais qu’il existe aussi des moyens de réagir tout de suite de manière, principalement, à ne pas couler davantage …

  7. KLR le 29 Juin 2011 à 15:57 7

    Merci infiniment pour cette conférence qui nous éclaire sur notre état des lieux et le parcours à entreprendre.
    C’est fou comme les comparaisons sont significatives, on se sent tout à fait dans la tête d’épingle ou avec les lunettes opaques. Le soi impérieux domine notre moi conscient, mais on a une véritable envie de se sortir de cette vision si étriquée. La clé : la lutte contre le soi impérieux… Tout est dit !
    On sait combien c’est difficile, mais la façon dont en parle le prof. Elahi est tellement motivante et me fait l’impression de couler de source. Quand il dit « sauf ceux qui luttent contre le soi impérieux » ça a l’air tellement simple et surtout tellement motivant qu’on a envie de se lancer aussitôt dans cette entreprise.

  8. Peerl le 29 Juin 2011 à 21:31 8

    Dans la continuité du commentaire de Ms, je pense que la réflexion a postériori n’est certes pas la seule solution mais un véritable outil stratégique puissant pour pouvoir à terme lutter aux moments opportuns contre les pulsions de notre soi impérieux. En effet, une telle réflexion permet de mieux connaître les manifestations de notre soi impérieux, ses ruses, etc. Nous connaissons ainsi mieux « l’ennemi » et nous sommes donc plus armés pour le contrer.

    Pour ma part, sachant que notre soi impérieux est automatique et envahit notre moi conscient de surface en permanence, je mes rend compte de l’ampleur de la tâche qui nous incombe, qui peut paraître effrayante, mais je trouve qu’il s’agit plutôt d’un challenge passionnant à relever au quotidien.

    Une chose est toutefois certaine : nous ne pouvons pas y arriver tout seul, nous avons également besoin de l’aide divine pour parvenir à contrôler notre soi impérieux. A nous donc d’implorer et capter cette aide, tout en continuant à éduquer notre pensée, notre raison saine et à lutter activement contre notre soi impérieux.

  9. adissam le 01 Juil 2011 à 1:25 9

    Il y a également cette présentation qui résume bien les modèles actuels du « moi » et détaille le modèle proposé par B. Elahi :
    http://www.e-ostadelahi.fr/eoe-fr/conf/modele_du_soi/player.html

    Avec des schémas sur :
    – le psychisme et ses 4 instances,
    – la double modalité d’expression du ça (soi ouvrier et soi impérieux),
    – l’inconscient du moi total qui comprend notamment la mémoire et somme des psychismes antécédents (qui deviennent accessibles à la mort du corps physique)

    * la « tête d’épingle » sur la pastèque du « moi total » m’est devenue très claire en la voyant schématisée.

  10. Ornella le 03 Juil 2011 à 7:18 10

    Un grand merci pour cette conférence Online! Une conférence tellement riche en explication que pour ma part je me suis sentie encore plus perdue que la première fois où je l’ai entendue! Je pense qu’il va falloir que je l’a ré-écoute en morceaux pour saisir un peu mieux chaque idées.

    Est-ce que quelqu’un pourrait m’aider à mieux saisir la notion de « pure conscience »? Dans la video, l’âme est définie soir comme une « pure conscience », soit comme un « conglomérat de puissances »…

    Merci

  11. Léa le 03 Juil 2011 à 19:56 11

    Dans la continuité des commentaires de Ms et Peerl: j’ai trouvé particulièrement intéressant la définition du soi impérieux en tant qu’une « énergie psychique » qui « occupe tout le temps notre moi conscient ».

    En effet, si notre moi conscient est automatiquement et constamment occupé par cette énergie négative, cela ne laisse aucune place aux « pouvoirs » de notre âme pour agir ; notre guide intérieur ne peut donc pas se faire entendre au niveau de notre conscient. Cela est particulièrement flagrant dans les moments où cette énergie négative et nuisible pour l’âme est la plus forte, c’est-à-dire aux moments où ces changements d’émotions et ces pulsions illicites nous prennent d’assaut.

    Mais alors comment faire pour pouvoir réagir dans ces moments là? Comme le dit Peerl, on ne peut pas y arriver tout seul! Et c’est là que la définition du soi impérieux comme une « énergie » m’est apparue comme particulièrement éclairante: pour contrer/contrôler une telle énergie, nous avons forcément besoin d’une énergie contraire – l’énergie métacausale (http://www.e-ostadelahi.fr/eoe-fr/energie-metacausale/), que l’on peut absorber dès lors qu’on tourne notre attention vers la Source.

    Plus facile à dire qu’à faire, évidemment. Mais j’ai remarqué que le fait de faire cet exercice d’analyse a posteriori des situations dans lesquelles j’ai laissé mon soi impérieux dicter mes actions et mes pensées m’aide réellement, lors des occasions suivantes, à réussir à tourner mon attention vers la Source sur le coup. Et lorsque j’y arrive, la différence dans ma capacité à raisonner rationnellement et à ne pas me laisser emporter par mes émotions est radicale.

  12. mike le 08 Juil 2011 à 0:20 12

    par exemple, le jaloux se prive de l’aide et de l’énergie qu’apporte l’émulation; c’est comme le cycliste qui lutte contre le vent, s’il râle ou jalouse ses collègues il prend le vent en pleine face et n’avance plus, à l’inverse s’il participe et colle à l’arrière du peloton il bénéficie de l’aspiration des autres et avance plus facilement ; ceux qui ont déjà fait du vélo me comprendront… ainsi en luttant contre la jalousie on libère et purifie un peu notre voile psychique et on comprend beaucoup plus de chose, on ouvre un champ d’expérience sur soi même et les autres grâce à l’émulation; merci pour cette vidéo.

  13. Ms le 10 Juil 2011 à 21:47 13

    Merci à Peerl et Léa.

    Le commentaire de Mike ajoute, selon moi, un point primordial. En effet, dans mon précédent commentaire je parlais du fait de lutter a posteriori ou, idéalement, au moment même où notre soi-impérieux se manifeste. Le point qui s’ajoute pour moi, et qui me semble primordial dans notre lutte, réside dans la réflexion en elle-même. Certes, on est d’accord pour dire qu’il faut analyser la situation et lutter. Cependant, la difficulté augmente lorsque dans cette réflexion, on cherche non seulement à agir contre le soi-impérieux – parce que l’on a détecté « le problème » – mais aussi dans la l’outil que peut représenter cette lutte pour nous. Ce dernier point, néanmoins, me semble être l’étape au-dessus car il faut prendre du recul et tenter de se projeter: si je reprends l’exemple de Mike, « en luttant contre la jalousie, on libère et purifie un peu notre voile psychique et on comprend beaucoup plus de chose, on ouvre un champ d’expérience sur soi-même et les autres grâce à l’émulation ». En outre, l’idée ne serai pas uniquement de lutter contre la jalousie dans une situation donnée mais davantage d’avoir une vision plus recherchée, plus mature sûrement, car ici la personne est capable de voir plus loin que la simple épreuve à laquelle elle est confrontée à un moment donné de sa vie …

  14. adissam le 12 Juil 2011 à 2:10 14

    @Ms
    Pourriez-vous clarifier le contexte ?

    Dans mon cas, mon impatience me pousse à critiquer et à former des jugements rapides.

    1.Phase d’attention:
    j’ai repéré que cela était un point saillant qui envenime mes pensées et donc paroles (défaut caractériel ou point faible psycho-spirituel – car les deux sont fusionnés).

    2.Phase de réflexion :
    – d’où cela vient-il ? Un possible excès de mon âme terrestre (part animale), qui impérieusement envahi ma pensée donc mon action (souvent ma ré-action), en somme un soi impérieux.
    Ici, il y a une sorte de tendance à l’agressivité dans la critique, mais aussi un manque de recul (dû à l’ignorance entre autres),…

    – pourquoi est-ce important de s’attaquer à ce point faible saillant ? Quel en est l’intérêt ? Les bienfaits pour les autres points faibles ?

    – comment lutter ? envers qui ? dans quelles limites ?

  15. chat31 le 19 Juil 2011 à 10:25 15

    @Ornella:
    Je pense que ‘pure conscience’ signifie que l’ame n’est que pensee, et non matiere.

    Ceci dit j’ai encore du mal a saisir ce que signifie un  » conglomerat de puissances », si quelqu’un a une idee..

  16. Ms le 25 Juil 2011 à 11:06 16

    @ adissam: Il me semble, en vous lisant, que nous sommes d’accord sur le point que j’ai évoqué dans mon commentaire précédent.

    Ce que je voulais dire est que j’ai trop souvent tendance, lors d’une épreuve, à lutter en me focalisant uniquement sur le contexte donné, sans chercher à aller plus loin dans mon raisonnement. Si je reprends l’exemple de la jalousie: certes, je peux décider de lutter contre ce point faible car je suis confrontée à une situation qui me le permets, mais je pense que l’étape au-dessus – qui me semble d’ailleurs être plus difficile mais primordiale pour une bonne mise en pratique – est de voir ce qui nous arrive de manière plus large, avec davantage de recul et pas simplement suivant l’épreuve en question.

    Pour ma part, il me semble que c’est ce manque de recul qui fait que, bien souvent, je commets les mêmes erreurs à nouveau, parfois même dans un contexte identique … C’est dire ! Le tout est, je trouve, de voir plus loin pour anticiper des épreuves futures qui arriveront de toute façon, plutôt que de trop l’appliquer à une situation donnée, à une personne donnée, risquant ainsi de jalouser à nouveau … C’est ce que je fais en général alors qu’au final ces personnes, ces situations ne sont que les moyens me permettant de progresser et non le plus important …

    En espérant que ce soit plus clair cette fois-ci !

  17. TJ le 26 Juil 2011 à 19:31 17

    @chat31/Ornella
    Il me semble que dans ses ouvrages, Bahram Elahi parle plutôt de la pensée comme de quelque chose qui aurait une matérialité, ce qui, avec la physique moderne prend une nouvelle dimension. En effet, la limite « onde-corpuscule » n’est plus si nette. Dans cette optique, je ressens la pensée de cette manière, comme une onde, qui se déplace très rapidement, qui vibre, qui entre en résonance avec d’autres ondes: quand une idée me touche, une parole me blesse, une musique m’émeut… c’est comme si un point de ma conscience (ou sur terre, de mon inconscient) vibrait, entrait en résonance avec ce stimulus extérieur et que le résultat de cette résonance arrive au conscient sous la forme d’une émotion, d’une sensation, d’une pulsion… d’une pensée en somme.
    Par rapport au conglomérat de puissance, il me semble que selon notre état, notre humeur, notre disposition d’esprit, ce que nous avons entendu ou lu, nous ne réagissons pas de la même manière aux événements de notre vie: un acte peut nous blesser un jour, nous inspirer de la colère un autre et de la pitié pour son auteur un troisième. Et dans ce cas, je suis rarement conscient de ce qui est à l’origine de ces réactions différentes, voire opposées. « je suis de mauvaise humeur » est la justification facile. Néanmoins, si j’analyse plus précisément les mécanismes qui sont en marche à cet instant (a posteriori, le plus souvent), je me rends compte que c’est plutôt ma part terrestre agressive, plutôt ma raison habituelle qui a des préoccupations matérielles ou plutôt ma raison saine qui s’intéresse à mon destin éternel qui teinte ma réaction. Je les vois ainsi comme autant de puissances dont je suis très incomplètement conscient, qui se combinent, s’annulent, se renforcent, sont plus ou moins audibles, plus ou moins pressantes, pour finalement s’exprimer dans notre conscient sous forme de pensées.

  18. radegonde le 06 Août 2011 à 22:40 18

    En écoutant la conférence, je ressens encore plus l’urgence de lutter contre le soi-imperieux, étant donné qu’il ne me restera peut-être que « la tête d’épingle »à emporter avec moi…..

  19. KLR le 20 Août 2011 à 19:42 19

    « Que vous le vouliez ou non, nous sommes tout le temps sous l’emprise du soi impérieux sauf ceux qui luttent contre ».
    Je remarque que je reconnais le soi impérieux, je suis capable de le détecter et de l’analyser et pourtant très souvent je ne lutte pas contre. J’ai une attitude de replis, j’attends que l’orage passe en me disant que ça ira mieux après.
    Bref il me manque cette espèce de force ou de colère contre lui.

    @ tous : J’aimerai bien partager vos expériences dans ce domaine : sous quel biais vous l’attaquez ?
    Comment utilisez-vous votre colère au service de la lutte ?
    Faut-il être intransigeant car j’ai en effet l’impression que sans intransigeance on est bouffé?
    Comment vous motivez vous pour être un guerrier contre lui ?
    J’essaye en ce moment de lutter contre ma mesquinerie et mon manque de générosité et pourtant je vois chaque jour que j’échoue dans ce domaine.

  20. al06 le 21 Août 2011 à 22:17 20

    @klr
    Je me sens tout à fait dans la même attitude de reconnaître souvent le soi impérieux en moi et malheureusement très souvent je le laisse me dominer. C’est pour moi un manque de volonté et de détermination à agir tel que je me le suis fixé c’est à dire en accord avec ma conscience.
    Le soi impérieux ne laisse jamais de répit il apparait sous une forme puis réapparait sous une autre, il est imprévisible et irraisonable.
    Si on ne coupe pas court avec le soi impérieux, il nous entraîne fatalement. Rester déterminé dans ce qu’on a décidé d’être ou de faire, dans nos engagements. Chaque fois que j’ai voulu composé avec mon soi impérieux il m’a roulé dans la farine. Les exemples d’échec sont tellement nombreux ! Pour ce qui est de la réussite à la lutte seules la fermeté et l’intransigeance dans la ligne de conduite peuvent m’aider.
    Par exemple, depuis quelques semaines, après avoir pris conscience d’être porteur actif de ce défaut [cf Petit manuel de l’éthique au quotidien de Angela PORTELLA éditions studyrama], j’ai décidé de m’attaquer à la médisance par des petits actes. En essayant à chaque fois que je détecte ce goût venimeux pour le persiflage ou dire du mal ou avoir l’oreille complaisante ou… je cherche une parade soit par une lutte intérieure de refus catégorique, soit en modifiant le cours de la conversation, soit en prenant le contrepied (biendisance).
    L’important est que je me fixe une pratique claire et précise qui ne soit pas au-dessus de ma capacité, sinon les échecs répétés me démotivent trop.

  21. Hagar le 31 Août 2011 à 20:39 21

    Merci pour vos conférences multimédia. Pour moi ce sont des moments importants pour étudier et pour analyser mes actions et mes pensées quotidiennes.

  22. KLR le 21 Jan 2012 à 20:19 22

    Il m’est arrivé ces temps-ci en cherchant à me concentrer sur ma conscience totale et en me la représentant telle que la décrit le professeur Elahi, d’avoir une impression d’entrer dans un domaine vaste et complètement nouveau pour moi. En fait c’était une expérience intense et assez étrange…
    Mais le plus intéressant c’est l’effet que cela m’a laissé : un sentiment de paix et en même temps une plus grande acuité. Peut-être tout simplement parce que j’avais quitté la « tête d’épingle » pendant quelques instants.

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